Durée : 46’ 7’’
TVQEP081012
www.elcomunero.fr
L’autre distribution
Notation : (5/5)

Ce CD du groupe El Comunero est bien davantage qu’un disque de souvenirs ou de mémoire envers l’héroïque République espagnole, et Dieu sait combien elle nous est chère. C’est aussi un beau disque susceptible de dynamiser la jeunesse lors des luttes présentes et à venir.

Photo © Bertrand PICHENE-CCR Ambronay

La soirée du vendredi 28 s’annonçait sous les meilleurs auspices après une journée ensoleillée. Pensez donc ! « Il Divino Mozart », dans l’abbatiale d’Ambronay. Il y a, comme ça, des noms qui vous préparent l’oreille et s’il est vrai que le silence qui suit Mozart est encore du Mozart, comme disait Sacha Guitry, on peut dire que les secondes qui le précèdent en sont aussi.

Durée : 1h 9’’
MJR 045
www.moonjune.com
Notre avis : (3,5/5)

Le guitariste indonésien Tohpati (de son nom Tohpati Ario Hutomo) est un sacré guitariste virtuose. Avec son groupe Bertiga, formé du bassiste Indro Hardjodikoro, à la guitare-basse, aussi virtuose que lui et du batteur Adityo Wibowo, dit Bowie, pas paresseux du tout, il nous offre dix compositions qui chauffent la salle.

Durée : 49’
Moonjune MJR046 (www.shtgn.com, www.moonjune.com)
Notation : (4/5)

C’est un sextet au nom bizarre, Sh.tG.n, mais qui peut se prononcer Shot Gun. Il nous vient de Gand (de Ghent, si vous préférez), en Belgique. Ils jouent un rock qu’ils définissent comme hérétique néo-médiéval, carnavalesque, folk, métal, jazz-rock d’opposition.

Durée : 1h 41’’
FA 568 (www.fremeaux.com)
Notre : (4,5/5)

Avec son nouvel album, Remembering Song, le grand clarinettiste de jazz Evan Christopher fait très fort en nous remémorant, à nous, la ville et l’esprit de New Orleans, sans jouer du new orleans.

par les Phil’art’cellistes
(Jean-Claude Auclin, Pauline Bartissol, Marion Gailland, Renaud Guieu, Karine Jean-Baptiste, Jérémie Maillard, Clémentine Meyer, Nadine Pierre, Jérôme Pinget, Daniel Raclot, Nicolas Saint-Yves)
Durée : 1h 6’ 40’’
LVC 1186 (www.saphirproductions.net)
Notre avis : (4/5)

sur piano Pleyel 1843
et pianino Pleyel 1834
Durée : 1h 4’ 23‘’
Paraty 112 110 (Intégral)
Notre avis : (4/5)

C’est sur un piano Pleyel de 1843 et sur un pianino de voyage Pleyel 1834, donc sur des instruments semblables à ceux qu’utilisait Frédéric Chopin, que Knut Jacques a enregistré le programme Chopin de ce CD. Et c’est précisément dans le salon Pleyel de l’hôtel Cromot du Bourg dans le neuvième arrondissement de Paris que cela s’est passé, comme une sorte de clin d’œil à Frédéric Chopin puisque c’est là qu’il donna son premier récital public le 26 février 1832.

® Accent Tonique

L’abbaye d’Ambronay, tout en restant un centre cultuel est aussi le siège du centre culturel de rencontre qui organise, entre autres, le festival d’Ambronay (du 14 septembre au 7 octobre), l’un des plus prestigieux qui soient dans le domaine de la musique baroque. Cette année, le festival était placé sous l’égide des métamorphoses. Celles d’Ovide (Daphné, Ariane, Galatée, par exemple) avaient leur part car elles ont fait l’objet, durant la période baroque, de l’attention des plus grands compositeurs qui les ont illustrées.

Vol. 1.
Orgues de Bohol : Loay, Loboc, Baclayon
Durée : 1h 10’ 45’’
CD Gallo 1361 (www.vdegallo.ch)
Notre avis : (4/5)

Ce coffret de quatre CDs bien remplis nous présente les orgues historiques des Philippines. Une série de CDs qui ne pourront que réjouir, et ils sont plus nombreux qu’on ne le pense, les fans d’orgue. Avec ceux-ci, dont la plupart d’entre nous n’ont jamais entendu parler, les voici en plein exotisme, car ils s’agit d’orgues baroques espagnols, parfois en bambou, souvent avec des sonorités très différentes de nos orgues européennes. Et avec des répertoires, eux aussi, locaux pour la plupart.

par Pierre-Laurent Aimard
Deutsche Grammophon (Universal)
durée : 1h 19’ 46’’
Notre avis : (4/5)

Claude Debussy  s’attelle à son premier Livre de Préludes  vers 1908 ou 1909 et met un point final à sa composition entre le 7 décembre 1909 et le 4 février 1910. Si le compositeur de « La Mer » rend un hommage explicite à Chopin dont il est un admirateur fervent, il n’en demeure pas moins que ces douze Préludes sont le reflet évident de son génie évocateur capable de peindre en musique les  mystères de l’univers secret qui nous entoure.