Staatskapelle Dresden
Chor der Sächsischen Staastoper Dresden
Profil (Intégral Distribution)
CD 1 : 33’16’’ CD 2 : 53’11’’
Notation : (5/5)

En 1894, Gustav Mahler met un point final à sa Deuxième Symphonie commencée  sept ans plus tôt. Pourtant il faudra encore attendre 1896 pour que la partition de l’œuvre soit publiée. Richard Strauss avait eu la bonne idée dès 1895 de diriger les trois premiers mouvements de la Symphonie n° 2 le 4 mars 1895, Gustav Mahler dirigeant l’intégralité de l’œuvre la même année. Cette symphonie gigantesque pour l’époque (environ 1h 20 mn) correspond à la conversion de Gustav Mahler au christianisme et dans ce sens représente de la part du compositeur autrichien une véritable et sincère profession de foi.

par le trio Dali
Durée : 2h 16’ 25’’
FUG 584
www.fugalibera.com
https://www.outhere-music.com
Notation : (5/5)

Le trio Dali (voir article), ce sont trois jeunes musiciens exceptionnels, la pianiste Amandine Savary, la violoniste Vineta Sareika et le violoncelliste Christian-Pierre La Marca, mais c’est également bien autre chose : c’est un trio. Pas trois musiciens juxtaposés placés ensemble pour jouer ensemble, mais trois musiciens ne formant plus qu’un, chacun sentant les deux autres, les pressentant. Et cela donne un trio de complicité, de connivence, d’intelligence, de musicalité et de sensibilité comme on en entend rarement.

Le Consumer Electronics Schows est très certainement devenu le plus important salon consacré à l’innovation en électronique grand public. Lancé en 1967, ce salon se tient tous les ans à Las Vegas au mois de janvier.
Comme chaque année, le comité d'organisation du CES décerne, quelques semaines avant l'ouverture, des récompenses aux produits les plus innovants et performants. La jeune marque chinoise Qat Technology dont nous vous avons parlé il y a peu, a été nominée dans ce concours international pour la saison 2013 dans la rubrique musique dématérialisée.

L’Adagio de la 6^ème symphonie
L’Ouverture de Roméo et Juliette
Par Emile Naoumoff
Durée : 1h 18’ 49’’
Saphir LVC 1174 (www.saphirproductions.net)
Notation : (5/5)

On connaît davantage Tchaïkovski pour ses oeuvres orchestrales que pour ses compositions pour piano, comme ces Saisons, défilé de douze tableautins, un par mois, décrivant un climat (“Au Coin du feu » pour janvier, « Nuits de mai », « Chant d’automne » pour octobre) ou des scènes de genre (“La Chasse » pour septembre, Troïka » pour novembre) correspondant au mois dont il dépeint la caractéristique. Une musique descriptive, certes, mais surtout romantique au possible, lyrique et mélodique. Le pianiste Emile Naoumoff nous fait ressortir toutes les nuances, toutes les vibrations du cœur de l’homme mal dans sa peau et dans son siècle que fut Piotr Ilitch Tchaïkovski. Car ce compositeur fut surtout un artiste qui vivait des émotions avec une extrême sensibilité et les faisait passer au public grâce à une musique habitée de lui-même.

Crée en 2004, la société franco-suisse Mimetism s’était rapidement fait connaître à l’international pour ses électroniques audiophiles haut de gamme, notamment un magnifique ampli stéréo intégré, le 15.2 qui brillait par son apparence dépouillée et sa capacité à s’effacer devant la musique. Puis est venu le temps des blocs de puissance 45.2, du préamplificateur 35.2 et enfin d’un lecteur de CD le 20.1. Aujourd’hui cette gamme est refondée avec trois nouveaux modèles : le préamplificateur PL 342 et les blocs de puissance PA 262 (stéréo) et MP 382 (mono). Ces trois appareils reprennent la même esthétique sobre, mais de bon goût de ses ainés, et ils sont toujours conçus dans le même esprit associant haute technicité et mise au point "à l’oreille".

par l’Orchestre Philharmonique de Munich
dirigé par Sergiu Celibidache
Arthaus Musik (Intégral Distribution)
Durée : 1h 30’
Notation : (5/5)

Anton Bruckner commence la composition de sa Symphonie n°5 en 1875, alors qu’il traverse une intense crise de désespoir. L’œuvre débute d’ailleurs de manière presque funèbre par un thème énoncé au hautbois. Une Symphonie donc bien différente de sa précédente Symphonie n°4 dite « Romantique » où Bruckner d’une certaine manière proposait un vaste tableau sonore rendant hommage au surnaturel et au chevaleresque. Bien différente de cette œuvre, la Symphonie n°5 se caractérise par une recherche constante de la lenteur, accumulant une sourde tension et diffusant constamment un climat lourd proche de l’angoisse et de l’inquiétude.

Exposure fait partie de ces constructeurs britanniques qui jouissent d’une belle réputation pour ces appareils délibérément audiophiles où l’intérieur compte beaucoup plus que l’extérieur. Le 2010s2 Dac n’échappe donc pas à cette règle et réserve en ses entrailles une architecture taillée pour la musicalité. Il n'en oublie pas d’être très complet quant à ses nombreuses possibilités tout en restant "so british".

Naïve
Durée  : 1h  7’’
Notation : (5/5)

Contemporaine de sa Première Symphonie (1907) qui subit un échec retentissant et immérité car l’œuvre est d’une puissance et d’une violence inouïes, la Première Sonate pour piano s’inspire du Faust de Goethe et comporte les trois mouvements traditionnels. Franz Liszt avait en son temps précédé Rachmaninov avec sa Faust Symphonie utilisant dans cette œuvre un effectif orchestral déjà conséquent.

avec Roxane Lebrun
Durée : 1h 9’ 30’’
EPO 60421 (Harmonia Mundi)
Notation : (4/5)

La pianiste Veronika Kuzmina et sa lectrice Roxane Lebrun nous avaient déjà enchantée en nous offrant trois contes d’Andersen sur lesquels, en accompagnement ou lors de petites pauses, la pianiste-compositrice avait posé, comme des moyens supplémentaires de compréhension, des jalons musicaux qui augmentaient, disions-nous, la connaissance intime du texte (voir article). Elles nous reviennent avec un conte russe qu’en France, on connaît peu, mais dont tout slavisant est pénétré jusqu’à l’os, car ses personnages, comme ceux d’Andersen, de Grimm ou de Perrault, sont très hauts en couleurs et ne ressemblent pas à ces héros fadasses que les auteurs actuels, sous couvert de « politiquement correct », se croient obligés d’écrire aujourd’hui.

Nous vous avons déjà présenté l'ampli numérique DDA-100 et le préampli/ampli casque HPA-100 de NuForce. Trois appareils viendront les compléter à terme dans la nouvelle série Home de la marque californienne : l'ampli STA-100 ainsi que deux convertisseurs, l'UDH-100 (650 €) et son grand frère, le DAC-100 (déjà disponible) que nous allons vous détailler ici.