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Audition privée enceintes Sonus Faber Stradivari G2 : deux violons Hifi High-End, un beau concert

Création très luxueuse et exceptionnelle techniquement, les enceintes Hifi Stradivari G2 de Sonus Faber valent bien une belle session d'écoute. Cela tombe bien, nous avons eu la chance de poser deux oreilles attentives sur cette paire d'objets d'art acoustique High-End, dans les locaux de Music-Hall, à Paris.

L'exception violoniste

Nous avions déjà décrit en détails les Sonus Faber Stradivari G2 lors de leur annonce il y a environ un an, mais revenons rapidement sur ces impressionnantes œuvres d'art acoustique. Sans être aussi haut de gamme que le délirant ensemble Sonus Faber Suprema à 800 000 euros, elles se classent parmi les enceintes Hifi d'exception. Sonus Faber oblige, les coffrets, qui évoquent clairement des corps de violons anciens (profil triangulaire), sont conçus en MDF et recouverts d'un très beau placage en bois véritable, appliqué en chevron. Pour notre part, nous avons testé ces enceintes dans leur finition rouge, sans doute la version la plus marquante visuellement.

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Sonus Faber Stradivari G2 17

Ces enceintes se démarquent donc par leur baffle inhabituellement large et par la très faible profondeur de leur ébénisterie. Le tout repose sur un socle en métal (qui intègre un double bornier), avec des pieds de découplage. Chaque Stradivari G2 mesure 1374 x 715 x 428 mm pour pas moins de 63 kg - de beaux bébés donc. Notons que le constructeur conserve, sur ces produits, la fameuse grille souple façon "cordes de harpe", plus esthétique que véritablement anti-poussière. Cet accessoire ne couvrant pas toute la façade mais seulement les haut-parleurs, il se révèle moins élégant que sur les enceintes colonnes plus classiques du constructeur italien, comme les Il Cremonese ex3me.
Outre l'approche luthière, très artistique bien qu’elle puisse être clivante, nous retrouvons ici une architecture audio haut de gamme, pas si atypique au vu du tarif. L'ensemble fonctionne sur une topologie 3,5 voies avec quatre haut-parleurs.

Sonus Faber Stradivari G2 24

Le tweeter est un modèle à dôme DAD (Damped Apex Dome) de 28 mm avec chambre d'amortissement arrière en forme d’ogive et diffuseur tripode, capable sur le papier d'atteindre les 35 kHz. La reproduction des médiums est confiée à un transducteur de 150 mm avec aimant en néodyme, chargé par une double chambre acoustique Intono.
Pour les bas-médiums et les basses, les Stradivari G2 utilisent deux woofers de 260 mm, disposant de chambres ventilées Stealth Ultraflex. L'ensemble est accordé en bass-reflex, avec deux évents verticaux en forme de sabliers. Afin d'optimiser la réponse en fréquences, Sonus Faber se sert du premier woofer pour les fréquences inférieures à 220 Hz et du second woofer pour les fréquences inférieures à 120 Hz. Enfin, le constructeur place au sein de ses enceintes un circuit de filtrage haut de gamme, équipé d'un petit système d'ajustement des basses fréquences LFA (Low Frequency Adjuster), réglable via un jeu de trois connecteurs.

Sonus Faber Stradivari G2 21

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Concernant les données techniques, la marque annonce une bande passante s'étendant de 25 Hz à 35 kHz, une impédance nominale de 4 ohms, mais surtout une sensibilité assez élevée de 92 dB. Sur le papier, les Stradivari G2 ne sont pas très difficiles à alimenter. Sonus Faber recommande tout de même une amplification de 100 à 600 watts par canal, ce qui montre que le constructeur privilégie les grandes pièces d'écoute.

Un coffre impressionnant, les limites d'une pièce

Accueillis très chaleureusement chez Music-Hall à Paris pour une session d'écoute de plus d'une heure, nous avons pu écouter des morceaux de musique de nombreux styles différents, à un volume sonore parfois assez élevé. Nous mettons ces deux points en avant pour rappeler que, malheureusement, les écoutes dans les salons audiophiles et auditoriums sont rarement totalement révélatrices des qualités réelles des enceintes. Pour faire simple, avec les mots de votre serviteur : "toutes les enceintes sonnent bien avec du Norah Jones". Pour vérifier la performance dans les basses et les aigus, la tenue d'une enceinte face aux difficultés, il faut évidemment la bousculer, la pousser dans ses retranchements et non la caresser dans le sens du poil. Outre la pédanterie de certains démonstrateurs considérant que toutes les musiques autres que le classique et le jazz ne sont que du bruit, il est rare d'assister à une démonstration poussant un peu les décibels. Bien sûr, des marques vraiment sûres d'elles comme Genelec n'ont aucun problème avec ces différents concepts. Très bon point pour Music-Hall en tout cas qui nous a offert la possibilité de faire des essais exhaustifs allant bien au-delà de la simple démonstration.

Sonus Faber Stradivari G2 11

Néanmoins, avant de donner nos impressions, il faut préciser que l'écoute ne s'est pas faite dans des conditions optimales, du fait de la taille de la pièce. Bien qu'elle soit particulièrement bien traitée acoustiquement, celle-ci est de petites dimensions (avec un plafond assez bas), ce qui apporte son petit lot de phénomènes indésirables, notamment dans les très basses fréquences. Aucun problème pour la majorité des enceintes, mais l'ensemble Stradivari G2, bien qu’il demeure très performant à distance moyenne, est clairement plus pertinent dans une pièce de très grand volume.
La configuration d'écoute était la suivante : streamer Aurender N30SA ; DAC Accuphase DC-1000 ; préamplificateur McIntosh C12000 ; 2 blocs de puissance mono McIntosh MC830 pour les woofers des deux enceintes ; 2 blocs de puissance mono McIntosh MC611 pour les tweeters/médiums des enceintes.

Sonus Faber Stradivari G2 32

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À l'écoute, difficile de ne pas apprécier le côté très musical et très ample des enceintes. Celles-ci délivrent une restitution très douce mais profonde sur du classique (notamment sur les violoncelles et contrebasses), tout en étant très réactives et particulièrement puissantes sur les genres musicaux modernes. La technicité et la dynamique sont là, certes pas au niveau de ce que nous avons pu expérimenter avec les Genelec 8381A et les Magico M7, mais nous avons clairement affaire à des enceintes d'exception, qui savent manier les nuances. En revanche, l’approche très haut de gamme ne vient pas ici sans aucune coloration notable. Nous avons notamment remarqué une légère brillance sur les voix et quelques petits scintillements.
Au moins, pas d'exagération sonore, les Stradivari G2 sont efficaces sur tous les styles musicaux, même à volume élevé. Il manque un peu de profondeur à la scène sonore, mais il y a de fortes chances que cela vienne du placement des enceintes, trop à l'étroit dans la pièce et pas parfaitement alignées sur le point d'écoute. En effet, le tweeter est très directif (même si cette directivité est assez uniforme), ce qui donne un sweet spot assez resserré. Les détails sont bien présents, mais la séparation des instruments est perfectible en l'état.

Conclusion : pour les oreilles et autant pour les yeux

Si ce duo de Stardivari G2 n'est pas le meilleur que nous ayons pu entendre, Sonus Faber a créé un produit qui coche l'essentiel des cases, en le faisant à sa sauce. Ces enceintes sont très polyvalentes, offrant une restitution équilibrée sans être neutre, ce qui leur confère un certain caractère et beaucoup de vie. Les fondamentaux (détails, ouverture, maîtrise à haut volume) sont très bien respectés, ce qui n'est pas systématiquement le cas sur des produits High-End, loin de là. En bref, un duo qui n'est pas seulement premium, mais techniquement très haut de gamme.

Sonus Faber Stradivari G2 34

Bien sûr, l'intérêt des Stradivari G2 passe selon nous au moins autant par les yeux que par les oreilles. Qui souhaite débourser 50 000 euros uniquement pour le résultat acoustique peut trouver d'autres enceintes qui iront plus loin en termes de performances sonores pures. Mais si l'idée est d'associer luxe, esthétique unique et qualité sonore d'exception, alors ces créations de Sonus Faber sont d'un attrait incontestable.

Les enceintes Sonus Faber Stradivari G2 par ON-mag

Spécifications

  • Type : enceinte colonne passive 3,5 voies
  • Coffret MDF avec placage en bois véritable
  • 1 tweeter à dôme DAD de 28 mm
  • 1 haut-parleur de médiums de 150 mm avec aimant en néodyme et technologie Intono
  • 2 woofers de 260 mm avec charge bass-reflex Stealth Ultraflex : un pour les fréquences inférieures à 220 Hz, un pour les fréquences inférieures à 120 Hz
  • Réponse en fréquences (pas de précision sur la mesure) : 25 Hz – 35 kHz
  • Impédance : 4 ohms
  • Sensibilité : 92 dB
  • Fréquences de coupure : 120 Hz, 220 Hz, 2,2 kHz
  • Amplification suggérée : 100 W – 600 W
  • Dimensions (h x l x p) : 1374 x 715 x 428 mm
  • Poids (par enceinte) : 63 kg
  • Déclinaisons : wengé, rouge, graphite
  • Prix : 50 000 euros la paire

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Sonus Faber

Commentaires (22)

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Commentaire de
  • J'ai eu l'occasion d'écouter des systèmes THDG lors de salons ou en magasin.
    On s'attend à en prendre plein les oreilles.....
    Certes, le rendu est superbe, mais au vu de la débauche de technique, de matos et de prix, je me dis que la différence avec un système déjà qualitatif n' en vaut pas la chandelle.
    Comme vous le soulignez, la mise en œuvre est délicate, ceci expliquant peut être cela.
    Quant au côté premium......je préfère le côté pragmatique au m a tu vu , surtout si ce n'est qu'esthétique 
    • Meme experience pour moi , Il arrive un temps ou ajouter du materiel toujours plus onéreux et exotique ne rend plus justice a l'investissement. Une chaine déjà de qualité, si on aime la musique plus que la quincaillerie, est aussi jouissif.
    • Disons qu'à un moment donné, la qualité ayant atteint les sommets, ça ne sonne pas mieux, mais différent. Du THDG, j'en ai écouté aussi. Mais, la mise en œuvre étant des plus difficile, voir parfois impossible, on en revient à "finalement, les choses simples sont bien souvent les meilleurs". Par exemple, la série JBL Everest DD..., K2 S... sont souvent décevante car leur mise en œuvre est intransigeante, et donc écoute décevante si optimisation loupée. Car, même avec une acoustique idéale, si l'enceinte est prévue pour une acoustique semi-réverberante, forcément, ça n'ira pas, et on dira bof, pas top. Car le constructeur d'enceintes à ses propres pièces d'écoute et il cale ses fabrications sur ce repère là. Il faudrait donc construire un clone de sa pièce pour être dans les mêmes conditions. Sonus faber comme tout les autres ne fait pas ses tests dans un salon basique avec vaisselier, bahut, et mur en placo... 
  • Nadjim Kheniche samedi 11 mai 2024
    Bonjour,
    Pourriez-vous partager votre playlist de test pour que nous, lecteurs, puissions en profiter ?
    Merci d'avance.
    Musicalement,
  • Merci de nous faire part de cette expérience d'écoute !
    Oui la hauteur de plafond doit compter beaucoup sur ces enceintes..
    Super de nous faire rêver !
  • Édouard Dubois samedi 11 mai 2024
    Donc, c'est eu les pédanteur (désolé, mais mot valise entre pédant et puanteur), qui mon écarter des salons et boutique, ciboire.

    Mr Kheniche, l'idée du partage de playlist est une (fausse) bonne idée, mais si vous ne savait pas ce qu'il entendre, cela ne vous apportera pas grand chose, avec des instruments acoustique, il faut s'éduquer l'oreille à reconnaitre ce qui se passent quand on pince une corde, la note continue de sonner, même si le musicien en joue une deuxième, et pareil pour les instruments électriques, une basse ne doit pas couvrir l'extinction d'une note quand le batteur frappe une cymbale, dans le classique cela peut aller jusqu'à la position du soliste, est t'elle aux centre ou légèrement décalé. Maintenant certain pourront vous dire si le violon est un Stradivarius ou un autre, étant un citadin pur souche, je ne fait pas la différence entre un veau et un thon. souvent les titres et interprète sont mentionner, mais il faut connaitre la référence du "disque", dernièrement le groupe DIRE STRAITS a été souvent cité, mais ils ont tellement d'édition avec un nouveau mastering que certaine sont à éviter, en espérant que cela puisse vous aider, sans pédanterie aucune, comme on dit "la connaissance c'est comme la confiture, mois on en a et plus on l'étale".
    • Monsieur Dubois
      Je vous remercie pour vos bons conseils et je ne doute ni de vos oreilles, ni de l'extinction des notes. Je reste aussi persuadé qu'aller voir des concerts, c'est mieux que la hifi.
      Néanmoins, je reste curieux de la playlist qu'utilise Monsieur Fourcadier.
      • Pour la playlist le mieux est d'emmener une paire de vos disques préférés et que vous connaissez par cœur, et si vous prenez une claque......
  • Anonyme Ecrit:
    Je reste aussi persuadé qu'aller voir des concerts, c'est mieux que la hifi.
    Oui et non 

    Oui pour des concerts live acoustiques où l'on peut entendre la couleur des instruments ( pour l'éducation comme dirait Édouard)
    Je serai plus nuancé pour des concerts  où le son est retransmis par des amplis et HP 
    J'assiste en général 2 soirées par mois à des concerts de petits groupes rock/ blues mais je préfère, en terme de qualité, un enregistrement studio aux petits oignons.
    Mais c'est bien souvent un pur bonheur d'y assister 
  • Édouard Dubois dimanche 12 mai 2024
    Bonjour Mr. Anonyme, déjà merci, mais pour mes oreilles apres plus de trente ans d'écoute au casque sur un baladeur, dont plusieurs durant l'adolescence ou l'age bete, avec le volume à '11', mes esgourdes en on pris un coup, dernierement sur un test que je ne retrouve pas, un morceau d'un producteur anglais de Techno a été utilisé, et ce qui doit se passer dans les dix premieres secondes, ce serait déja undique à rajouter à la playlist, il est trouvable sur bandcamp, sinon vous pouvais aussi trouver sur le NET, des auditeurs et meme des ingénieurs son qui propose leur liste de disque à posseder pour ce cas là.
    À M. GuyFourcadier maintenant, bonjour mais si vous compter publié votre playlist, serait t'il possible aussi de preciser les passages qui permeterais d'évaluer les appareils de chacun, si ils possedent ces disques bien sur.
    Ne pas confonde écoute et évaluation, en écoute ma playlist comporterais beaucoup de morceaux qui aux niveau technique ne figurerais pas dans une playlist 'audiophile', mais c'est un réel plaisir de les écouter.
    PS; d'autre journaliste d'ON-mag pourrait faire de meme.
  • Bonjour,

    L'anonyme c'est N. Kheniche. Les affres de la connexion...

    J'entends bien l'intérêt limité d'évaluer avec une playlist qu'on ne connait pas. C'est vraiment par curiosité musicale.

    Pour le concert, j'ai quand même plus de plaisir sur un concert que devant ma chaîne pour le live déjà. Bon, c'est vrai que certaines balance interroge et gâche un peu le son mais la prestation des artistes, s'ils donnent au public, ça reste mieux pour moi. La biere, les copains, l'ambiance...

    Bien sûr qu'en concert acoustique, la question ne se pose pas, surtout dans les salles bien préparée.

    Musicalement,
  • Ce genre de matériel est absolument au delà de mes moyens ! Néanmoins, j'aurais aimé écouter surtout que GuyFou (?) nous dit que l'auditorium (et pas lui-même) avait concocté une play list un brin hors norme ce qui est je suppose rare au sens où ces écoutes se passent en général entre gens du même monde plus souvent "branchés" classique ou voix + acoustique. Je me lâche : intello bon chic bon genre ! Effectivement : je comprends que les lecteurs la réclame, je me joins à eux Pour revenir à l'éternel problème des mix qu'évoque Édouard : il y a de tout et malheureusement du n'importe quoi ! A tel point que le label "HiRes" finit par ne plus dire grand chose dans la mesure où les sites diffusent allègrement des mixs bien foireux ! Il devient difficile de trouver la diffusion de l'enregistrement "original" vendu à la sortie initiale du disque (LP ou CD) et bien des re-masterisations n'apportent RIEN, voire dégradent, ces morceaux que nous avons adorés, nos madeleines de Proust... Que celles ci soient attribuées aux "têtes pensantes ou aux leaders" des groupes initiaux ne change pas grand chose. Pour ce qui est de concerts versus écoute de salon : l'idéal et de loin reste le "live" proprement enregistré ! Gaffe quand même, l'enthousiasme aidant au "NAF" (Neigbors Acceptance Factour" avec Neigbors = Voisins ! Quand ils avaient le bon matos à disposition (et les Zartistes en forme) les ingé's du son des Doors, Joplin et zautres Rolling Stones n'étaient pas des manches quand même ! Quant au plaisir et à l'adrénaline immédiats : j'adhère à l'opinion de JPAC car y être reste un moment de "communion" avec les autres participants ce qui est précieux même si le groupe n'est pas au top. Le phénomène est très répandu en Bretagne, voire élevé au rang de tradition. Peace Audiophiles.
    • Tu parles des remasterisations et de leur qualité.
      Si tu peux consulter mon dernier commentaire (BO 9000) a ce sujet.
    • Juste en passant, le hi-res n'est pas un certificat de qualité, mais juste une bande passante à respecter sur un format supérieur au CD. Un mixage pourri peut très bien être restitué entre 7 et 40khz en 24bits/96khz, ça n'en fera ressortir que plus de défauts. Et à l'inverse, un  simple 20-20khz 1bit/44khz pourra faire dresser les poils des bras de plaisirs... 
  • Music Hall propose de beaux et bons matériels. Mais l'émotion n'est pas toujours au rendez-vous pour autant. Je suppose que l'écoute pour OnMag s'est faite sans passage de l'aspirateur par la femme de ménage... (petit souvenir personnel).
  • Édouard Dubois dimanche 12 mai 2024
    Bonjour OAUM, JPAC, M. Kheniche et autres anonymes, j'attendais ton intervention JPAC, qui à toujours défendu que le mieux c'est de apporter ses CD, OUAM si ce problème de remasterisassions touche surtout le Rock, la Pop, elle s'infiltre aussi dans celui d'ancien album de Jazz, par contre je posse de trois version de l'album 'Kind of Blue' de Miles Davis, un préssage japonais, l'édition 'Legacy' et le SACD sortie chez Mobile Fidelity, et bien c'est trois mastering diffèrent, tous heureusement écoutable, mais quel est celui qui se rapproche le plus de l'enregistrement initial, je ne parle pas du LP sortie à l'époque, qui risque d'être diffèrent selon le pressage d'un pays à l'autre, Miles Davis préférait la version MONO qui il me semble n'a jamais été sous une autre forme que le LP MONO d'époque, même pas en SACD qui permais ce format pourtant, tout comme l'enregistrement trois canaux dont certains vinyle et CD actuel n'est lui aussi jamais été édité. M. Kheniche, pour les concerts, souvent les prix, surtout si on y vas souvent peuvent faire mal au portefeuille, et pour en rester au format physique, on peut faire le choix de ce que l'on a envie d'écouter. Alors que la marque aux yeux des audiophiles n'est pas synonymes de musique électrique ou électronique, c'est une bonne chose que de temps en temps les boutiques pensent que tout le monde n'écoute pas du classique, ou du jazz, ce qui pour certain est déjà incompréhensible, pour l'anecdote, sur un salon au Québec, alors que des écoutes dans une des salles finissait et que les audiophile présent on commencer à discuter entre eux, un coupe entre et demande si il peuvent passer "Personal Jesus" de Depeche Mode, ce que a fait la personne responsable sur place, mais qui a fait fuir tout les idiophiles, mais en même temps de nouveau auditeurs sont rentrés, c'est aux boutiques de prendre leurs responsabilités concernant ces potentiels clients.
    • Pour l anecdote, j'ai été dans une autre vie, vendeur dans un auditorium (moyenne gamme) et avait emmené quelques cd perso dont le premier disque d'Indochine à sa sortie.
      Ça n'a pas loupé, j'ai eu droit de la part de certains clients a : 
      " Vous écoutez ça, vous ? " Dun air condescendant 
      A ce que je vois, des décennies plus tard , ça n'a pas trop l'air d'évoluer 
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