Pro-Ject Phono Box RS2 : un préampli phono rétro et haut de gamme pour s'adapter à toutes les configurations
Indissociable de l'univers vinyle, Pro-Ject est l'un des acteurs incontournables du secteur, proposant des platines innovantes, au design travaillé, et des électroniques parfois haut de gamme mais sans tomber dans des excès tarifaires. Nouveau modèle de sa gamme Box, le Phono Box RS2 est un très intéressant préampli phono qui succède au RS premier du nom.
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Le rétro en étendard
Belle petite boîte d'aluminium, le Pro-Ject Phono Box RS2 transpire le néo-rétro. Il n'arbore aucun écran, mais une déferlante de boutons et de molettes, comme à la "belle époque". En l'état, nous pourrions croire que ce produit sort tout droit des années 70 ou 80, constat que nous avions déjà fait lors du test du premier modèle.
Le Phono Box RS2, décliné en coloris argent ou noir, est très proche du précédent Phono Box RS sur la forme, avec davantage de réglages. Ses dimensions (206 x 72 x 200 mm) lui permettent de parfaitement s'accorder avec d'autres éléments de la même série, comme le DAC préampli haut de gamme Pre Box RS2 Digital.
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Pro-Ject propose une connectique tout en simplicité, avec une paire de RCA et une paire de XLR trois broches en entrées. En sortie préamplifiée, même topo : une paire de RCA et une paire de XLR. Nous pouvons assez facilement observer la séparation très marquée des connectiques droite et des connectiques gauche, faisant directement écho à l'architecture interne du produit.
Âme symétrique
Pro-Ject met immédiatement les choses au clair : la force de ce modèle réside dans sa conception entièrement symétrique et Dual-Mono. Les canaux sont ainsi séparés, même s'ils sont placés sur une PCB. La marque ne cache bien sûr pas les ambitions de ce montage, permettant d'optimiser au maximum des points techniques comme la séparation des canaux ou la distorsion.
Entièrement à base de composants discrets, le Pro-Ject Phono Box RS2 est déjà bien plus haut de gamme que le précédent Phono Box RS, dont l'architecture audio est moins élaborée.
Compatible avec les cellules phono MM (aimant mobile) et MC (bobine mobile), ce préampli peut s'adapter à presque toutes les configurations. Le modèle intègre par exemple un réglage de la capacitance, pour s'adapter aux caractéristiques des différentes cellules (entre 50 et 400 pF). Même chose pour l'impédance d'entrée, pouvant être fixe (47 kOhms) ou variable (pour les cellules MC), de 10 à 1 000 Ohms. Ce n'est pas tout, puisque Pro-Ject intègre également un réglage de la balance droite-gauche très fin, permettant de compenser (+- 2 dB) les écarts entre les deux canaux, chose très courante avec les têtes de lecture stéréo. Comme tout préampli phono haut de gamme, il dispose d'un filtrage subsonique, qui peut être activé ou désactivé.
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Le Pro-Ject Phono Box RS2 promet un gain de 40 à 50 dB en MM, et de 60 à 70 dB en MC, via la prise RCA. En XLR, 6 dB supplémentaires sont atteignables. En bref, nous parlons là de gains vraiment très importants. Le SNR (ratio signal/bruit) est mesuré à 89 dB en MM (gain à 40 dB) et 79 dB en MC (60 dB).
Enfin, Pro-Ject intègre deux circuits d'égalisation passifs, placés sur des circuits distincts (ce qui est assez rare), l'un pour la courbe RIAA (la plus utilisée), l'autre pour la correction DECCA.
Sur le papier, sans avoir certains raffinements dignes de modèles très haut de gamme, le Pro-Ject Phono Box RS2 s'affiche comme un préampli phono complet et très performant, avec un gain très impressionnant. Que demander de plus pour faire chanter une très bonne platine vinyle ?
Forcément, cette ambition a tout de même un coût, puisque le Phono Box RS2 est annoncé au prix de 1 500 euros, contre 800 euros pour le précédent modèle.
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Commentaires (12)
certains fans de vinyle ont plusieurs cellules/bras ou platines
C'est vrai qu'il à un petit look rétro, le bouton de mise en service mérite la palme du vintage (même si on trouvait ce genre d'interrupteur dans de vieille série de S.F des années 70...alors il serait plutôt pré-futuriste que vintage).
Bon il faut en venir au prix, il doit être six ou sept fois supérieur à la platine le plus vendue (de la même marque il me semble) dans nos verte contrée et surement que l'acheteur de ce produit, à lui aussi une platine qui coute souvent le prix d'un bras (dans tout les sens du terme), mais laissera certain juste rêveur.
Comparé à la RS premier du nom, c'est vrai que ça ressemble plus à un coup d'essai.
au delà, pour un gap palpable, les tarifs s'envolent.....et laissent rêveur, je vous l'accorde.
mais pour les irréductibles de vinyles qui en possèdent des milliers, ils possèdent sans doute ce genre d'appareil
- Leq fabriquants on supprimés tous les boutons sur les amplis ou préamplis. Ne restent plus que les boutons de volume et sélecteur de source. A tel point que si tu veux modifier le timbre du son il faut à chaque fois changer de matériel.
- Sur les préamplis phono, on ajoute tout un tas de boutons de réglage inutiles.
Si ça n'est pas du snobisme!
Si vous voulez voir un appareil encore plus "fou" selon vous, jettez un oeuil sur le préampli phono Parks Audio Puffin. Démoniaque !
Pour rebondir sur le manque de fonctionnalités de certains amplis, cela correspond à la cible visée : haut de gamme = le moins de boutons possible / bas de gamme = controle de tonalité + balance.
Vous êtes libre de choisir votre camp.
Par contre le point de vue selon lequel; ampli haut de gamme et ampli premier prix, le nombre de bouton est un rapport au public visé, mais il me semble que sur les amplis d'une marque Hi-End bien connu (McIntosh) il y a quand même un nombre de bouton considérable. Par contre sur un ampli de puissance on peut même ne pas trouver de bouton (en tout cas sur la face avant) mais par contre on les retrouvera sur le pré-ampli.
Après avoir jeter un œil, concernant le pré-pré puffin de Parks Audio, cela ressemble plus à un travail de "fou furieux", on doit bien passer une journée juste pour faire tout les ajustement nécessaire et le prix est lien d'être astronomique, vraiment une belle découverte pour moi.
perso, en 35 ans je n'ai possédé que 3 amplis, qui n'avaient ni réglage ni balance sans être spécialement HDG( le 1er était double mono et plutôt chiant à régler ) mais qui possédaient une alim généreuse et l'écoute à bas niveau ne m a jamais frustré surtout en appart avec voisins .J'ai compensé l'absence de balance en déplaçant les enceintes ( même dernièrement et le résultat m a surpris- en bien)
je ne les dénigre pas, et ces absences de réglage n'étaient pas un délire d'audiophile , mais le résultat d'écoutes comparatives .ma "philosophie " est de prendre le temps des tests d'écoute , du mariage ampli/enceinte, et de ne pas se précipiter sur une écoute spectaculaire qui finalement serait lassante