Lorsque la recherche musicologique rejoint le pur plaisir esthétique, le mélomane ne peut être que comblé. La violiste Salomé Gasselin a conçu le programme de cet album autour de quatre suites de consort de violes, imaginées à partir de transcriptions de musique pour clavier du siècle de Louis XIV. Pour un premier CD, voici un coup de maître.
Cet album met en lumière quelques membres d'une grande dynastie de musiciens violonistes et compositeurs, les Francœur, dont l'activité couvre plus de 120 ans, des premières heures du XVIIème jusqu'à l'orée du XIXème. Et singulièrement les deux frères Louis et François Francœur. Mais aussi le neveu Louis-Joseph. L'occasion d'une poignée de sonates et pièces pour violon et basse continue jouées par Théotime Langlois de Swarte et Justin Taylor, deux immenses musiciens défenseurs du baroque dans ce qu'il a de plus secret. Un indispensable festin de sonorités !
Les Musiciens de Saint-Julien dirigés par François Lazarevitch interprètent l’intégrale des Concertos Brandebourgeois de Johann Sebastian Bach, Salle Gaveau.
Le flûtiste François Lazarevitch et le pianofortiste Justin Taylor présentent quelques-unes des sonates en trio de Carl Philipp Emanuel Bach, qui si elles paraissent moins ''modernes'' que ses œuvres pour clavier, n'en constituent pas moins de parfaits exemples de la vitalité de sa musique de chambre. Le choix du seul pianoforte en lieu et place des parties d'origine de violon et de basse continue apporte à ces pièces une couleur plus austère.
L'ensemble Le Consort met en regard deux jeunes violonistes de génie dans la Venise de 1700, Antonio Vivaldi et Giovanni Battista Reali, à travers leur premier opus de sonates en trio, composé presque simultanément. « Deux reflets riches et colorés de la sonate en trio vénitienne », expliquent les musiciens. Un album qui vous enveloppe de bonheur de la première à la dernière note.
Justin Taylor a eu la bonne idée de concevoir un récital de clavecin autour de Jean-Philippe Rameau ainsi que trois autres membres de la famille Rameau et de Jean-Baptiste Forqueray.