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Occupe-toi d'Amélie de de Georges Feydeau jusqu'au 31 décembre au Théâtre 14 (Paris)

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Mise en scène : Henri Lazarini
Assistant : Marc-Henri Lamande
avec : Frédérique Lazarini, Cédric Colas, Stéphane Douret, Marc-Henri Lamande, Elisa Menez,  Kevin Dargaud, Michel Baladi, Pierre-Thomas Jourdan, Lydia Nicaud, Dadra Emond, Melody Cremel, Thomas Ganidel, Mathieu Wilhem et BERNARD  MENEZ

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du 12 novembre au au 31 décembre 2013au THEATRE 14 (20 avenue Marc Sangnier 75014 Paris)

C’est au Théâtre des Nouveautés que sera donnée pour la première fois à Paris le 15 mars 1908 la pièce de Georges Feydeau, Occupe-toi d’Amélie. Georges Feydeau se retrouve contraint d’ajouter un quatrième acte afin de satisfaire à l’obligation de la règle des « 2 entractes », exigé formellement par le directeur du Théâtre des Nouveautés de cette époque. Occupe-toi d’Amélie représente à l’évidence l’inspiration de Georges Feydeau hissée à son sommet. Pourtant l’argument dont dispose Georges Feydeau pour structurer ce vaudeville est  assez mince. Marcel Courbois mène la grande vie avec pourtant assez peu d’argent en poche , ce qui ne l’empêche nullement et avec la plus grande désinvolture, de mener grand train, finissant fréquemment fort tard dans la nuit ses folles équipées. Mais Marcel Courbois a par chance  un père qui lui a laissé un fort bel héritage, qui n’a qu’un seul défaut : cet héritage ne reviendra à Marcel Courbois que lorsque celui-ci sera dûment marié. C’est son parrain qui sera chargé de veiller scrupuleusement au respect de cette procédure obligatoire à laquelle devra forcément se plier Marcel Courbois. Pour parvenir à ses fins et ainsi berner son parrain intraitable et incorruptible, Marcel Courbois fera appel aux services d’Amélie à qui il demandera de jouer momentanément le rôle de fiancée, déjouant ainsi la méfiance de son parrain qui tel un cerbère veille à ce que toutes les clauses de l’héritage soient respectées à la lettre. Un auteur sans imagination   aurait rapidement épuisé toutes les solutions exigées par un tel vaudeville soumis à de multiples rebondissements. C’est ici que le génie de Georges Feydeau intervient dans ce mécanisme délicat qui a pour but ultime le rire et nécessite l’enchaînement d’évènements qui forcément à terme déclencheront l’hilarité générale .Coups de théâtre, imbroglios de toutes sortes, vont ainsi se succéder à un rythme infernal, bousculant toute logique et toute vraisemblance dans une sorte de frénésie irrépressible. Henri Lazarini qui est le metteur en scène de ce vaudeville de Georges Feydeau fait fonctionner sans trop de problèmes  la folle mécanique imaginée par un Georges Feydeau au sommet de son génie. Henri Lazarini réussit sa mise en scène grâce à une équipe de comédiens très dynamique et très motivée. Par chance cette équipe compte aussi parmi elle un très grand  acteur : Bernard Menez dont les fréquentes apparitions dans la pièce de Georges Feydeau ne déclenchent guère la mélancolie, mais plutôt une franche hilarité ! Alors au total, nous avons une pièce de Georges Feydeau habilement troussée  engendrant un rire salutaire.

www.theatre14.fr



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