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Test NAD C 399 : un ampli Hifi de référence, puissant et évolutif, tout en restant abordable

NAD C 399 test ON mag

La marque NAD, qui était à l'origine britannique, s'est fait connaître à ses débuts, dans les années 1970, pour son excellent amplificateur Hifi 3020 à petit prix. Elle a toujours poursuivi sur cette voie consistant à proposer des électroniques aux caractéristiques haut de gamme, mais à des tarifs raisonnables. Son nouveau modèle C 399 devrait en être une bonne illustration. Il délivre une puissance importante et peut recevoir en option une carte connectée BluOS avec correction acoustique Dirac. Voyons s'il est aussi convaincant sur le terrain que sur le papier.

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NAD C 399

Type : ampli Hifi évolutif
L’avis d’ON-mag : etoile verteetoile verteetoile verteetoile verteetoile verte (5/5)
Prix : 2190 €

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Chez NAD, il y a la famille des produits de taille mini, les modèles classiques, la série des Masters qui titille le High-End et plusieurs références satellites. Le C 399 s'installe au sommet des amplis classiques, juste au-dessus du C 388 et du C 389. Il confirme la volonté de NAD de passer progressivement toute sa gamme d'amplis à la technologie "Hybrid Digital", c'est-à-dire à la classe D. En effet, le C 375BEE a fini sa carrière. Au catalogue de la marque, il ne reste donc plus qu'un ampli purement analogique : le petit C 316BEE V2.
Il est à souligner que cette évolution se fait en douceur, de façon raisonnée, sans jeter les acquis aux orties ni effet marketing artificiel. NAD a de la constance. La plupart de ses références ont une durée de vie commerciale de plusieurs années.

Sobre mais bien équipé et évolutif

Le NAD C 399 est un ampli annoncé pour une puissance de 2 x 180 watts sous 8 ohms de même que sous 4 ohms. Sa présentation est particulièrement sobre et sérieuse. Néanmoins, sa façade en aluminium est bordée de chaque côté de baguettes en quart de rond de 1 cm d'épaisseur, ce qui lui donne déjà une petite touche de luxe. Cette façade accueille un petit afficheur central. Sur sa droite, on trouve la molette de volume et deux boutons de sélection des sources. À gauche sont placés le bouton de mise sous tension, une prise casque jack 6,35 mm et un pavé rond multidirectionnel pour naviguer dans les menus.

Nad c 399 face

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La connectique à l'arrière est très bien fournie. Il y a des borniers haut-parleurs pour deux paires d'enceintes, ce qui se fait trop rare. On peut brancher deux sources analogiques Ligne, une platine vinyle à cellule MM, ainsi que cinq sources numériques (deux coaxiales, deux optiques, une HDMI ARC). À cela s'ajoutent la liaison Bluetooth, la sortie préampli, deux sorties subwoofer et surtout deux emplacements pour cartes d'extension MDC comme celle du lecteur réseau BluOS avec correction acoustique Dirac installée sur le NAD C 399 que nous avons eu en test. NAD est un des rares constructeurs à généraliser les possibilités d'évolution sur ses amplis, grâce à son système de cartes optionnelles MDC, et à leur assurer ainsi une bien meilleure durabilité. Ici, pour que l'on soit totalement satisfait, il manque juste dans l'équipement fourni en standard une entrée USB-Audio.

NAD C 399 arriere

Une réserve de puissance phénoménale

Le châssis du NAD C 399 est parfaitement assemblé à partir de tôle de forte épaisseur et l'ordonnancement interne des circuits est sans faille.

Les étages d'entrées font appel principalement à des composants de surface. On y repère un convertisseur ESS 32 bits/384 kHz (ES9028Q2M) et une puce Texas Instruments de suréchantillonnage sur 192 kHz (SRC4190I). La section préampli RIAA est particulièrement sérieuse.

L'alimentation est à découpage, propre à NAD, installée sur une carte qui occupe un bon tiers des entrailles de l'appareil.

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Chaque canal de puissance utilise un module Hypex NCore NC500 OEM, monté à la verticale sur son radiateur de dissipation thermique en alliage métallique cuivré. Ce module est donné par son fabricant pour une puissance maximale de 400 watts sous 8 ohms ! Il est donc largement dimensionné et permet au NAD C 399 de revendiquer une puissance dynamique par canal de 217 watts sous 8 ohms, 400 watts sous 4 ohms, 506,4 watts sous 2 ohms et même un courant crête de 26 A sous 1 ohm pendant 1 ms.

NAD C 399 interieur

Une restitution sonore bien carrée et techniquement très efficace

Pour nos essais, nous avons raccordé le NAD C 399 au courant secteur avec un cordon Real Cable Kapton, utilisé des câbles de modulation Real Cable CA1801 pour les sources et une paire de Real Cable Prestige 600 pour les enceintes.

Sur le terrain, la puissance et la maîtrise sont au rendez-vous. Le NAD C 399 délivre un son à la fois neutre et précis sans aucunement chercher à donner une quelconque coloration aux timbres. L'ensemble du spectre est traité avec la même rigueur. L'image stéréophonique qui s'installe légèrement en retrait par rapport au plan formé par les enceintes est à la fois vaste, bien focalisée et cadrée. Cet ampli Hifi ne fait pas dans la fantaisie audiophile. Tout ce qu'il donne à entendre est carré et parfaitement équilibré. On apprécie sa définition, sa capacité à mettre en évidence les petits détails tout autant que sa puissance. L'appareil est en mesure d'alimenter des enceintes difficiles, à bas rendement et à basse impédance. Que ce soit sur des messages musicaux complexes ou des enceintes très énergivores, à la courbe d'impédance torturée, il ne s'affole jamais. On sent qu'il en a sous le pied, avec une grosse réserve dynamique. Lors des fortes sollicitations dans le grave, il tient parfaitement la route et ne s'essouffle pas. En matière de performances pures, difficile de faire mieux à ce prix.

Le lecteur BluOS et la correction acoustique Dirac

Si on veut faire quelques reproches au NAD C 399, c'est au niveau de l'ergonomie qu'il faut aller les chercher. Si pour un usage au quotidien ajuster le volume ou sélectionner une source ne pose aucun souci, en revanche dès qu'il s'agit d'entrer dans les paramétrages cela devient un peu confus. Nous avons un peu galéré pour établir la connexion WiFi de la carte MDC2 BluOS-D installée sur l'exemplaire de test que nous avons reçu. L'application Dirac Live permettant de paramétrer la correction acoustique intégrée à cette carte n'est pas non plus un modèle d'interface "User Friendly". En outre, la correction acoustique se limite à la bande de fréquences couvrant de 20 à 500 Hz. Si l'on veut monter plus haut, il faut acheter une licence supplémentaire à 99 $.

Heureusement, comme nous le disions, ces défauts n’entravent pas l'utilisation au quotidien. Une fois la carte BluOS paramétrée, on profite depuis son application dédiée d'une des meilleures interfaces de pilotage de la musique connectée, celle de Bluesound (marque faisant partie du même groupe que NAD). La correction acoustique s'avère particulièrement efficace, même si elle ne monte pas au-delà de 500 Hz. Dans notre cas, avec elle, l'image stéréophonique a gagné une dimension supplémentaire en profondeur. Les graves sont apparus plus fermes, plus denses, descendant plus bas tandis que le médium semblait mieux posé.

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Captures d'écran de l'application de correction acoustique Dirac Live

En résumé

L'ampli Hifi NAD C 399 n'est pas parfait, mais il est proposé à un prix particulièrement compétitif compte tenu de ses performances. Son importante puissance (2 x 180 watts) se double d'une restitution précise, dynamique, d'une grande définition ainsi que d'une capacité à alimenter des enceintes acoustiques très exigeantes. Ses possibilités d'évolution sont également fort intéressantes. Équipé d'une carte BluOS avec correction Dirac Live il se pose là encore, dans la catégorie des amplis Hifi connectés, comme une référence incontournable.

Le NAD C 399 décortiqué par ON-mag

>>> À LIRE ÉGALEMENT : TOUS NOS TESTS D'AMPLIFICATEURS HIFI

Spécifications

  • Type : ampli Hifi évolutif
  • Puissance : 2 x 180 watts sous 8 ohms
  • Entrées analogiques : 2x Ligne, phono MM
  • Entrées numériques : 2x coaxiales, 2x optiques Toslink, HDMI ARC
  • Liaison Bluetooth AptX bidirectionnelle
  • Sortie : préampli stéréo, 2x subwoofer
  • 2 emplacements pour cartes MDC optionnelles
  • Carte MDC2 BluOS-D optionnelle (600 €) : BluOS, Ethernet/WiFi, AirPlay 2, Spotify Connect, Tidal Connect, calibrage Dirac Live jusqu'à 500 Hz (microphone fourni), Bluetooth AptX HD
  • Dimensions : 435 x 120 x 390 mm
  • Poids : 11,2 kg
  • Prix : 2190 €

Notre avis

  • Construction : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleue (4,5/5)
  • Équipement : etoile verteetoile verteetoile verteetoile verteetoile verte (5/5)
  • Ergonomie : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile grise (3,5/5)
  • Performances pures : etoile verteetoile verteetoile verteetoile verteetoile verte (5/5)
  • Musicalité : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleue (4,5/5)
  • Intérêt : etoile verteetoile verteetoile verteetoile verteetoile verte (5/5)



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NAD

Commentaires (27)

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Commentaire de
  • Un test avec de "vrais" câbles aurait été encore plus pertinent sur la qualité de cet ampli...
    • Parce qu'il y a des "faux câbles" ?
      • Bonjour
        Oui écoute les câbles ESPRIT.
        • Avec un Manta ESPRIT, pour parfaire l'effet placebo.
          • Ah les câbles ! l'audiophile, celui des forums, rêve d'un McIntosch, d'un Krell, d'un Accuphase pour enfin toucher le paradis de la hifi. Quand après des années d'économies, le graal est enfin chez lui, ce même audiophile se dit " mais vous avez vu ce câble d'alimentation ? c'est le même que mon appareil à raclette ! " vite changeons le pour un câble secteur digne de ce nom à quelques centaines d'euros. Dès qu'il est branché " wouah la claque",  pourtant avant les dizaines et dizaines d'heures de rodage obligatoires. :)

            Ils sont quand même bêtes ces ingénieurs, étudier et créer des circuits sophistiqués alors qu'un mètre de câble suffit à améliorer leur appareil d'une façon conséquente !  
            • Et oui l'audiophile confirmé sait que c'est le dernier mètre de câble le plus important. Par contre les 15m de 3G2.5, planqué derrière le mur en placo, que l'électricien a acheté chez brico, qui vont de la prise au disjoncteur n'ont aucune incidence sur le son !
              C'est un monde à part l'électricité pour la hi-fi.
            • Les Null tests prouvent que les câbles n'y changent rien.
              Et comme vous dites l'effet placebo...
  • Bientôt il n'y aura pas un ampli en dessous de 2K€, ça devient effrayant.
    Celui ci en particulier ne contient pas des "KG" de transfos ou des capas "black..", c'est de l'électronique grand publique "standard". Il me semble que le marché audiophile s'emballe quelque peu... Tant qu'il y a des clients.
    • Il faut se tourner vers le vintage. 
    • 2k€ pour 2x180W c'est correct et c'est un ampli que je trouve intéressant. Sinon, il faut se tourner vers le vintage, et encore ça devient de plus en plus compliqué car la plupart des vendeurs maintenant se la touchent en proposant du matériel de 40 ans à des prix ridiculement élevés. Amplis mis à part, quand je vois une Sharp RP107 à 1000 € je "freeze", platine irréparable en cas de pannes à cause de l'obsolescence des pièces, et de plus davantage intéressante par son originalité que pour sa qualité de restitution ..... Ca vaut 150 jetons à tout casser .... 
      • Le prix n'est pas relié au nombre de watts. Un classe A de 35watt sera cher (taille des transfos, capas, radiateurs, chassis, protections, finition, qualité des discrets ... etc)
        Aujourd'hui avec la classe D on sort des watts faciles pour pas cher, mais pas forcement avec finesse et fidélité. Un coup d’œil rapide sur l'électronique à l'intérieur des amplis permet souvent de deviner si on se fait avoir ou pas ... snobisme souvent. Les amplis européens souvent sont "épurés" (sans réglages, sans VUmètre..etc), "design", pour ne pas dire aux prix tirés au maximum. Dans ce NAD on est sur du grand public. Ce qui ne veut pas dire que c'est mauvais. je bosse dans la prod élec, et ai une bonne idée des prix...
        • C'est pour cela que je n'achète pas de classe D, j'ai clairement l'impression d'être spolié de mon argent. Que du AB ou du A chez moi !
  • J'ai lu sur un avis utilisateur qu'on ne pouvait pas mettre de fiches bananes sur les borniers et qu'on ne pouvait pas gérer 2 groupes d'enceintes séparées (A/B) car sorties en parallèle (ça limite l'intérêt ...)
    SVP On-mag, avez-vous constaté ces points lors de votre test ?
  • Hélas, c'est la fin d'une époque où s'offrir une chaîne hi-fi était accessible ! Aujourd'hui les fabricants ont perdu la raison au nom de la crise, du Brexit, de l'Ukraine mais surtout au nom de la cupidité pour augmenter les prix. 
    L'endettement des ménages augmente ainsi que les taux d'intérêts, les gens vivent dans l'angoisse, et se nourrir convenablement coûte de plus en plus cher! Alors 2190€ pour le Nad je trouve que ça fait beaucoup. Nous allons certainement assister à des dépôts de bilans voir la disparition de certaines marques.
  • Complètement d'accord ce truc devrait plafonner à 1700€ max. Mais qui à besoin de 180w aujourd'hui ?  Cet argument de puissance au niveau marketing est de plus en plus débile ! 
    :shock:
    • Ils annoncent "Puissance de sortie continue en 8 ohms et 4 ohms de 180w" ..
      Mon Ampli Luxman fait "2 x 110W (sous 8Ω), 2 x 210W (sous 4Ω)", donc un quasi doublement de la puissance quand l'impédance de charge est divisée par deux. C'est ce qu'on recherche en général pour se rapprocher de l'alim idéale.
      Mais alors si la puissance est la même sur 8 et 4 ohms, c'est assez étrange...Comment est ce que ceci se comporte sur une charge complexe ? Avec par ex une impédance très basse en BF ? Bref .. les subtilités de la classe D
      Au final je regarde le poids. Le NAD fait 11kg, mon Luxman 25kg.
  • Bonjour,

    En fait, en tant que néophyte, je ne comprends pas trop le débat ... SVP, pouvez-vous m'éclairer ? Si ce NAD propose toutes les fonctionnalités (DAC, Streaming, sortie casque, entrée phono) ET toutes les Qualités Musicales (là c'est aux connaisseurs de le confirmer ou non) d'un produit tout-en-un ou d'une somme d'éléments séparés au coût total équivalent ... alors, pour le mélomane audiophile, en quoi est-ce un problème d'être en classe AB ou D ?
    • Le problème c'est leur marge (donc le prix) pour un produit de facture "standard", le fait que la classe D est tout de même inférieure (la puissance en apparence élevée est trompeuse), l'évolutivité de la partie réseau / logiciel.
  • Moi, j'ai résolu le problème. Enceintes actives avec un bon DAC. Y a assez de choix pour taper haut si besoin. Le reste c'est de la perte de temps.
  • 2200 € SANS la carte MDC2 à 600 Euros et avec le Dirac limité (+99€ pour la version complète...) personnellement je trouve que là, ça fait un peu beaucoup. Une version " complète " a ce prix semblerait plus en adéquation avec le produit. 
  • A ce prix là, on se sent clairement spolié de son argent..... Pour à peine plus, on a l'ensemble Advance Paris X-P700 + X-A160EVO, classe A sur les premiers watts puis A/B. Rien à voir ..... Encore mieux, se tourner vers le vintage, pour moitié moins on peut dégoter un "monster receiver" de la belle époque, révisé et en bon état.
  • Il y a des tas d'électroniques qui font de la musique pour beaucoup moins chers, mais ... On-Mag n'en parle pas ou pas souvent. On-Mag n'est pas le seul d'ailleurs. Les sites internet "Audiophiles" ne testent souvent que du haut de gamme. 
    • C'est un site de l'actualité audio en général. Je trouve le boulot plutôt bien fait et agréable à lire. Parce qu'entre l'audiophilie ésotérique et le DIY, y a pas masse non plus.
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