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10 caissons de grave à l'essai : pour de vraies basses jusqu'à l'infragrave en Home Cinéma et Hifi

Subwoofer comparratif ONMagFR

Malgré toute leur bonne volonté, les enceintes HiFi et Home Cinéma classiques savent difficilement reproduire les fréquences les plus basses. Celles que l’on retrouve en nombre sur les bandes-son cinéma dans le cadre des vrombissements, explosions, tremblements de terre et autres crashes d’avions. Ce sont les lois de la physique : pour reproduire chez soi ce type de son, il faut bouger de l’air, beaucoup d’air. Seules de grandes membranes chargées correctement et alimentées généreusement en watts en sont capables. Quelques très grandes enceintes acoustiques haut de gamme possèdent certes ces capacités, mais nous parlons là de produits exceptionnels éloignés des ressources financières de la plupart d’entre nous. Aussi, en général, la solution la plus évidente, la plus économique est-elle donc d’ajouter un caisson de basses à son système.

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Les modèles à l'essai

De l’intérêt du ".1" dans un Home Cinéma

Sur une bande-son multicanal, il y a toujours un canal dédié aux effets sonores dans le grave et l’infragrave, les fréquences que l’on ressent plus qu’on ne les entend. C’est le ".1" d’un 5.1 ou d’un 9.1.6. Il est aussi appelé canal "LFE " pour Low Frequency Effects. Cette sortie mono est destinée au caisson de basses ou subwoofer. Il arrive qu’elle soit doublée pour vous permettre d’installer deux caissons. Le plus souvent, il ne s'agit que d’un simple doubleur de sorties. Néanmoins, sur les amplificateurs home cinéma les plus perfectionnés, il est possible de régler indépendamment les deux sorties, et donc deux caissons distincts.

En ce qui concerne la connectique de l'autre côté, les caissons de basses disposent soit d’une entrée mono LFE, soit d’une entrée classique stéréo, voire des deux possibilités. Il faut utiliser prioritairement l’entrée LFE lorsqu’elle existe. Dans le cas d’une entrée stéréo, le câble mono pourra être raccordé indifféremment à l’entrée gauche ou droite. Parfois, seule l’une des deux est adaptée, mais c’est alors inscrit clairement.

Des technologies différentes pour un même objectif

Les techniques de conception des caissons de basses sont les mêmes que celles des enceintes acoustiques : clos ou avec évent, dispersion vers l’avant, l'arrière ou vers le sol. Les dimensions des membranes des woofers utilisés vont de 16,5 cm à 38 cm de diamètre, voire un peu plus. Mais il n’y a pas que le diamètre qui compte. La conception même du woofer est importante : matériaux de la membrane, diamètre de la bobine, capacités de débattement maximal de l'équipage mobile. On rencontre également des caissons disposant d’un radiateur passif, c’est-à-dire une membrane de haut-parleur non motorisée et non alimentée. Elle se déplace de concert avec la membrane du woofer actif pour multiplier la surface émissive et donc le niveau sonore théorique.

Toutes ces possibilités combinées donnent des caissons de basses aux résultats sensiblement différents. Pourtant, l’objectif est le même : reproduire les fréquences graves les plus basses, avec le niveau le plus important possible, le tout avec minimum de distorsion audible. Certains caissons descendent plus bas, certains procurent plus de niveau sonore, d’autres sont plus secs que traînants, et vice-versa.

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dossier caisson de grave

Les caissons de basses sont aujourd’hui de plus en plus performants

D’après notre expérience, nous pouvons affirmer que les fabricants ont fait beaucoup de progrès ces dernières années. Avec le développement des appareils home cinéma dans les années 1990, le caisson de basses est devenu grand public. L’offre était alors réduite et peu de caissons étaient réellement performants. Dans des gammes de tarifs accessibles, mis à part quelques réussites, le rendu était souvent brouillon, avec peu de tenue en puissance et un infragrave timide. Les fabricants ont travaillé le sujet en revoyant la rigidité des caissons, la conception même des subwoofers et les matériaux employés, mais aussi la partie électronique. Les amplificateurs embarqués sont beaucoup plus puissants tout en étant plus compacts grâce à la classe D. L’emploi de DSP pour le traitement du signal est de plus en plus courant afin d’adapter le signal entrant aux caractéristiques exactes et aux capacités du caisson.

Cela nous amène à dire qu’aujourd’hui, il y a très peu de caissons de basses contre-performants. Tout ceux passés entre nos mains et nos oreilles dans les cadres des tests de ce guide répondent aux besoins d’un home cinéma moderne. Certains sont plus ceci ou plus cela - replacé dans le contexte du prix bien entendu. Assurément, il est désormais difficile de tomber sur un mauvais produit, ce que l’on ne pouvait pas écrire il y a quinze ou vingt ans.

À travers les dix caissons de grave actifs que nous avons testés, de 400 à 2500 €, vous devriez sûrement trouver le modèle qui convient à vos attentes et à votre budget. De plus, la signature sonore étant assez semblable pour une marque donnée, en sélectionnant d’autres modèles chez un même fabricant, cela vous offre un éventail quasiment sans limite. Enfin, il est parfois plus intéressant de doubler un caisson aux performances "moyennes", surtout si les caissons sont répartis dans la pièce, plutôt que d’en acquérir un "gros". Le résultat n'est pas garanti par avance, mais c’est une possibilité à ne pas négliger.

Nos conditions de test

Nous avons testé les dix caissons dans la même situation correspondante à un usage classique, dans une pièce semi-traitée. L’amplificateur utilisé était le Marantz SR6013 que vous trouverez également en test ici. Chaque caisson a été positionné à la même place et rodé durant quelques heures de façon brute. Puis nous avons appliqué la calibration Audyssey de la même façon afin de corriger les défauts inhérents à la pièce avant les écoutes. Même si nous reconnaissons que les conditions n’atteignaient pas la perfection, tous les caissons sont partis à égalité, et c’est bien là le plus important. Nous avons utilisé les extraits suivants : l’ouverture de "Jurassic Park" en BD UHD (DTS:X), quelques extraits du Blu-ray de démo Dolby Atmos, ainsi que la célèbre poursuite sur l’autoroute du Blu-ray "The Island" (DD5.1). Pour la musique, ce furent nos morceaux habituels en ALAC lus via un lecteur réseau Roon et notre playlist favorite sur Tidal, lue directement par l’ampli home cinéma Marantz.

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