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Exposition : Giorgio de Chirico, La peinture métaphysique au Musée de l’Orangerie

Chirico peinture metaphysique

  • Giorgio de Chirico. La peinture métaphysique
  • Exposition organisée par les musées d’Orsay et de l’Orangerie, Paris, et la Hamburger Kunsthalle, Hambourg
  • Commissariat général : Paolo Baldacci, Archivio dell’Arte Metafisica, Milan
  • Commissaires : à Paris, Cécile Girardeau (conservatrice au musée de l’Orangerie) - à Hambourg, Dr. Annabelle Görgen-Lammers (conservatrice à la Hamburger Kunsthalle)
  • Du 16 septembre au 14 décembre 2020
  • Musée de l’Orangerie, Espace d’exposition temporaire
    Place de la Concorde
    75001 Paris
    www.musee-orangerie.fr

Le Musée de l’Orangerie consacre une exposition à Giorgio de Chirico en compagnie de deux initiés de la peinture métaphysique : Carlo Carrà et Giorgio Morandi.

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C’est avec deux tableaux d’Arnold Böcklin, Ulysse et Polyphème et Vision en mer que s’ouvre cette exposition Giorgio de Chirico. Arnold Böcklin (1827-1901) est l’auteur d’un tableau célèbre «L’Île des Morts» qui inspirera à deux compositeurs, Serge Rachmaninov et Max Reger, deux significatifs Poèmes Symphoniques. La suite de l’exposition se structure autour de plusieurs directions, Section 1 : Munich ; Section 2 : La proto-métaphysique, Paris. Vient en dernier la Section 3 : Ferrare-La grande folie du monde, dont la dernière partie s’intitulant Les développements de l’art est presque exclusivement consacrée à Carlo Carrà et Giorgio Morandi.

Le spectateur convié à cette singulière exposition consacrée à Giorgio de Chirico se trouve face à face avec un univers pétrifié, hors du temps, faisant littéralement exploser toute notion de réalité. Giorgio de Chirico parvient à effacer toute notion de stabilité rattachée au réel grâce à une thématique pourtant relativement simple. En effet, Giorgio de Chirico opère une sorte de basculement vers l’irrationnel en peignant avec une infinie précaution des objets communs propres à l’architecture (règles, équerres et autres objets sortis en quelque sorte de leur destination première). Giorgio de Chirico aime aussi les espaces vides comme ces places immenses, frôlées dans le lointain par un train fantomatique à la présence obsédante. Le spectateur de cette exposition s’aventure dans ces labyrinthes froidement construits par Giorgio de Chirico sans réellement pouvoir se soustraire au magnétisme émanant en permanence de ces tableaux fascinants. Une aventure qui non seulement se déroule dans le monde pictural inventé par Giorgio de Chirico, mais également dans celui de Carlo Carrà et de Giorgio Morandi.

Une exposition essentielle à ne pas manquer, se consacrant au plus grand protagoniste de la peinture métaphysique : Giorgio de Chirico. En outre les visiteurs de cette exposition pourront en profiter pour découvrir la nouvelle disposition des salles de la collection Paul Guillaume avec en particulier la salle consacrée au ballet Les Biches de Francis Poulenc.
Une exposition qui rend hommage à un des plus grands peintres du surréalisme et qu’André Breton découvrit dans le tableau Le Revenant (1914) dans la galerie de Paul Guillaume.

Texte de Michel Jakubowicz   

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Musée de l’Orangerie, Giorgio de Chirico

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