Durée : 2h 26’ 53’’
FA 284
(www.fremeaux.com)
Notre avis : (5/5)

Y a-t-il plus moderne, plus inclassable, plus étrange en jazz que le pianiste Thelonious Sphere Monk ? Mais il est d’une modernité qui ne doit rien à la mode, bien au contraire, qui est moderne parce que lui-même l’est, en autodidacte têtu qui a refusé tous les académismes. Ce qui frappe chez lui, et ce double volume de la collection Quintessence le montre très bien, c’est à quel point il s’inscrit dans la tradition du jazz pour en être le négatif parfait.

Durée : 51’ 25’’
ZZT 110402
(www.outhere-music.com)
Notre avis : (4/5)

Hormis “Jade Visions”, du contrebassiste Scott LaFaro, trois courtes improvisations qui ouvrent le CD, le ferment et servent de point de respiration au milieu, tout a été composé par le contrebassiste Stéphane Kerecki.

Durée : 1h 36‘’ 28’’
Saphir LVC 1125
(www.saphirproductions.net)
Notre avis : (4/5)

Ce double CD, le premier rempli à ras-bords, le second plus modestement limité à une demi-heure, couvre la vie historique du clavecin jusqu’à la mort de Louis XIV, illustrant ainsi l’ouvrage du même titre et du même auteur publié chez Bleu nuit éditeur.

Durée : 1h 14’ 33’’
INDE 024
(www.indesens.fr)
Notre avis : (4/5)

« Un percussionniste classique, mais pas trop », c’est ainsi que le livret de ce CD atypique définit Emmanuel Curt. En effet, si le premier morceau, « Los Miuras », est un paso-doble de F. Penella joué par une banda (de musiciens classiques de haut niveau, c’est vrai, mais banda quand même), dirigée par Emmanuel Curt, le second est un concerto, très descriptif, où la marimba, puis le vibraphone ont un grand rôle (« Latitudes » de Didier Benetti).

Durée : 42’
Editions Didier Carpentier
(www.editions-carpentier.fr)
Notre avis : (5/5)

Les brassensophiles (dont je suis) tomberont amoureux de ce livre augmenté d’un CD-bonus de quarante-deux minutes et s’en régaleront longtemps avec mélancolie. L’auteur, Jean-Paul Sermonte, que les pré-cités connaissent pour être l’animateur de l’association des « Amis de Georges » (www.lesamisdegeorges.com) a écrit ce très joli livre qui donne le contexte de toutes les chansons que Brassens a faites sur des poésies autres que les siennes.

Durée : 58’ 19’’
KOB 10046
(www.kindofbluerecords.com)
Notrea vis : (3/5)

Le tromboniste Samuel Blaser, le batteur Paul Motian, le pianiste Russ Lossing et le contrebassiste Thomas Morgan se sont alliés pour improviser sur… Claudio Monteverdi et deux de ses épigones, Girolamo Frescobaldi et Biagio Marini. « Vêpres à la Sainte Vierge », « Retour d’Ulysse dans sa patrie », « Ritournelle », « Passacaille » et « Toccata » sont donc au programme de cette séance de jazz ou plutôt de crossover.

Debussy, Mantovani, Saint-Saëns, Pierné, Poulenc, Widor, Rossini
Durée : 1h 7’ 22’’
INDE 030
(www.indesens.fr)
(www.indesensrecords.com)
Notre avis : (4/5)

Le premier clarinettiste solo de l’orchestre de Paris, Philippe Berrod, nous propose un brillant florilège de morceaux écrits pour la clarinette par des compositeurs du XIXème et du XXème siècles. Cela commence par la Rhapsodie n°1 de Claude Debussy (p. et cl.), très virtuose, et continue par une pièce en premier enregistrement mondial de Bruno Mantovani, « Trait d’union pour clarinette solo », six minutes d’acrobatie où la maestria du clarinettiste peut faire étalage de sa technique.

Durée : 59’ 14’’
TCB 30802
(www.tcbrecords.com)
(www.dgdiffusion.com)
Notre avis : (4/5)

Le pianiste suisse Vince Benedetti (et, devrions-nous dire, le guitariste Martien Oster, car ils sont tous deux vraiment complémentaires) jouent en quintet les œuvres du compositeur Vince Benedetti. Depuis le temps qu’il composait pour les autres, il était normal qu’un jour ce fût pour lui. Retour d’ascenseur justifié et mérité.

Durée : 1h 6’ 28’’
TCB 02242
(www.tcbrecords.com)
(www.dgdiffusion.com)
Notre avis : (5/5)

Deux parties dans ce CD, l’une pour le concert du 10 octobre 1981 de Gianni Basso, l’autre pour celui du 10 juillet 1982 de Guy Lafitte. Deux saxes ténors possédant de grandes similitudes, tous deux parents en quelque sorte des géants que sont Coleman Hawkins ou Sonny Rollins.

Durée : 48’40’’
TCB 30502
(www.tcbrecords.com)
(www.dgdiffusion.com)
Notre avis : (4/5)

Le multi-saxophoniste et multi-clarinettiste suisse Ales Koblizek rencontre sur ce CD le pianiste, joueur de mélodica à ses heures, Thomas Baumgartner, suisse lui aussi. Ce n’est pas la première fois. Déjà JEP, un précédent CD, les avait vus ensemble en duo.