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IRIS Flow : algorithmes et béryllium pour ce casque audio à l'ambition futuriste bien étrange

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Avant que le futur et très attendu casque AirPods Studio d'Apple ne débarque et, très probablement, qu'il ne décide à lui seul de l'évolution du marché du casque Bluetooth, de nombreux petits constructeurs essaient de tirer leur épingle du jeu avec des concepts plus ou moins fous. Sur ce point, la jeune marque IRIS entend bien concilier des transducteurs de très haute qualité et un traitement sonore avancé. La définition même du son 2.0 ?

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Ne pas se fier à sa forme

Bien qu'assez moderne, proche de la forme d'un casque comme le B&W PX7 par exemple (l'asymétrie des branches), de prime abord, le lumineux IRIS Flow ne paraît pourtant pas aussi luxueux. Malgré tout, ses branches et le cerclage de ses coques sont en aluminium anodisé du plus bel effet, et son design se montre assez élégant.  

Pour un modèle d'aspiration haut de gamme, nous pouvons cependant regretter le choix d'une ergonomie tout en boutons, surtout placés sur les tranches.

Même s'il s'agit d'un casque circum-auriculaire s'appuyant sur des coussinets en similicuir et un arceau visiblement assez rembourré, son poids de 315 g en fait un modèle nomade déjà assez lourd, dont le poids est proche de celui de l'ancien PX de B&W.

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L'IRIS Flow se base sur une puce Bluetooth 5.1, probablement un modèle Qualcomm, compatible avec les codecs SBC, AAC, AptX, AptX HD, mais également AptX Low Latency. Assez rare, ce dernier est actuellement le seul codec basse latence. En plus de cela, ce casque utilise un système de réduction de bruit (en appel cVc de Qualcomm).

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Proposant une recharge USB-C et intégrant une prise jack, l'IRIS Flow n'a pour le moment rien d'incroyable, mais part vraiment sur de solides bases.

 

Béryllium sous algo de perlimpinpin ?

La première bonne surprise sonore réside dans l'utilisation d'un transducteur de 40 mm avec membrane en béryllium. Sur ce point, faute de détails, nous sommes tout de même obligés d'apporter une nuance. En effet, de nombreux constructeurs n'utilisent le béryllium qu'en tant que simple surcouche. Cela apporte un plus non négligeable, du fait des propriétés mécaniques du matériau, mais cette solution n'est en rien comparable aux membranes 100% béryllium, comme celles du Focal Stellia. Difficile d'imaginer qu'une marque aussi jeune (lancée en 2018) puisse déjà proposer du pur béryllium. La réponse en fréquence annoncée est pourtant assez impressionnante : 5 Hz – 25 kHz.

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Mais la vraie différenciation IRIS tient à l'utilisation d'un algorithme de traitement (simplement baptisé IRIS), supposé améliorer la qualité sonore, particulièrement sur les fichiers audio à pertes (du type mp3) et sur diverses compressions numériques.

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Dans la présentation du casque vient ensuite un paragraphe un peu plus dérangeant, évoquant un principe de "stimulation neurologique", de cerveau "plus actif", doublé d'un "scientifiquement prouvé" extrêmement flou censé être un argument d'autorité, le tout saupoudré de vertus presque mystiques, comme un côté apaisant et une "amélioration de la santé cardiaque" - rien que ça ! Le rendu est peut-être très efficace, mais la communication se montre pour le moins louche.

Assez énergivore, cette fonction IRIS fait fondre l'autonomie de 37 h (sans) à 30 h lorsqu'elle est activée.

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Lancé via une campagne de financement participatif Indiegogo (se terminant fin août), ce casque est disponible au prix de 260 euros en précommande, contre 350 euros une fois le produit lancé. Un tarif déjà très élevé pour un modèle sans ANC. Sachant que comme souvent, toute campagne de financement participatif présente un risque pour les contributeurs.

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