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  • Guillaume Fourcadier
  • Audio

Casque audio Aiwa Butterfly : un très vilain délire immersif comme seuls les japonais savent le faire

Aiwa Butterfly ONmag0 4

On connaît déjà les casques/enceintes hybrides tour de nuque destinés à l'utilisation TV et film. Aiwa compte bien repousser l'expérience sur des terres lointaines. Son casque, sobrement baptisé Butterfly (papillon pour les moins anglophones), est en effet un extravagant croisement entre les appareils tour de nuque et les ovnis du casque audio tels que le mythique AKG K1000, le récent MySphere 3.x ou encore le semi-artisanal SR1A de Raal Requisite.

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Moche, très moche, ou juste particulier ?

Point immensément frappant ici, le design de l'Aiwa Butterfly. Mais ne jetons pas la pierre à Aiwa, cette particularité est avant tout justifiée par l'usage.

Par habitude, sur les modèles tour de nuque (comme leur nom l'indique), les haut-parleurs sont assez espacés de la tête. De même, leur taille forcément limitée ne permet pas de descendre extrêmement dans les basses fréquences. En plaçant une structure tour de nuque pour le maintien, mais surtout en déportant de très larges haut-parleurs de 100 mm sur des supports façon rétroviseurs, le Butterfly entend régler une partie du problème.

Aiwa Butterfly ONmag0 3

Ainsi se rapproche-t-il plus du casque d'un point de vue acoustique, en n'écartant pas trop les transducteurs des oreilles et en limitant de fait le besoin de débattement et par conséquent les possibles distorsions. Placés à environ 5 cm des oreilles, les haut-parleurs n'auraient ainsi besoin que de déployer un quarantième de la puissance de véritables enceintes placées à 2 m de distance pour atteindre un niveau de basses (à 100 Hz) équivalent.

 

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Des basses, de la légèreté et de l'autonomie

Selon la marque, les deux principales caractéristiques de son casque Butterfly résident dans "des basses profondes et une expérience en trois dimensions, de quoi vous plonger au milieu de vos films ou de séances musicales live". En revanche, pour cette fameuse reproduction 3D, aucune disposition particulière n'émerge de ce discours - Aiwa n'évoque pas le recours à un traitement sonore spécifique (via des algorithmes ou une puce de traitement). Nous pouvons largement en déduire qu'il ne s'agit là que d'une simple hybridation du type "casque sonnant comme une paire d'enceintes", un vieux rêve d'audiophile qui n'a plus vraiment lieu d'être, les technologies binaurales et l'ambisonie l'ayant rendu obsolète.

Aiwa Butterfly ONmag0 1

À l'image du K1000 d'AKG, les haut-parleurs peuvent plus ou moins pivoter (et se replier) selon la préférence de l'utilisateur. De même, cette disposition permet de ne pas entraver les porteurs de lunettes (absence de coussinets), ou encore les utilisateurs de produits VR comme l'Oculus.

Ce très étrange produit fonctionne comme un casque Bluetooth. Ainsi malgré son approche clairement sédentaire n'intègre-t-il que ce type de connexion, en prenant en charge les codecs SBC, AAC et AptX, mais surtout le codec AptX Low Latency, ce qui évitera toute latence décelable. En bon casque Hifi, il n'oublie pas d'intégrer des réglages de volume, ainsi que quelques options sonores intéressantes, dont un bouton Mute ainsi qu'un réglage du niveau de basses.

Aiwa Butterfly ONmag0 2

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Pour bien faire les choses, Aiwa a également prévu un boîtier-émetteur dédié, qui comprend une entrée optique, une entrée jack et qui supporte surtout tous les codecs précédemment cités (il est assez difficile de trouver un émetteur AptX LL).

Si l'on pouvait craindre que l'Aiwa Butterfly pèse le poids d'un panzer, sur la balance, il ne trahit pas non plus son patronyme. En effet, son poids de 340 g est tout à fait acceptable. Enfin, l'autonomie annoncée de 20 h (recharge USB-C) semble tout à fait correcte si l'on tient compte des caractéristiques du produit.

Aiwa Butterfly ONmag0 5

Folie nippone oblige, cette petite curiosité déclinée en six coloris sera dans un premier temps réservée à cet archipel de tous les possibles audio. Ainsi le Butterfly est-il actuellement disponible via une campagne de financement participatif sur le site Makuake (une sorte de Kickstarter japonais), jusqu'au 25 juin. Le prix officiel sera quant à lui de 22 000 Yens (boîtier inclus) soit 190 euros, un tarif particulièrement accessible, pour le coup.

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Site makuake.com



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