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Spectacle : « Le Lièvre blanc d’Inaba et des Navajos » mis en scène par Miyagi Satoshi au Musée du Quai Branly-Jacques Chirac

Miyagi Satoshi

  • Conception et mise en scène : Miyagi Satoshi
  • Texte : Ecriture collective de Kubota Azumi et la troupe
  • Musique : Tanakawa Hiroko
  • Scénographie : Kiz Junpei
  • Création lumière : Osako Koji
  • Création costumes et masques : Takahashi Kayo
  • Du 19 au 23 juin 2019
  • Musée du Quai Branly-Jacques Chirac
    www.quaibranly.fr

Une légende traversant les continents : Le Lièvre blanc d’Inaba et des Navajos.

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Le Lièvre blanc d’Inaba et des Navajos de Miyagi Satoshi avait été créé au Musée du Quai Branly-Jacques Chirac en 2016. Un spectacle assez ambitieux relatant les liens tissés entre un mythe japonais et celui d’une tribu indienne d’Amérique du Nord, Les Navajos. Claude Lévi-Strauss est aussi présent dans ce conte avec son ouvrage « L’Autre face de la lune » qui analyse les phénomènes de transfert d’un mythe puissant circulant à travers plusieurs continents. Ce spectacle que l’on pourrait aussi qualifier d’initiatique concerne en particulier deux jumeaux, fils du soleil, dont l’incessante recherche du père (le soleil) va les voir affronter de multiples périls en tous genres. Au cours de ce voyage truffé de dangers inimaginables, l’un de ces jumeaux va même périr, englouti par un monstre qui pourtant leur a permis de franchir un immense océan. Bien qu’arrivé au bout de ses pérégrinations, le jumeau survivant est loin de son but initial : être reconnu par son père le Soleil. En effet, celui-ci pour tester son courage, son endurance et sa témérité va le soumettre à d’incroyables et terrifiantes épreuves dont seules son intelligence et sa présence d’esprit permettront d’en triompher.

Le spectacle proposé par Miyagi Satoshi fait revivre à l’aide de masques terrifiants, tout un monde légendaire, peuplé de démons et monstres issus du royaume des ombres et qu’il est difficile d’affronter sans dommage. On peut bien sûr évoquer les contes fantastiques japonais traduits d’abord en anglais par Lafcadio Hearn, mais on peut aussi affirmer que ce spectacle de Miyagi Satoshi provient également du théâtre Nô japonais. Si les décors, costumes et masques apportent à ce spectacle un ton évident de sincérité, un autre élément s’impose lui aussi avec force : la musique, essentiellement basée sur
des percussions japonaises. Son omniprésence accentue les moments de tension avec une puissance formidable, rythmant ainsi toutes les scènes capitales ponctuant le déroulement de cette saga.

Un spectacle hautement recommandable nous plongeant sans ménagement dans cette mythologie japonaise légendaire, immémoriale.

Texte de Michel Jakubowicz

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Musée du Quai Branly

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