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Test Astell & Kern Kann Alpha : le baladeur audiophile de la surpuissance pour une expérience sonore très technique

Astell And Kern Kann Alpha test ONmag 2

Troisième modèle de la gamme Kann d'Astell & Kern, le Kann Alpha est un baladeur connecté qui ne fait pas dans la demi-mesure : lourd, épais, doté d’une puissance de sortie impressionnante. Il constitue certes une version plus "raisonnable" du titanesque Kann Cube, mais il compte bien montrer la même aisance sonore, que ce soit dans l'univers de salon (en DAC/ampli casque) ou dans le cadre d’un usage purement nomade.

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Astell & Kern Kann Alpha

Type: baladeur audiophile connecté
L'avis d'ON-Mag : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleue(4,5/5)
Prix : 1 200 euros 

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Lingot d'aluminium à la mode luxe

Les habitués de la marque Astell & Kern le savent, le constructeur soigne la forme de ses produits à l'extrême. Le châssis entièrement usiné en aluminium est ici un petit bijou du genre, très luxueux malgré son épaisseur.

A&K réutilise une recette éprouvée, à savoir l'intégration d'une molette de volume sur la tranche droite et de trois discrets boutons de navigation sur la tranche gauche. Aussi brut qu'élégant, l'Astell & Kern Kann Alpha ne souffre d'aucun défaut de fabrication, d'aucun petit point laissé au hasard.

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Son allure générale ne l'empêche pas d'afficher une belle prestance, une présentation tout en angles et en chanfreins, particulièrement agréable. Mention spéciale pour l'encoche contenant la molette, creusée en forme de A à l'image du logo de la marque. Ce design est d'autant mieux pensé qu'il s'accorde avec une ergonomie très simple mais efficace. L'épaisseur du châssis, associée à un écran tactile de seulement 4 pouces, permet de manipuler facilement le baladeur, même d'une seule main. Clairement, le Kann Alpha est bien plus proche d'un vrai baladeur que ne peut l'être le monstrueux Kann Cube.

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Sur cet appareil, le constructeur introduit enfin la connectique jack 4,4 mm (symétrique) dans sa gamme de baladeurs, tout en conservant la prise 2,5 mm et le classique connecteur jack 3,5 mm (asymétrique). Cette connectique peut également être utilisée en sortie Ligne analogique, ainsi qu'en sortie audionumérique optique (format Toslink). Enfin, la face inférieure du baladeur abrite quant à elle un port d'extension pour carte micro SD (permettant d'étendre les 64 Go seulement de mémoire interne), ainsi que la prise USB-C pour la recharge, le transfert de fichiers (depuis PC/Mac) et le fonctionnement comme DAC USB externe.

Ergonomie Android restrictive, simple et efficace

L'expérience connectée A&K implique une vision assez spartiate des choses, ce qui ne plaira pas à tout le monde. L'OS est ainsi une version modifiée/simplifiée à l'extrême d'Android 9, se présentant sous la forme d'un simple lecteur, avec quelques options avancées, dont le menu déroulant Android (en balayant depuis le haut de l'écran vers le bas). À ce titre, il n'y a pas de Playstore intégré ni autre App store. Néanmoins, quelques applications de streaming sont disponibles en standard et les autres peuvent être installées en copiant des fichiers d'installation .APK depuis un PC, ce qui permet une expérience connectée de la musique.

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Propulsé par une mystérieuse puce quadricœur, l'Astell & Kern Kann Alpha offre une expérience utilisateur suffisamment fluide, même si elle n'est pas aussi impressionnante que sur les Fiio M11 et Fiio M15. Que ce soit avec le lecteur local ou les applications de streaming, nous n'avons pas eu d'écran figé ou d'importantes latences. Seuls quelques micro ralentissements sont à noter. Les baladeurs de la marque tiennent en général très bien sur la durée, nous espérons donc que ce sera ici aussi le cas.

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Annoncée à 14 h 30 (gain bas en lecture de fichiers FLAC 16 bits), l'autonomie de la batterie de l'A&K Kann Alpha est extrêmement dépendante du volume sonore. Si les 14 h 30 sont effectivement atteignables en gain bas, le passage à des casques de salon (gain moyen et haut), en particulier sur sorties symétriques, fait vite chuter l'autonomie à 10 h (gain moyen et volume à 50 % en jack 4,4 mm) voire autour de 5 h dans les configurations les plus énergivores (gain haut en jack 4,4 mm). Il faut également noter que la recharge est assez lente : elle nécessite entre 3 h 30 et 5 h selon le chargeur.

Riche, puissant et intransigeant

Les circuits de l'Astell & Kern Kann Alpha intègrent une architecture en Dual Dac (un convertisseur par canal) d’ES9068AS, une puce de dernière génération. Cette disposition, secondée par l'amplification toujours très neutre des modèles Astell & Kern, permet à la marque de livrer un baladeur à la technicité extrême et à la linéarité quasi totale.

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À l'écoute, quel que soit le casque ou les écouteurs ciblés, le Kann Alpha délivre une sonorité d'une rare puissance. Sans avoir l'agressivité des anciens convertisseurs Sabre, l’ES9068AS sait être extrêmement tranchant et sec si le morceau l'exige. Oubliez la rondeur d'un modèle comme l’iBasso DX160 ou le chant légèrement porté sur les médiums du Fiio M15, le Kann Alpha est intransigeant sur le plan de la fidélité des timbres. Grâce à cela, il propose un niveau de détails absolument hors du commun et une scène sonore qui, si elle n'est pas aussi étendue que ce que proposent les meilleures références Fiio, possède une profondeur et une focalisation des instruments exemplaires.

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Le son du Kann Alpha est d'autant plus impérial qu'il ne se laisse jamais déborder, ne serait-ce qu'un peu, par les casques les plus coriaces. Son importante puissance de sortie, particulièrement en sortie symétrique, lui permet de dompter le Sennheiser HD800, le T+A Solitaire P, l'antique AKG K340, voire le très exigeant Hifiman Susvara.

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Que ce soit sur sa puissance de sortie ou sa sonorité, le Kann Alpha cultive sa personnalité intransigeante mais musicale. Difficile de faire un baladeur plus révélateur des mauvais mixages. Les adeptes de sonorités "vinyles", un peu chaudes, seront difficilement emballés par cet appareil. En revanche, ceux qui recherchent une neutralité maîtrisée, sans aucune limite de puissance, seront aux anges, car ce modèle réussit totalement son pari.

Bien qu'imposant et bénéficiant d’une autonomie restreinte, l'Astell & Kern Kann Alpha est peut-être bien le Kann de la maturité, celui qui, par ses petits compromis et ses petits ajustements, peut être vraiment considéré comme un système audiophile complet et sans limite, à la fois très bon baladeur et DAC/ampli casque de bureau.

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Notre avis

  • Construction :etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orange (5/5)
  • Polyvalence : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
  • Ergonomie :etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile demi orange (4,5/5)
  • Qualité Technique :etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleue (5/5)
  • Musicalité :etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile grise(4/5)
  • Intérêt :etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleue(4,5/5)

Spécifications

  • Type : baladeur audiophile connecté
  • Ecran 4,1" - 720 x 1280 pixels
  • OS : Android 9.0
  • Mémoire interne 64 Go
  • Port micro SD
  • Puce quadricœur
  • DAC : Dual DAC ESS ES9068AS
  • Lecture : PCM 32 bits/384 kHz, DSD256, MQA
  • Rapport signal/bruit : 116 dB (à 1 kHz) en asymétrique et 117 dB en symétrique
  • Diaphonie : -128 dB (à 1 kHz) en asymétrique, -136 dB en symétrique
  • DHT + bruit : 0,0003 % (à 1 kHz) en asymétrique, 0,0005% en symétrique
  • Puissance de sortie : jusqu'à 12 V RMS en symétrique, 6 V RMS en asymétrique ; réglage du gain 3 positions
  • Sortie : jack 3,5 mm (asymétrique), jack 2,5 mm et jack 4,4 mm (symétrique) et optique (via prise jack 3,5 mm)
  • Connecteur USB-C (recharge et fonction DAC externe)
  • Bluetooth : prise en charge des codecs SBC, AAC, AptX, AptX HD et LDAC
  • Autonomie : 14 h 30 (en FLAC 16 bits et réglage du gain sur bas)
  • Recharge en 3 h 30 (via fast charging 9 V/1,67 A) ou 5 h (5 V/2 A)
  • Dimensions : 68,3 x 117 x 25 mm (l x h x p)
  • Poids : 316 g
  • Prix : 1 200 euros



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Astell & Kern

Commentaires (8)

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Commentaire de
  • Édouard Dubois samedi 6 mars 2021
    À vouloir mettre des prises casque un peu partout le baladeurs ressembleront bientôt à une tranche de Gruyère. C'est du numérique pourquoi vouloir le son vinyle, les constructeur n'ont que à rajouter un effet vinyle, avec craquement, pleurage et scintillement, que de souvenir avec le vinyle voilé. Pour l'autonomie prévoir l'achat d'un powerbank, on en trouve des bien plus mince que le lecteur, pas de poche de chemise qui pend.
    • Un an après, je ne sais pas si vous l’avez constaté mais de plus en plus de titres ( digitaux en streaming ou sur CD) inclus des parasites et des crachements comme si c’etait dès enregistrements réalisés sur vinyle…
      Effectivement c’est incompréhensible alors que les avantages du numérique bien traité sont indubitables, la preuve c’est que tous les enregistrements sont désormais réalisés en numérique, l’edition d’un vinyle étant effectuée à partir de tels fichiers sources…
      Phénomène de mode, nostalgie, plaisir du format, de poser celui-ci sur la platine, de le voir tourner, de devoir le retourner, attrait de la pochette grand format,  etc…
  • J’ai testé et rendu cet appareil qui est effectivement en mesure de driver des casques exigeants mais son rendu sonore n’est pas aussi liquide qu’un SA700 (par exemple). Par ailleurs la compatibilité avec Tidal n’est que partielle et il n’est pas possible de profiter de la qualité Master hors connexion. Dommage un effort a été fait sur le prix.
  • Beaucoup trop cher ...
  • Oui! trop cher et pas pratique ces trucs ...

    Si on est vraiment dans le treep autant prendre un Cayim avec ses modules.

    Vivement que Sony nous démocratise le numérique! Cela fait 10 ans que ca dure!

    • Malheureusement Sony refuse d’utiliser des techniques standard et éprouvées. Résultat, leurs baladeurs sont relativement merdique surtout en qualité de son...

      Il est impressionnant de voir les performances ridicules du WM1Z (pourtant plus de 2000€) par rapport à des solutions à quelque centaines d’euro... c’est pas pour tout de suite que Sony renversera le game.
      • Édouard Dubois mardi 9 mars 2021
        Sur ce point SONY me rappelle un peu la marque à la pomme, il avait ses propres carte mémoire, qui bien sûr aucune autre société avait voulu et il se retrouve a promouvoir son propre "obsolétisme", et si on achetait un "smartphone" de la marque ou une PSP, cela revenait très cher, 75 euros une Mᴇᴍᴏʀʏ Sᴛɪᴄᴋ de 4 Giga (à l'époque c'était parmi les plus grosse, il y avait juste une seule au dessus mais à un prix provoquant un AVC) alors que l'on pouvait trouver pour moins cher des SD de même capacité.
  • J'ai un AK100-II vieux de 5 ans qui marche toujours parfaitement et fait mon bonheur. Et quand je le compare à ma chaine casque de salon (Daphile sur PC dédié, Dac SMSL M300 et ampli tube class A) ben je me dis ... qu'il est vraiment bien !
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