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Théâtre : "Se trouver" de Luigi Pirandello

pirandello-se-trouver

Pièce en trois actes
mise en scène par Stanislas Nordey
avec Emmanuelle Béart : Donata Genzi
Claire Ingrid Cottanceau : Elisa Arcuri
Michel Demierre : Carlo Giviero
Vincent Dissez : Ely Nielsen
Raoul Fernandez : Volpes
Marina Keltchewsky : Nina
Frédéric Leidgens : Le comte Gianfranco Mola
Marine de Missolz : Une femme de chambre
Olivier Dupuy : Enrico du 6 au 18 mars
Julien Polet : Enrico ou Salo suivant date de la représentation
Stanislas Nordey ou Laurent Sauvage : Salo
Julien Polet : Salo du 6 au 18 mars
Véronique Nordey : La marquise Boveno

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du 6 mars au 14 avril 2012 à 20h 30, le mardi à 19h 30 et le dimanche à 15h30, au Théâtre de la Colline

Le spectacle a été créé au Théâtre National de Bretagne le 31 janvier 2012

Après Comme tu me veux, Ce soir on improvise, Six personnages en quête d’auteur et Les Géants de la montagne -œuvre demeurée inachevée- Luigi Pirandello tente dans ses  différentes pièces  de traquer une réalité diffuse, insaisissable. Dans « Se trouver », Luigi Pirandello,  se tourne  encore davantage vers la recherche d’un absolu qu’il cherche désespérément à saisir .Dans ses pièces, Luigi Pirandello tente à tout prix de découvrir les motivations les plus secrètes de personnages sortis de son imaginaire auxquels il tente-non sans succès- d’insuffler ce qui peut s’apparenter à la vie. L’aboutissement de cette recherche frénétique et passionnée va se concrétiser avec «  Se trouver » qui peut aisément constituer une sorte d’énigme testamentaire que l’auteur lèguerait à la postérité. Luigi Pirandello qui axe sa pièce sur la grande comédienne Donata Genzi, en trace un portrait saisissant, nous en révélant à la fois sa fragilité, ses doutes, ses rapports complexes avec le théâtre et sa propre existence traversée par les différents flux émotionnels qui la composent. Stanislas Nordey qui assure la mise en scène de cette pièce de Luigi Pirandello, opte au début  pour un certain sens du spectaculaire et du monumental. Peu à peu cette première impression va s’effacer et Stanislas Nordey va graduellement intérioriser sa vision de la pièce de Luigi Pirandello. Une métamorphose qui va s’imposer avec l’entrée en scène d’Emmanuelle Béart qui va grâce à sa sensibilité, sa fragilité, conquérir l’espace créé par Stanislas Nordey et donner à la pièce son rythme et sa densité. Fort bien entourée par Vincent Dissez (Ely Nielsen), Frédéric Leidgens (remarquable comte Gianfranco Mola), Emmanuelle Béart qui nous avait déjà convaincus précédemment dans « Les Justes » d’Albert Camus, va ici très loin dans l’introspection de son personnage, poursuivant jusqu’au vertige jusqu’à la démesure, les contradictions et les élans de la grande comédienne Donata Genzi  dont elle semble pendant la durée de la pièce, la parfaite et incontournable incarnation. A travers le portrait presque surréel de Donata Genzi, Luigi Pirandello tente probablement de dessiner et d’évoquer certains traits de sa propre angoisse, liée au dilemme de la condition humaine face au mystère non résolu des cheminements les plus secrets de l’âme humaine.



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