Skip to main content
PUBLICITÉ

L'iconoclaste Nothing dévoile ses écouteurs true wireless Ear (Stick) : des AirPods en mode transparence

Nothing Ear Stick 2

Nothing avait largement marqué les esprits en 2021, grâce au design intrigant de ses écouteurs à réduction de bruit, ainsi qu'à une campagne marketing extrêmement bien rodée. Sans bouleverser le marché, les Ear (1) ne manquaient techniquement pas d'intérêt, se montrant de qualité au moins égale aux Huawei FreeBuds 4i et autres Oppo Enco Free 2. Changement d'orientation avec ces nouveaux Ear (Stick), qui délaissent la disposition semi-intra pour une forme ouverte, à la manière des Apple AirPods 3.

LA SUITE APRÈS LA PUB

Les entrailles au grand jour, les oreilles au grand air

Adoptant un design avec tige assez proche de celui des Ear (1), les Ear (Stick) misent une fois encore sur une transparence quasi totale du châssis. Seule la chambre acoustique est opaque. L'approche est assez simple, mais globalement réussie, bien que clivante. Surtout, par rapport à leurs aînés, les Ear (Stick) se sont allégés, passant de 4,7 g à 4,4 g. Un simple détail sur le papier, mais tout compte lorsque nous parlons d'écouteurs zéro fil.

Nothing Ear Stick 8

Pour la résistance aux éléments, Nothing évoque une certification IP54, ce qui est un peu au-dessus de la moyenne (généralement IPX4, moins adaptée aux poussières donc).
Le point le plus marquant de ces écouteurs est sans aucun doute la boîte de charge, au format tubulaire. Assez déroutante, celle-ci mise une fois encore sur la transparence de l'ensemble, ainsi que sur un système d'ouverture rotatif plutôt intrigant. Nothing précise que ce type d'ouverture est plus sécurisant pour les écouteurs, puisqu'une chute ne suffit pas à ouvrir la boîte et à faire choir les écouteurs. À l'inverse, une ouverture à une main est très simple. Cette forme implique un certain encombrement, ainsi que l’absence de charge par induction.

Nothing Ear Stick 1

Côté ergonomie, les Nothing Ear (Stick) délaissent le système de tapotements et de balayage du doigt (volume) pour un système façon AirPods Pro, à savoir des pincements sur la tige, laquelle renvoie un retour haptique. Il est possible de naviguer entre les pistes, mais également de contrôler le volume, voire de faire appel à un assistant vocal.

LA SUITE APRÈS LA PUB

L'épreuve du format ouvert

On le sait bien, le principal problème des écouteurs boutons (ouverts) reste la réponse dans le bas du spectre, généralement peu étendue. Plusieurs méthodes existent pour pallier cela, que ce soit en améliorant la membrane, la charge, ou encore en optimisant les moteurs. Ici, Nothing passe à un transducteur spécial de 12,6 mm de diamètre, épaulé par les "meilleurs aimants du marché". Un système intégré permet même aux écouteurs de s'adapter à la forme du canal auditif du porteur, afin de conserver une réponse en fréquence constante.

Il est également possible de modifier la signature sonore des écouteurs, via un égaliseur (seulement 3 bandes) fourni avec la nouvelle application dédiée, Nothing X. En plus de cet égaliseur, celle-ci permet d'accéder à un réglage des commandes, à l'activation d'un mode basse latence (120 ms de latence) et à diverses options ergonomiques. Pour les possesseurs du téléphone Nothing Phone (1), toutes ces fonctions sont intégrées de manière native.

Nothing Ear Stick 5

Côté connectivité, rien de surprenant. La puce Bluetooth 5.2 utilisée ne supporte que les codecs SBC et AAC. Le support du Bluetooth LE Audio n'est probablement pas au programme. En revanche, un appairage rapide Google Fast Pair est de la partie.
Si aucune réduction de bruit active n'existe de par le format ouvert, l'atténuation des bruits de fond en appel est bien là, Nothing annonçant une réduction jusqu'à 31 dB.

Enfin, l'autonomie des écouteurs est annoncée à 7 h en simple charge et jusqu'à 29 h avec le boîtier.
Les Nothing Ear (Stick) seront disponibles en France à partir du 4 novembre, au prix de 120 euros. Les bons écouteurs au format ouvert ne sont pas si nombreux, l'idée est donc loin d'être saugrenue.

LA SUITE APRÈS LA PUB


Autres articles sur ON-mag ou le Web pouvant vous intéresser


Nothing

PUBLICITÉ