Test Marshall Emberton : le rock tout-terrain à 360° sur une enceinte Bluetooth nomade
Première enceinte totalement waterproof (IPX7) de Marshall, l'Emberton perpétue la tradition rock de la marque dans un format extrêmement compact. Elle se frotte certes à beaucoup de concurrence, mais tient peut-être quelques bons arguments pour se distinguer.
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Rugueuse et rockeuse
Oui, il y a du Marshall dans cette petite Emberton, cela se voit dès le premier coup d'œil. Et si la marque délaisse le plastique façon vinyle au profit d'un silicone texturé d'assez bel effet, l'enceinte conserve l'excellente finition de ses grandes sœurs. Le rendu est atypique pour ce type de produit, d'habitude plus festif et coloré, ce qui lui permet de se démarquer.
Tenant largement dans la main, la Marshall Emberton est assez dense, inspirant une parfaite impression de solidité. Nous n'avons relevé aucune faiblesse remarquable, d'autant qu'aucune encoche ou protubérance ne dépasse de l'enceinte.
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Les commandes sont particulièrement simples, uniquement placées sur le joystick cliquable à quatre directions déjà entrevu sur certains casques audio de la marque. Extrêmement bien pensé, ce système de commande est à la fois simplissime d'utilisation et bien pratique pour manipuler l'Emberton d'une seule main.
Enfin, un indicateur de batterie à dix barres indique précisément le niveau de charge. À ce titre, la Marshall Emberton atteint entre 18 h 30 et 21 h d'autonomie suivant les usages, ce qui est très confortable.
Elle ne promet pas de petits plus, comme l'appairage de plusieurs enceintes à la fois, mais une fort utile compatibilité Bluetooth multipoint (connexion sur plusieurs appareils simultanément) est présente.
Bien sûr, n'oublions pas la certification IPX7, qui permet à l'enceinte d'être immergée totalement - test convaincant à l'appui.
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Un caractère rond, mais pas au-dessus de ses moyens
Ici, Marshall n'a opté que pour une simple configuration acoustique une voie, répartie entre deux haut-parleurs large bande de 2" (5 cm) propulsés par leur ampli dédié en classe D, le tout avec deux radiateurs passifs pour augmenter le niveau de basses.
Si nous ne nous attendions pas à grand-chose avec une taille aussi menue, force est de constater que la Marshall Emberton réussit globalement son pari. Les basses, loin d'être anémiques, sont au contraire assez bien tenues. Si l'extension dans cette gamme de fréquence demeure relativement courte dans l'absolu, aucun problème d'assise ne vient entraver la musicalité de l'enceinte.
Les médiums constituent aussi la force de l'Emberton, qui affiche ainsi une certaine polyvalence dans les usages, étant aussi à l'aise pour écouter de la musique que le son d'une vidéo ou un podcast.
Seul bémol : nous avons noté un petit manque d'extension et de maîtrise dans les aigus. La marque ne pousse ainsi pas trop loin l'expérience, en conservant une puissance sonore max un peu en-deçà des ténors du secteur, Sony SRS-XB33 en tête. Dommage, car le rendu 3D du son est déjà convaincant, permettant de ne pas trop se soucier du placement de l'enceinte.
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La Marshall Emberton n'est certes pas parfaite, mais originale, bien finie et bien pensée, permettant de jouir d'un son suffisamment puissant et maîtrisé dans une enceinte menue, qui ne craint ni l'eau ni les chocs.
L'avis d'ON-Mag
- Construction :(4,5/5)
- Ergonomie :(4,5/5)
- Fonctions :(3,5/5)
- Qualité technique :(3,5/5)
- Musicalité :(4,5/5)
- Intérêt :(4/5)
Spécifications
- Type : enceinte Bluetooth waterproof
- Certification IPX7
- Son : 2 haut-parleurs large-bande de 2" (5 cm), 2 radiateurs passifs
- SPL max : 87 dB
- Réponse en fréquence : 60 Hz – 20 kHz
- Codecs Bluetooth : SBC
- Autonomie annoncée : 20 h
- Dimensions : 68 x 160 x 76 mm
- Poids : 700 g
- Prix : 150 euros