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Spectacle : "La, Do, Ré etc." par le New Lyrique Boys Band (Paris)

New Lyrique Boys Band

Avec : Fabrice Maitre, Olivier Naveau, Christophe de Biase, Olivier Hernandez
Piano : Landry Chosson - Mise en scène : François Rollin

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Spectacle Comico-Lyrique à la Comédie Caumartin
25 rue Caumartin
75009 Paris
10 novembre - 31 décembre 2015

Histoire de nous faire comprendre que l’univers de la musique baroque n’échappe nullement à leur sagacité et à leur curiosité, les membres du New Lyrique Boys Band décidaient d’ouvrir de manière tonitruante et sonnante le spectacle musical qu’ils donnaient ce soir-là à la Comédie Caumartin.

Il s’agissait d’un « tube » du XVIIe siècle : le Te Deum de Marc-Antoine Charpentier, auteur de nombreux opéras, de motets et de Messes. Abandonnant rapidement les contrées du baroque français ils n’hésitaient guère à célébrer ensuite Les Beatles avec une version de "Yesterday" revue et corrigée, interprétant ensuite à leur façon le folklore hongrois recréé par Johannes Brahms dans une "Danse hongroise". Mais l’opéra italien trouvait également en eux d’authentiques défenseurs avec quelques airs bien connus provenant de Norma de Bellini, de La Traviata de Verdi ("Libiamo") et entonnant avec entrain le chœur des esclaves tiré de Nabucco de Verdi. Le New Lyrique Boys Band n’oubliait pas de rendre hommage à deux reprises à Georges Bizet avec un opéra de jeunesse : Les Pêcheurs de perles, interprétant avec un aplomb certain l’Air le plus fameux de cet opéra : "Au fond du temple saint". Mais bien sûr, on ne saurait citer Bizet sans faire allusion à son opéra le plus célèbre : Carmen.

Ils interprétaient donc avec toute la vigueur nécessaire le martial et impressionnant "Air du Toréador", provenant de ce mythique ouvrage lyrique. Tout en s’autorisant une virée vers la chanson paillarde ("Le curé de Camaret"), nos quatre acolytes repartaient à nouveau sur les rives du baroque avec l’Aria de la "Suite en ré majeur" de Johann Sebastian Bach et la "Sarabande" de Haendel…
Bien entendu ils n’oubliaient pas de faire un sort à "La Truite" de Schubert, en offrant au public de la Comédie Caumartin une version forcément peu orthodoxe. C’est ensuite Pierre Perret qui était sollicité avec "Le Zizi", cédant ensuite sans transition la place à la Pavane de Gabriel Fauré, auteur non seulement d’un extraordinaire Requiem mais aussi d’un opéra : Pénélope. Mais le New Lyrique Boys Band ne pouvait pas se permettre d’omettre de rendre hommage à Wolfgang Amadeus Mozart, ce qui fut fait grâce à l’"Air de Papageno" provenant de l’opéra La Flûte enchantée, opéra initiatique dans lequel Mozart affiche son appartenance à la Franc-maçonnerie. Après un assez inénarrable "Petit Bonhomme en mousse", nos quatre chanteurs repassaient à nouveau au répertoire baroque en interprétant un extrait du Stabat Mater de Pergolèse.

New lyrique boys band 2

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Au passage, nos quatre chanteurs s’offraient un détour dans le vaste univers de la Science-fiction en inscrivant à leur récital un extrait caractéristique de la bande originale de Stars Wars de Williams. L’auteur de Faust, Charles Gounod était lui aussi célébré avec son "Ave Maria". L’opéra italien tel qu’il se manifestait au XIXe siècle revenait au galop avec le "Chœur des Zingarelles" tiré de La Traviata de Verdi. Enfin après ce parcours mouvementé dans lequel les différents répertoires se sont entremêlés, ce récital prenait fin avec l’"Alleluia" du grand chanteur américain Leonard Cohen. Une représentation plutôt réussie, à l’issue de laquelle les musiciens du New Lyrique Boys Band recevaient de la part d’un public conquis des applaudissements bien mérités.

Texte de Michel Jakubowicz



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