avec David Serero
du 19 au 27 novembre 2012
à l’espace Pierre-Cardin
avenue Gabriel - 75008 Paris

La seule comédie musicale qu’ait jamais composé Edward Kennedy Ellington, plus connu sous son surnom de « Duke » date de 1946, période majeure pour ce compositeur de génie. Cette année-là, il incorpore à son orchestre le contrebassiste Oscar Pettiford ainsi que la pianiste Mary Lou Williams, il fait venir le guitariste Django Reinhardt (on connaît la suite), il joue au Carnegie Hall.

Durée : 59’ 28’’
FND 115
www.effendirecords.com
Notation : (4/5)

Le quartet du contrebassiste québécois Alain Bédard, l’Auguste Quartet, nous revient avec un nouvel album, Homos Pugnax (sic), contenant dix plages fort intéressantes. Une remarque liminaire tout d’abord, mais qui n’a d’importance que pour les latinistes, et il y en a de moins en moins : Homo Pugnax au pluriel s’écrit Homines Pugnaces. Mais ceci n’est qu’un détail.

Durée : 38’ 5’’
VFCD 31302
www.visionfugitive.fr
Notation : (3/5)

Mai 1960. Je discute littérature contemporaine avec mon vénéré prof’ de latin-grec, monsieur Victoor, ce qui n’était guère habituel à l’époque où l’enseignement s’arrêtait à Zola. Il me dit tout à trac : « Lisez donc « La Modification » de Michel Butor, qui vient de paraître ». Ce que j’ai fait. On pouvait donc écrire différemment. Mes vacances en ont été transformées, encore que je pense que la belle Suzon, que je rencontrai cet été-là, fut pour beaucoup dans ma transformation.

Durée : 55’ 43’’
VF 0313003
www.visionfugitive.fr
Notation : (4/5)

Très étonnant CD que celui-ci, dans lequel le guitariste classique Philippe Mouratoglou, sur guitares folk, fait revivre, accompagné du multiclarinettiste Jean-Marc Foltz et du contrebassiste Bruno Chevillon, l’œuvre météoritique de Robert Johnson (1911-1938).

Il est difficile d'innover dans le monde des enceintes acoustiques. La société suédoise Opalum a repris des recettes qui marchent pour les adapter aux usages d'ajourd'hui. Le principe de départ est basé sur la supériorité affirmée des enceintes amplifiées. C'est donc le cas des Opalum Flow et Stream.

La prolifique marque italienne M2Tech, qui nous avait déjà enchantés par ses solutions numériques audiophiles d’un rapport qualité-prix inégalé, vient de pousser encore un peu plus loin les limites de la conversion numérique vers analogique avec un appareil résolument "ultime", le Vaughan. D’une résolution atteignant les 384 kHz/32 bits, et possédant un nombre d’entrées impressionnant, dont un port USB, le Vaughan n’en délaisse pas pour autant les fonctions de préamplificateurs et d’ampli casque.

Durée : 44’ 7’’
VFCD 313001
www.visionfugitive.fr
Notation : (4/5)

Le clarinettiste Jean-Marc Foltz et le pianiste Stephan Oliva viennent de créer un label qui porte le joli nom de Vision Fugitive, au singulier. Le premier CD de ce nouveau label porte le nom, lui, de Visions fugitives, au pluriel, et rassemble des morceaux joués par Jean-Marc Foltz et Stephan Oliva.

Durée du CD : 1h 6’ 35’’
Durée du DVD : 30’ 24’’
Ayler Records Ay CD-DVD 001
Orchêstra International
Notation : (4/5)

Sur le DVD, le chef d’orchestre-compositeur François Cotinaud explique, exemples à l’appui, ce qu’est ce qu’il appelle le soundpainting. Une direction d’orchestre et de danses organisée autour de gestes précis du soundpainter (lui-même) qui, sans baguette, mais avec les mains, donne ses ordres aux instrumentistes, voire aux danseurs, qui tantôt improvisent ou tantôt suivent une partition préalablement écrite.

dirigé par David Stern
Durée : 2h 8’ 59’’
ZZT 312
www.outhere-music.com
Notation : (5/5)

J’avais eu l’occasion de voir Zanaïda, de Jean-Chrétien Bach, le 10 février au théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines et de dire combien cet opera seria m’avait touchée, tant sa musique était intéressante et tant la réalisation, qui respectait les costumes et les mises en scène de l’époque, était luxueuse et soignée (voir article). Cet opéra, le voici, tel qu’il a été enregistré en première mondiale quelques jours plus tard au même endroit.

Durée : 1h 59 39’’
Forlane FOR 16871
www.resonnance.org
Notation : (5/5)

L’écoute des vingt et un Nocturnes de Frédéric Chopin n’est jamais un acte qu’on fait de façon frivole et irraisonnée. Et l’on en sort toujours différent de ce qu’on était en y entrant. La pianiste Elizabeth Sombart nous les donne à écouter, et, sans doute rarement, l’expression n’a eu autant tout son sens.