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Les Boys de la compagnie C : une fiction méconnue sur la guerre du Vietnam (en Blu-ray et DVD)

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile grise(3,5/5)

Synopsis 

En 1967, cinq jeunes Marines, engagés volontaires, intègrent un camp militaire où ils seront formés, avant d'être envoyés au Vietnam. Ils découvrent alors l'horreur de la guerre et une plongée en enfer à laquelle personne ne les avait préparés…

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  • Titre original : The Boys in Company C
  • Support testé : Blu-ray
  • Genre : guerre
  • Année : 1978
  • Réalisation : Sidney J. Furie
  • Casting : Stan Shaw, Andrew Stevens, James Canning, Michael Lembeck, Craig Wasson, Scott Hylands, James Whitmore Jr., Noble Willingham, R. Lee Ermey
  • Durée : 2 h 06 mn 32
  • Format vidéo : 16/9
  • Format ciné : 2,35/1
  • Sous-titrage : français
  • Pistes sonores : DTS-HD MA 2.0 monophonique anglais, français
  • Bonus : combo avec le Blu-ray du film (126 mn 32), le DVD du film (121 mn 21) et un DVD de bonus - Cockney, court métrage de Léonard Klein (2019, VOST 5.1, 11 mn 24) - Hollywood et la guerre du Vietnam par Jean-Baptiste Thoret, réalisateur et historien du cinéma (2024, 26 mn 50) - Le Viêtnam de Sidney J. Furie par Jean-Baptiste Thoret et Samuel Blumenfeld, journaliste au journal Le Monde (2024, 42 mn 34) - bande annonce (VO, 2 mn 21)
  • Éditeur : Rimini Éditions

 

Commentaire artistique  

Tourné aux Philippines, peu après la fin de la guerre du Viêt Nam qui se termine en 1974, Les Boys de la compagnie C est un des tous premiers longs métrages à aborder directement et lucidement ce conflit qui marqua à jamais les mentalités américaines et dont la trace est très vivace dans le cinéma hollywoodien. Si les grandes œuvres sur ce sujet sont bien connues comme Voyage au bout de l’enfer (1978), Apocalypse Now (1978), Platoon (1986) ou Full Metal Jacket (1987), certains films, tout aussi percutants, comme Le Merdier (1978, chez le même éditeur) et Les Boys de la compagnie C (1978) méritent amplement d’être vus. Structuré comme le futur film Full Metal Jacket, et d’ailleurs avec le même acteur Lee Ermey (sergent Loyce), véritable Marine devenu conseiller technique et acteur pour Sidney J. Furie, Francis Ford Coppola et Stanley Kubrick, Les Boys de la compagnie C est un film sans concession dénonçant l’absurdité du conflit et les dérives de certains militaires américains durant cette guerre discutable. Le scénario coécrit par Sidney J. Furie et Rick Natkin, qui en redigea un premier jet dès 1972, narre l’entrainement au camp des Marines de San Diego, puis les combats au Viêt Nam, de cinq recrues aux profils variés : Alvin Foster (James Canning) qui se dit écrivain et qui sera le narrateur, le dealer Tyrone Washington (Stan Shaw), le hippie Dave Bisbee (Craig Wasson), le séducteur Vinnie Fazio (Michael Lembeck) et un jeune homme ordinaire Billy Ray Pike (Andrew Stevens). Tous vont subir l’endoctrinement typique du corps des Marines pour ensuite découvrir, rapportées dans son journal par Foster, l’incompétence et la prévarication au sein de l’armée (épisode de l’anniversaire du général) qui se concrétise jusque chez leurs supérieurs comme le détestable capitaine Collins (Scott Hylands). Le surréalisme des situations atteindra son apogée lors d’un match de foot,  truqué en raison d’un chantage de l’allié vietnamien (colonel Trang joué par Vic Diaz), durant lequel les cinq marines exprimeront leurs véritables sentiments. Dirigé avec efficacité et interprété avec une belle intensité, Les Boys de la compagnie C aurait mérité autant d’attention que les titres fameux sur la guerre du Vietnam car il possède, à l’identique, l’authenticité des scènes de combats (épisode de la mine) et la virulence de sa dénonciation. Combinant tragédie et détermination, passant de situations amusantes à des instants tragiques, ce film de guerre implacable illustre clairement le chaos incessant que fut ce conflit, la perte des idéaux et la bassesse de certains en tant de guerre. C’est aussi, il faut le souligner, un des premiers films à parler frontalement de la guerre car jusque-là les fictions traitaient plutôt du retour des combattants aux USA. Les Boys de la compagnie C bénéficie d’une écriture tellement soignée, comme ces cartons biographiques au générique de fin, et d’une caractérisation psychologie si justement élaborée qu’on jurerait que les cinq boys ont réellement existés : c’est dire la puissance de l’évocation de ce film à découvrir !    

 

Blu ray Les Boys de la comapgnie C

Commentaire technique

Image : copie HD, définition honorable mais piqué variable et texture argentique épaisse omniprésente (tournage en 35 mm avec caméra Panavision, Master Format 2K), copie propre sans défaut notoire au contraste bien maitrisé, images lumineuses avec des noirs profonds, étalonnage chaud, colorimétrie naturaliste aux teintes vives et tons saturés

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Son : mixage anglais 2.0 monophonique, très belle clarté des dialogues équilibrés, pas de saturation, excellente dynamique sur les ambiances (tirs, explosion, hélicoptères, musiques), pas de souffle ; VF 2.0 monophonique, claire, dynamique, doublage ancien trop détaché des ambiances

 

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile grise(3,5/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile griseetoile grise(3/5) 

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0077270/

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