ATC, cela ne vous dit peut-être pas grand-chose. C'est normal, il s'agit d'un constructeur anglais surtout connu dans le domaine pro pour ses enceintes de monitoring actives et passives très haut de gamme. Cela faisait longtemps que nous avions envie de tester un de ses modèles passifs pour voir ce que l'on peut en faire en Hifi. L'expérience nous a fait de l'effet. Nous n'en sommes pas sortis indemnes. Nous en avons encore des frissons.
L'enceinte italienne Sonus Faber Maxima Amator, du fait de son approche très luxueuse et de son prix en conséquence, a suscité pas mal de commentaires lorsque nous l'avons annoncée dans nos news. Pour comprendre ce qu'un produit Hifi très haut de gamme de ce type peut apporter, le mieux est d'aller le voir et l'écouteur par soi-même, chez Haute Fidélité Saumur, grand magasin spécialiste de Sonus Faber du Val de Loire, par exemple.
Hector Berlioz : Benvenuto Cellini. Opéra-comique en deux actes et quatre tableaux. Livret de Léon de Wailly et Auguste Barbier
Michael Spyres (Benvenuto Cellini), Sophia Burgos (Teresa), Lionel Lhote (Fieramosca), Maurizio Muraro (Balducci), Tareq Nazmi (Le Pape Clément VII), Adèle Charvet (Ascanio), Vincent Delhoume (Francesco), Ashley Riches (Bernardino)
Monteverdi Choir
Orchestre Révolutionnaire et Romantique, dir. Sir John Eliot Gardiner
Mise en espace : Noa Naamat
Créations lumières : Rick Fisher
Créations costumes : Sarah Denise Cordery
Assistant chef d'orchestre : Dinis Sousa
Coach linguistique : Nicole Tibbels
Enregistré live à l'Opéra Royal de Versailles, le 8 septembre 2019, en coproduction avec Ozango, Mezzo, Château de Versailles Spectacles
Réalisation vidéo : Sébastien Glas / Ozango
1 DVD Château de Versailles Spectacles : CVS020 (Distribution : Outhere Music)
Durée du DVD : 2 h 53 min
Note technique : (5/5)
Cette nouvelle version de Benvenuto Cellini devrait satisfaire les esprits chagrins. On sait que l'opéra de Berlioz a toujours attiré à lui les critiques de procureurs zélés. Qui s'en prennent au caractère hybride de l’œuvre et surtout à l'entreprise, il est vrai périlleuse, de sa restitution scénique. La qualité de la musique échappe toutefois à ces acerbes remarques. Et, cette fois, elle est l'objet de toutes les attentions puisque que John Eliot Gardiner a pris le parti d'une exécution semi staged, fort habile au demeurant, qui laisse à l'orchestre une place essentielle. À la tête d'une distribution jeune et valeureuse, le chef est bien le héros de ce spectacle.
Ce n'est pas étonnant, mais les marques de smartphones ont un immense avantage sur le marché du True Wireless par rapport aux acteurs traditionnels de l'audio. En effet, il est plus simple de concevoir ces petits appareils comme des objets connectés que comme des vrais produits audio. À ce titre, Huawei avance vite, très vite. Après des générations 1 et 2 qui se présentaient presque comme des clones de modèles concurrents, puis des FreeBuds 3 plutôt ratés, la marque a dégainé coup sur coup les FreeBuds 3i et les FreeBuds Pro, des références particulièrement abouties. Avec les nouveaux FreeBuds 4i, le constructeur entend bien rouler sur la concurrence dans la gamme des écouteurs à moins de 100 euros. Compacité, excellente autonomie, réduction de bruit active performante : ces écouteurs zéro fil promettent de frapper très fort.
Heed Audio est un petit constructeur d'électroniques Hifi qui soigne la tradition. Il n'est pas très connu et sa distribution est relativement confidentielle, mais il a une très bonne réputation auprès des connaisseurs. Nous avons eu l'occasion de tester son modèle Obelisk SI III en 2016. Nous le retrouvons cette fois avec un autre petit ampli intégré stéréo, l'Elixir, simplissime dans sa définition, mais très malicieux en matière de musicalité.
Musiques polyphoniques des Pays-Bas aux alentours de 1400 : Martinus Fabri, Hubertus de Salinis, Oswald von Wolkenstein et anonymes
Pièces d'orgue du Codex Faenza et de la Groningen Tablature
Jacques Meegens, orgue
Diskantores : Oscar Verhaar & Andrew Hallock (contre-ténors), Benjamin Jago Larham et Niels Berensten (ténors)
Niels Berentsen, dir. artistique
1 CD Muso : MU-42 (Distribution : Outhere Distribution)
Durée du CD : 67 min 40 s
Note technique : (5/5)
Écouter la musique polyphonique hollandaise du Moyen Âge, c'est se plonger dans un univers fascinant de pièces liturgiques ou séculières qui mélangent les langues, latin, moyen néerlandais, bas allemand ou vieux français. Montrant combien ce pays était un carrefour culturel essentiel dès cette époque. L'ensemble vocal Diskantores offre une sélection de musiques dénichées dans les bibliothèques des Pays-Bas et savamment restaurées, voire reconstruites.
Même dans la compacité, pas question pour Sonos d'abandonner son écosystème connecté. Ainsi, sa petite dernière, la Roam (déjà aperçue à travers quelques fuites), version mini de la Move, se place-t-elle dans la pure lignée des enceintes waterproof (dont nous avions fait un comparatif), mais intégrant un module WiFi. La Sonos Roam peut donc fonctionner, grâce à l'application Sonos, comme un produit connecté et multiroom.
Pour fêter son 40ème anniversaire, la marque d'enceintes Hifi de Soissons, Triangle, lance une série spéciale composée de deux modèles : l'enceinte de bibliothèque Comète 40th et la colonne Antal 40th. Il ne s'agit pas de simples rééditions de modèles historiques. Tous deux ont été totalement redéfinis, utilisent de nouveaux haut-parleurs, tout en mettant à l'honneur l'esprit Triangle, qui se caractérise par une musicalité vive et pétillante.
La start-up française Iiconi commercialise des « objets musicaux connectés » comme elle les nomme, à mi-chemin entre musique dématérialisée et support physique. L’idée est plutôt originale et ouvre surtout la voie à de nombreuses possibilités en matière de contenus additionnels.
The Philadelphia Orchestra, dir. Yannick Nézet-Séguin
1 CD Deutsche Grammophon : 483 9839 (Distribution : Universal Music)
Durée du CD : 80 min 52 s
Note technique : (5/5)
Après les Concertos pour piano avec Daniil Trifonov, Yannick Nézet-Séguin poursuit l'exploration de l'univers symphonique de Rachmaninov en abordant les symphonies. Le premier volet de ce qui devrait être une intégrale présente la Symphonie N°1 et les Danses Symphoniques op.45, sa dernière œuvre confiée à l'orchestre. Qui mieux que le Philadelphia Orchestra, associé de longue date à l'interprétation de cette musique, pour en défendre les couleurs. Son chef actuel réussit à la renouveler, comme le fit avec bonheur un de ses éminents prédécesseurs, Eugène Ormandy.