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Test casque nomade Dali IO-12 : une qualité sonore à la frontière de la Hifi haut de gamme, en toute simplicité

L'IO-12, nouveau casque nomade, sans fil et à réduction de bruit, particulièrement ambitieux (1000 euros) de l'acousticien danois Dali, s'attaque à un marché très haut de gamme trusté par quelques modèles d'exception comme le Focal Bathys, le Mark Levinson N°5909 ou encore le PX8 de Bowers & Wilkins. Ce nouveau casque a-t-il les moyens de peser dans le débat ?

Dali IO-12

Type : casque Bluetooth à réduction de bruit
L'avis d'ON-mag : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
Prix : 1000 euros

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Premium oui, mais harmonieux ?

Assez imposant, le casque de Dali n'est pas inélégant, mais il semble hésiter entre plusieurs tendances stylistiques. Sa structure assez fine et arrondie, proche de ce que propose Bang & Olufsen sur ses casques, est ainsi en opposition frontale avec ses immenses oreillettes à coussinets rectangulaires. Ces derniers paraissent le submerger, tout en lui conférant une étonnante touche néo-rétro. Si la notion de beauté reste subjective, le Dali IO-12 nous semble néanmoins moins harmonieux dans ses formes que le Focal Bathys.

Évidemment, la qualité de fabrication s'élève par rapport aux IO-4 et IO-6, en partie grâce à l'intégration d'habillages en cuir. Le Dali IO-12 est agréable à manipuler, assez robuste, et n'affiche pas de défaut rédhibitoire. Loin d'être aussi luxueux et raffiné que certains de ses concurrents, il n'en propose pas moins une approche suffisamment premium pour ne pas être ridicule à ce niveau de prix.

Dali IO12 5

Nous pouvons tout de même regretter la présence de plastique assez quelconque sur les coques et l'arceau, ce qui génère quelques légers bruits de grincements à l'usage. Nous pourrions également relever que la structure n'est pas pliable, mais ce choix devient malheureusement courant sur le marché des casques nomades.

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De par leur taille, les coussinets circum-auriculaires du Dali IO-12 viennent parfaitement entourer les oreilles et répartir idéalement la pression. Ces éléments sont très doux, plutôt respirants au vu de leur revêtement en cuir et facilement détachables. Un confort parfait ? Pas tout à fait. Nous adresserons à l'IO-12 le même reproche qu’au Bathys : du fait de son poids élevé (377 g), il est impossible de totalement l’oublier. De plus, la largeur inhabituelle des coussinets implique un léger débordement sur la mâchoire. De fait, le casque de Dali est plus proche d'un casque Hifi que d'un casque nomade, ce qui n'est pas sans conséquences.

Dali IO12 4

En revanche, on ne pourra pas reprocher à Dali de ne pas bichonner le packaging, qui est l'un des plus complets du genre. L'ensemble est livré avec une belle mallette de transport revêtue de tissu et rehaussée de quelques touches de cuir. Elle contient pas moins de trois câbles (dont deux jack vers jack), ainsi qu'un adaptateur 3,5 mm vers 6,35 mm et un adaptateur pour prise d'avion.

Expérience ergonomique brute

L'expérience utilisateur proposée par le Dali IO-12 est une ode à l'épure, sans application dédiée, commandes tactiles, ou fonctions avancées. Avant tout acousticien, le constructeur danois va donc au plus simple et fait confiance à une ergonomie 100% basée sur des boutons physiques.

Cela fonctionne plutôt bien, puisque le casque se prend assez facilement en main. La zone centrale de la coque droite, cliquable, assure la navigation (un, deux, trois clics) et l'anneau extérieur permet le contrôle de volume. À cela s'ajoutent un bouton pour basculer entre les différents modes de réduction de bruit, un bouton on/off/appairage et un bouton bonus, qui applique deux réglages sonores : Bass ou Hifi. Forcément, ces commandes manquent un peu de richesse et on regrette de ne pas pouvoir appliquer d’égaliseur personnalisé.

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Dali IO12 8

Animé par une puce Bluetooth 5.2, le Dali IO-12 jouit d'une connexion sans fil très stable, avec compatibilité multipoint et prise en charge du codec AptX Adaptive. Seuls le standard LE Audio, ainsi que le codec LDAC, manquent vraiment à l'appel.

Caractéristique cruciale d'un bon casque nomade actuellement, l'isolation phonique est correcte, mais pas flamboyante. Dali ne parvient clairement pas à rivaliser avec Sony ou Bose pour ce qui est d'atténuer les très basses fréquences et les médiums. L'isolation active (ANC) est proche de celle d'un casque comme le Focal Bathys, voire légèrement moins bonne. Ce casque parvient donc à réduire assez bien le bruit général, mais il ne crée pas une sensation de "bulle de silence".

Dali IO12 10

Inversement, l'IO12 est franchement efficace en appel téléphonique. La captation de la voix est naturelle et la gestion du bruit de fond est très convaincante. L'autonomie annoncée, de 35 heures max, est quant à elle globalement respectée, puisque pendant nos tests (avec et sans ANC) nous avons atteint entre 29 h et 36 h suivant les situations.

Un son ample et efficace

Dali apporte ici de sérieux arguments sonores. L'architecture de son casque se base sur un haut-parleur maison de 50 mm, comportant un moteur SMC, dérivé de ce que le constructeur propose sur ses enceintes Hifi, ainsi qu’une membrane en fibre de papier.

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À l'écoute, quel que soit le mode (Hifi ou Bass), l'IO-12 brille par l'excellente amplitude de sa scène sonore, son excellent sens du détail et sa reproduction énergique du son. L'association d'un très large transducteur et de larges coussinets lui permet de se rapprocher effectivement d'un casque de salon, ce qui est déjà jouissif. Ce produit sépare bien les instruments et parvient à reproduire parfaitement les nuances d'un bon enregistrement. De fait, il pourrait presque se comparer à un très bon casque Hifi pour ses qualités générales.

Dali IO12 9

Presque ? Oui, car à l'inverse de son concurrent de chez Focal, il conserve quelques légères limitations techniques. Puissantes et précises, les basses n'affichent pas une extension ni une linéarité parfaites. En mode Bass, le constructeur vient davantage appuyer les 80 à 100 Hz que l'infra-grave, ce qui apporte un peu plus de percussion, mais sans rendre ce modèle meilleur pour autant.

Dans le registre aigu, l'IO-12 tombe également dans un léger écueil, à savoir un comportement un peu trop oscillant. Les quelques pics et creux successifs dans cette gamme viennent à ce titre entraver ses capacités. De fait, en parvenant à corriger ces quelques défauts, le Dali IO-12 pourrait présenter encore plus de profondeur sonore et une plus grande polyvalence.

Dali IO12 2

Plus maîtrisé et un peu plus polyvalent, bien qu'il propose un son un peu moins ample, le Focal Bathys parvient à véritablement passer la barrière Hifi, quand le Dali IO-12 se classe à la croisée des deux mondes (nomade et Hifi). Reste que ce casque est supérieur à l'immense majorité des autres modèles nomades du marché pour ce qui est des performances audio. Cela est d'autant plus vrai que ses qualités sont valables dans tous les modes, y compris casque éteint (en mode passif filaire).

En résumé

Belle illustration du savoir-faire acoustique de Dali, l'IO-12 est un casque nomade à deux visages. Premium et très audiophile, mais également lourd et moyennement isolant, il se rapproche davantage d'un produit de salon que d'un casque nomade, sans complètement assumer ce rôle. Un entre-deux qui peut diviser, mais qui ne manque pas d'intérêt.

Le Dali IO-12 sur le banc de mesure d'ON-mag

Réponse en fréquence
Ci-dessus, la réponse en fréquences (non compensée) du Dali IO-12. En orange, signature avec ANC. En bleu, signature sans ANC.

ANC
Ci-dessus, la mesure de réduction de bruit par rapport à un signal témoin (ici équilibré au niveau 0). En vert, l'ANC. En marron, l'isolation passive. En bleu, le retour sonore.

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Spécifications

  • Type : casque Bluetooth à réduction de bruit
  • Sellerie en cuir
  • Haut-parleurs de 50 mm à moteur SMC et membrane en fibre de papier
  • Puce Bluetooth 5.2
  • Codecs supportés : SBC, AAC, AptX, AptX HD, AptX Adaptive
  • Connectique : jack 3,5 mm, USB-C (audio et charge)
  • Réponse en fréquences : 10 Hz – 48 kHz (-3 dB)
  • Sensibilité (passif) : 91 dB
  • Impédance (passif) : 25 ohms
  • Autonomie : jusqu'à 35 h
  • Durée de charge : 1 h 50
  • Poids : 377 g
  • Inclus : câble USB-C vers USB-C, câble jack 3,5 mm de 1,2 m, câble jack 3,5 mm de 3 m, adaptateur jack 3,5 mm vers jack 6,35 mm, adaptateur pour prise d'avion, mallette de rangement
  • Prix : 1000 euros

Notre avis

  • Construction : etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile demi orangeetoile grise (3,5/5)
  • Confort : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile grise(3,5/5)
  • Ergonomie : etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile grise(4/5)
  • Isolation phonique : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile grise(3,5/5)
  • Autonomie : etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile demi orange (4,5/5)
  • Qualité sonore : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
  • Musicalité : etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile demi orange (4,5/5)
  • Intérêt : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)



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