Skip to main content
PUBLICITÉ

Alien Romulus 4K : variations horrifiques d’un classique du genre (en UHD, Blu-ray, DVD et VOD)

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5) 

Synopsis 

Rain Carradine désespère de pouvoir quitter, avec Andy, la colonie minière Jackson's Star. Quand d’autres mineurs ayant le même but la contactent, Rain saisit sa chance et embarque à bord de leur vaisseau en direction de Romulus, une station spatiale abandonnée, dans laquelle le groupe se retrouve confronté à la forme de vie la plus terrifiante de l'univers…

>>> ACHETER SUR AMAZON
- LE COMBO UHD/BLU-RAY
- LE BLU-RAY
- LE DVD

LA SUITE APRÈS LA PUB
  • Titre original : Alien Romulus
  • Support testé : UHD
  • Genre : science-fiction, horreur
  • Année : 2024
  • Réalisation : Fede Alvarez
  • Casting : Cailee Spaeny, Isabela Merced, Archie Renaux, David Jonsson, Aileen Wu, Spike Fea, Robert Bobroczkyi, Ian Holm
  • Durée : 1 h 59 mn 01
  • Format vidéo : 16/9
  • Format ciné : 2,39/1 (HDR10, Dolby Vision) et 1,90/1 Imax
  • Sous-titrage : français, allemand, castillan, italien, néerlandais, tchèque, danois, finnois, norvégien, suédois, polonais, anglais
  • Pistes sonores : Dolby Atmos (TrueHD 7.1) anglais - Dolby Digital Plus 7.1 français, allemand, italien - DTS 5.1 castillan
  • Bonus : combo avec l’UHD du film et le Blu-ray du film
  • Bonus sur l’UHD : aucun
  • Bonus en VOST sur le Blu-ray : 4 scènes alternatives/rallongées (11 mn 27) : traversée du couloir des facehuggers (rallongée), mort de Bjorn (alternative), laboratoire Romulus (alternative), premier contact avec la ruche (rallongée) - Retour à l'horreur, Making of en 4 parties (25 mn 34) - En apesanteur avec le xénomorphe (11 mn 07) - conversation autour d'Alien entre Ridley Scott et Fede Alvarez (9 mn 23)
  • Éditeur : 20th Century Studios

  

Commentaire artistique  

En 1979, Ridley Scott avait réalisé Alien, le huitième passager, sur une histoire imaginée par Dan O’Bannon, lançant le sous-genre presque inédit de la science-fiction horrifique et créant des personnages emblématiques : Ripley, une héroïne féministe et l’Alien endoparasitoïde qui évolue en plusieurs créatures : le chestburster, le facehugger et le xénomorphe. Classé rapidement comme film culte et œuvre phare du genre, Alien au succès commercial incontestable, va se transformer en une franchise qui compte aujourd’hui sept longs métrages : trois ont été réalisés par Ridley Scott dont son dernier, Alien Convenant (2017), précède Alien Romulus, le nouvel opus réalisé en 2024 par Fede Alvarez. Premier titre de la saga depuis que la 20th Century Fox a été absorbée par Disney, ce film ne surprendra par les fans puisqu’il reprend l’esthétique visuelle et le récit de l’original. Quel dommage que les scénaristes hollywoodiens passent le plus clair de leur temps à recycler des histoires déjà vues et revues au lieu de laisser libre cours à leur imagination ! Les deux seules nouveautés du scénario, coécrit par Fede Alvarez et Rodo Sayagues et qui s’inspire directement de l’intrigue et de l’atmosphère du premier film, est d’avoir inventé Andy (David Jonsson), un androïde sympathique, et d’avoir rajeuni fortement l’équipage (une idée suggérée par une scène d’Alien, le retour, 1986 et qui se défend en terme de marketing). La jeune chanteuse/actrice Cailee Spaeny en incarnant Rain Carradine devient ainsi la nouvelle Ripley, jusque dans un final en petite tenue, et le seul « rescapé » du premier opus demeure Ash, devenu Rook, l’androïde joué par Ian Holm. Comme l’acteur est mort en 2020, le nouveau personnage est interprété par l’acteur Daniel Betts qui a ensuite été doté par CGI du visage et de la voix d’Ian Holm : pas nécessairement très convaincant, ce procédé pose la question éthique de l’utilisation d’acteur après leur décès (la production a bien sûr obtenu la permission des héritiers). Moins visible mais tout aussi essentiel, c’est Trevor Newlin qui a la charge de jouer physiquement le xénomorphe. Le casting politiquement correct fait un sans-faute en  réunissant des acteurs blancs, asiatiques et noirs. Le tournage avec acteurs a lieu à Budapest aux studios Origo et celui avec les maquettes et les effets spéciaux est réalisé à Los Angeles : le film résulte d’un assemblage compliqué de diverses technologies mécaniques et numériques. Le résultat est indéniablement très efficace dans la mesure où, par sa réalisation mesurée, Fede Alvarez a su éviter les tics et les hypertrophies propres aux films de genre actuels tout en développant soigneusement la caractérisation de chaque personnage. Ce qui n’empêche pas Alien Romulus d’être un film d’action aux séquences spectaculaires (ascenseur, antigravité) et horrifiques, malgré leur air de déjà-vu : c’est d’ailleurs plus ces péripéties musclées qui retiendront l’attention que la dimension sociale sous-jacente. Le film développe en effet une présentation critique de la compagnie Wayland-Yutani dont la quête du profit génère tous les aspects négatifs du récit : invention d’androïdes dévoués, armes sophistiquées, voyage dans l’espace à la conquête de planètes à exploiter,  aliénation de la classe ouvrière (Rain est assujettie au travail forcé sur Jackson’s Star). Visuellement impressionnant, Alien Romulus est un film distrayant qui ne surprend jamais et qui semble avoir été surtout conçu pour plaire aux plus grand nombre et aux fans en ne chamboulant aucun des codes de la franchise abondamment recyclés. Bref un film bien fait, mais qui souffre d’un manque de personnalité.

 

UHD Alien Romulus

Commentaire technique 

Image : copie UHD, 4K natif, splendide définition et piqué ultra précis sur les gros plans (aliens, équipages) et les textures (soutes et coursives des engins spatiaux, aliens, ruche, etc.) restituées avec une belle richesse d’informations (tournage numérique avec caméras Arri Alexa 35, Master Format 4K), choix du format 2,35/ qui réduit l’impact du 1,90/1 Imax en salle dédiée, gestion HDR10 du contraste très bien maitrisée restituant les nombreux degrés d’éclairages (mine, coursive vaisseau, reflets sur l’aspect des aliens) avec du détail dans les ombres, noirs profonds, étalonnage chaud, colorimétrie bien nuancée en HDR10 sur les ambiances allant du jaune-magenta de la mine dans les premières séquences aux teintes combinant les rouges et orangés (signature visuelle du film) avec une gamme de gris/noirs ensuite, compression impeccable 

LA SUITE APRÈS LA PUB

Son : mixage anglais Dolby Atmos (TrueHD 7.1), dialogues au centre toujours très clairs, excellente dynamique sur les très nombreux effets sonores qui rythme les combats avec les aliens et sur la musique suggestive de Benjamin Wallfisch, spatialisation ample mais bien maitrisée, excellents effets immersifs des voies surrounds bien contrôlées et efficaces, les canaux de hauteur apportent ponctuellement une ouverture agréable (engin spatiaux, scènes d’action) , LFE costaud ; VF 7.1, claire et dynamique, excellente spatialisation hormis le manque des canaux de hauteur, doublage soigné bien intégré 

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rouge(4,5/5)
Mixages sonores : VO etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleue(5/5) VF etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile griseetoile grise(2,5/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile griseetoile grise(3/5)

IMDb : https://www.imdb.com/fr/title/tt18412256/

>>> ACHETER SUR AMAZON
- LE COMBO UHD/BLU-RAY
- LE BLU-RAY
- LE DVD

LA SUITE APRÈS LA PUB


Autres articles sur ON-mag ou le Web pouvant vous intéresser


PUBLICITÉ