Durée : 1h 2’ 55’’
Mister productions (Harmonia Mundi)
www.ibrahimmaalouf.com
Notation : (4/5)

C’est un beau disque que ce quatrième CD que nous a concocté le trompettiste Ibrahim Maalouf, avec sa curieuse trompette qui joue aussi des quarts de ton. C’était pour illustrer un film muet de René Clair, « La Proie du vent » que, je dois l’avouer, je n’ai jamais vu, mais qui date de 1927 et raconte les malheurs d’un pilote qui doit atterrir dans le parc d’un château et qui tombe amoureux de la châtelaine, d’où complications.

par Les Ombres
dirigées par Margaux Blanchard et Sylvain Sartre
Durée : 51’
AMY 035
www.ambronay.org (Harmonia Mundi)
Notation : (5/5)

J’avais déjà chroniqué le premier CD que Les Ombres avaient consacré à François Couperin, le Concert chez la Reine, (Apothéose de Lully) avec prononciation restituée, qui m’avait subjuguée (voir article). Les revoici, avec un coffret contenant Les Nations, quatre sonates, que Couperin appelle « sonades » et suites de simphonies en trio. L’intelligence, la finesse, la subtilité des Ombres, et notamment de ses deux directeurs artistiques, la gambiste Margaux Blanchard et le flûtiste Sylvain Sartre, ont été de varier les trios en jouant avec les possibilités qu’offraient, outre le clavecin de Nadja Lesaulnier, les trois violonistes, les deux hautboïstes, la bassoniste, le joueur de théorbe, d’archiluth et de guitare, ainsi que l’autre joueur de flûte traversière que compte le groupe.

Durée : 43’ 15’’
Meta 064
www.metarecords.de
Codaex
Notation : (3,5/5)

La chanteuse helvétique Marianne Keel raconte dans des chansons en demi-teinte les petites choses de la vie, presque indicibles, quelqu’un qui sourit, un soupir sur la colline, les rêves, la solitude, l’amour, d’une voix un peu blanche et comme désincarnée. On est ailleurs.

Durée : 43’ 18’’
MJR 048
www.moonjune.com
www.mahoganyfrog.com
Notation : (3,5/5)

Cette grenouille acajou (Mahogany Frog) est un quartet canadien qui nous vient du Manitoba. Des guitares et des claviers pour Graham Epp et Jesse Warkentin, une guitare basse pour Scott Elenberger et la batterie à Andy Rudolph, ces deux derniers étant chargés aussi des bidouillages électroniques, et ça ne manque pas.

Durée : 1h 13’ 31’’
MJR 047
www.ligrotrio.com
www.moonjune.com
Notation : (4/5)

Avec cet album, Dictionary 2, nous partons pour l’Indonésie. Vous ne vous plaindrez pas qu’on reste à la maison. Le groupe qui joue est le trio Ligro, le guitariste Agam Hamzah, le batteur Gusti Hendy et Adi Darmawan à la guitare-basse.

I Barocchisti Diego Fasolis
Decca (Universal)
Durée : 1h 20’28’’
Noation : (5/5)

Qui était Agostino Steffani  (1654-1728) ? Un compositeur d’opéras célèbre en son temps qui se doublait d’un diplomate présent à la cour de Hanovre. C’est à Johann Kaspar Kerll qu’il doit sa formation musicale notamment pour l’orgue et la composition.

Aparté (Harmonia Mundi)
CD 1 : 1h 3 ’40’’ CD 2 : 1h 3’ 56’’
Notation : (5/5)

Bien qu’on ne connaisse de Jacques Duphly que les œuvres composées pour le clavecin, il semble bien qu’il ait également composé pour l’orgue puisqu’il est titulaire dès l’âge de dix-sept ans de l’orgue de la cathédrale d’Evreux et à dix-neuf ans de celui de Saint-Eloi à Rouen.

Durée : 1h 11’ 42’’
par le Cappella Mediterranea
dirigé par Leonardo Garcia Alarcon
Ambronay AMY 034 (Harmonia Mundi)
Notation : (5/5)

Pour réunir Astor Piazzolla et Claudio Monteverdi sur un même CD et les interpréter l’un comme l’autre avec les mêmes artistes, aussi bien ceux qui sont des habitués de la musique baroque que le bandonéoniste William Sabatier, il fallait être singulièrement audacieux, et monsieur Leonardo Garcia Alarcon ne manque pas de souffle.

© Accent Tonique

C’est dans le quatrième arrondissement de Paris que la Simphonie du Marais, pour fêter son vingt-cinquième anniversaire (1987-2012) s’était installée le 6 octobre, avec, au menu, les Musiques festives à la cour du roi-Soleil. Et c’est dans l’église luthérienne des Billettes, grâce à l’obligeance du pasteur Joly et à sa remarquable ouverture d’esprit, que ce concert a pu avoir lieu. Soulignons sa grandeur d’âme, car accueillir, quand on est protestant, un concert en l’honneur de l’auteur de la révocation de l’Edit de Nantes, prouve que l’Evangile, pour lui, ce n’est pas de l’hébreu, comme disait le mécréant Brassens.

© Accent Tonique

Pour fêter ses vingt-cinq années d’existence (1987-2012), la Simphonie du Marais (www.simphonie-du-marais.org) d’Hugo Reyne a choisi le quartier du Marais pour créer un festival de trois jours intitulé la Simphonie dans le Marais. Et justement, ce vendredi 5 octobre, il y avait du Marin Marais au programme.