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Montalbetti, Debussy et Ravel au programme de l’Orchestre Philharmonique de Radio France à la Philharmonie de Paris.
Ravel, Enesco et Stravinski interprétés par Les Dissonances que dirige David Grimal, également soliste dans le Caprice roumain de Georges Enesco.
Beethoven par Les Dissonances, à la Philharmonie de Paris.
Sir Simon Rattle dirige le LSO ©Mark Allen
Dans le cadre du week-end ''Beethoven et la modernité'', le LSO et son chef Simon Rattle interprétaient Berg et Beethoven. Un rapprochement qui pour être audacieux, n'en est pas moins pertinent, car entendre à rebours de chronologie les Lieder de jeunesse et les Pièces pour orchestre op.6 du premier avant la Septième Symphonie du second donne une juste idée du concept de modernité cultivé par l'un comme l'autre des deux compositeurs et éclaire nul doute d'un jour nouveau notre perception de ces œuvres. Surtout dans l'exécution flamboyante qui en est offerte.
Le Quatuor Hagen ©DR
C'est au Hagen Quartett qu'il revenait de conclure la 9ème Biennale des quatuors à cordes à la Cité de la musique. Avec un programme éclectique puisqu’associant Beethoven, Bartók et Schumann. Encore une fois le miracle s'est produit : outre une fabuleuse maîtrise technique, les quatre musiciens, comme leur pianiste, Kirill Gerstein, auront gratifié un public retenant son souffle d'interprétations visionnaires, marquées au coin d'une formidable concentration et d'une plénitude sonore ayant peu d'égale aujourd'hui.
Un seul compositeur au programme de ce concert : Frédéric Chopin, inventeur génial de la musique romantique dédiée au piano seul.
La venue à Paris du pianiste polonais Krystian Zimerman est toujours un événement. Car ce perfectionniste se produit peu. Voilà plus de quatre décennies qu'il fascine par un art à nul autre pareil qui scrute comme peu. Qui impose naturellement le silence absolu à une Philharmonie comble. Le programme de son récital réunissait Brahms et Chopin pour des exécutions dont le moins qu'on puisse dire est qu'elles tutoyaient les sommets. N'est-on pas avec ce musicien proche de la légende vivante.
Jordi Savall proposait au public de la Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris une redécouverte de trois des premières symphonies de Beethoven, les Symphonies No1, 2 et 4. Ce premier volet consacré aux Symphonies de Beethoven se prolongera en fait jusqu’aux Printemps et Automne 2020, englobant les Symphonies No3, 5, 6, 7, 8 et 9.
Elisabeth Leonskaja offre deux grandes Sonates de Schubert au public de la Philharmonie de Paris : la Sonate D.850 et la Sonate D.959.
Schubert, Rachmaninov et Scriabine interprétés à la Philharmonie de Paris par un soliste doté de moyens pianistiques colossaux.
René Jacobs, durant cette soirée, offrait au public de la Grande salle Pierre Boulez de la Philharmonie un monument de la musique sacrée : la splendide Missa Solemnis de Beethoven.
©Priska Ketterer
Pour ses 90 ans et quelques 65 années de carrière, Bernard Haitink donne une série de concerts à Londres et à Paris en guise de cadeau d'anniversaire à ses musiciens et auditeurs. Associant la Quatrième Symphonie de Mahler, un compositeur cher à son cœur, et le Concerto pour violon de Dvořák, joué par Isabelle Faust, une violoniste proche de son éthique musicale de rigueur et de partage. Un immense moment de musique vraie.
Pierre-Laurent Aimard
Troisième étape d'une tournée de l'Orchestre de Chambre d'Europe, dirigé du piano par Pierre-Laurent Aimard, ce concert associait deux concertos de Mozart et deux œuvres chambristes avec piano du compositeur Elliott Carter. Un choix singulier qu'Aimard justifie par une commune jeunesse d'esprit et une même maturation artistique : l'autrichien disparu à 36 ans et l'américain à 104 ans n'ont cessé de peaufiner leur langage et le raffinement de l'écriture. Un décapant voisinage, révélé par des exécutions de classe.
Pour son traditionnel récital parisien, Maurizio Pollini revenait à son cher Chopin, avec des œuvres tardives, et jouait Debussy, un compositeur qu'il affectionne particulièrement. Une moisson d'instants de bonheur sous les doigts d'un magicien du clavier dont les ans ne semblent pas atteindre la vigueur non plus que le statut iconique. Les génies n'ont pas d'âge.
Au programme du concert vespéral de l'Orchestre Pasdeloup, devant un public nombreux, étaient à l'honneur deux grands compositeurs romantiques et deux interprètes brillants de la jeune génération. Mais aussi une œuvre inédite d'une compositrice polonaise. Une intéressante association.
Yannick Nézet-Séguin dirige les Berliner Philharmoniker, à Berlin ©DR
Deux grandes œuvres se partageaient le programme du concert parisien des Berliner Philharmoniker, dirigés, cette fois, par Yannick Nézet-Séguin : La Mer de Debussy et la Cinquième Symphoniede Prokofiev. Deux immenses fresques, vraiment démonstratives pour un orchestre, singulièrement du calibre que l'on sait, à la sonorité miraculeuse, magnifiée par la conduite inspirée du chef canadien. Un concert de choix.
Les visites à Paris de l'Orchestre du Gewandhaus de Leipzig sont toujours un événement. Celle-ci n'a pas échappé à la règle. Il jouait avec la patine qu'on lui connaît, sous la direction de son Kapellmeister Andris Nelsons, deux symphonies du répertoire romantique, la Deuxième de Schumann et la Quatrième de Mendelssohn. Des musiciens qu'on aime associer, au point qu'il sont l'objet, dans la programmation de l'orchestre saxon, d'un ''focus'' durant le mois de janvier à Leipzig et au long d'un tournée européenne dont Paris était la deuxième étape.
Placido Domingo
Un gala Verdi pour honorer Placido Domingo qui atteint ses quelques 60 ans de carrière, voilà ce que présentait la Philharmonie de Paris lors d'un concert d'airs et d'ensembles extraits d'opéras du compositeur italien. Malgré un changement d'orchestre et de chef, par rapport à l'annonce du programme de saison, ce concert, marqué au coin du beau chant, aura permis, au-delà de la pure succession de morceaux, d'embrasser quelques-uns des rôles phares du grand chanteur dans son emploi de baryton, désormais le sien depuis 2009. Et d'entendre trois de ses collègues, venus non seulement entourer le héros du jour, mais démontrer leurs talents chacun dans sa tessiture.
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