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Alien 4K Édition Limitée SteelBook 40ème Anniversaire : un classique en très haute définition (en UHD)

UHD Alien 4K 00

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rouge(5/5).

Synopsis :

Sur le chemin du retour vers la Terre, le vaisseau Nostromo intercepte un signel de détresse venant d'une planète proche. Sorti de son hyper-sommeil, l'équipage va tenter de découvrir la source de ce signal qui s'avère être un avertissement… Ainsi commence une aventure hallucinante au plus profond de l'horreur.

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• Titre original : Alien
• Support testé : UHD
• Genre : science-fiction, horreur
• Année : 1979
• Réalisation : Ridley Scott
• Casting : Sigourney Weaver, Tom Skerritt, Veronica Cartwright, Harry Dean Stanton, John Hurt, Ian Holm, Yaphet Kotto, Bolaji Badejo
• Durée : 1 h 56 mn 37 (version cinéma) - 1 h 55 mn 49 (Director's Cut)
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 2,40/1 (HDR 10 et HDR10 +)
• Sous-titrage : français, espagnol, anglais
• Pistes sonores : DTS-HD MA 5.1 anglais - Dolby Surround 4.1 anglais (version cinéma) - DTS 5.1 français, allemand - DD 5.1 portugais, espagnol
• Edition spéciale 40ème anniversaire en boîtier métal SteelBook : UHD du film (2 versions) - Blu-ray du film (2 versions) - D-Box Motion Code (signal spécifique pour système de vibration synchronisé)
• Bonus : commentaire audio de 2003 par Ridley Scott, Dan O'Bannon, Ronald Shusett (producteur), Terry Rawlings (montage), Sigourney Weaver, Tom Skerritt, Veronica Cartwright, Harry Dean Stanton et John Hurt - commentaire audio de 1999 par Ridley Scott pour la version cinéma uniquement - bande originale isolée de la version cinéma du film composée par Jerry Goldsmith - bande originale isolée, version alternative composée par Jerry Goldsmith - scènes coupées et étendues (6 mn 39) - introduction par Ridley Scott pour la version Director’s Cut (0 mn 57)
• Éditeur : 20th Century Fox

Commentaire artistique

Voilà déjà 40 ans que le film de Ridley Scott Alien (Alien Le huitième passager) fascine tous les amoureux de cinéma d’anticipation et malgré cinq « suites », le film original n’a jamais été détrôné. Remarqué dès sa sortie pour son traitement singulier et pour ses effets spéciaux, il est rapidement devenu un film culte générant un univers spécifique comptant des romans, des jeux et des BD autour de son thème central, la rencontre de l’homme et de l'extraterrestre xénomorphe. Cette confrontation dramatique a été imaginée initialement par Dan O’Banon dont le scénario, enrichi de trouvailles prometteuses par Ron Cobb, David Giler et Walter Hill, va séduire la 20th Century Fox, histoire de surfer sur le succès commercial de Star Wars. Le film est confié à un cinéaste plutôt étiqueté film d’auteur (Les Duellistes présenté à Cannes en 1977) Ridley Scott, un choix artistique primordial. Dès le démarrage de la production, celui-ci fait appel à Jean Giraud (Moebius) et décide de faire un film ultra-réaliste dans la lignée de Stanley Kubrick et de George Lucas tout appliquant à l’intrigue les codes du film d’horreur. Avec autant d’atouts et un perfectionnisme technique absolu, le cinéaste, pourvu d’un budget conséquent, va disposer de la contribution essentielle de H. R. Giger pour la conception de la créature : si sa mise en scène, très mesurée en apparitions du xénomorphe, est d’une efficacité redoutable, l’apparence de l’entité doit éviter à tout prix que son film ne bascule dans le kitsch de série B. C’est un étudiant de grande taille (2 mn 18) et très mince, Bolaji Badejo, qui endossera le costume de l’alien. Le film sera tourné aux studios de Shepperton avec un casting assumé de comédiens relativement peu connus, en particulier une jeune actrice de théâtre, Sigourney Weaver, qui au départ était peu convaincue par son rôle. D’ailleurs le scénario original ne prévoyait pas de femmes ! Les autres acteurs, notamment John Hurt et Ian Holm, profiteront ensuite de la renommée du film pour poursuivre leurs belles carrières. Sans Ripley (Sigourney Weaver) et d’excellents effets spéciaux à l’ancienne, l’univers du film ne serait pas aussi envoûtant mais il ne faut pas oublier l’apport majeur de Jerry Goldsmith dont la partition étrange et angoissante tranche avec les musiques habituelles des films de science-fiction. Une partie de son œuvre va cependant passer à la trappe (écoute disponible en bonus) à la suite d’une mésentente avec Ridley Scott : il n’empêche, le résultat est impressionnant. Métaphore sur l’étranger et sur l’orgueil fatal de l’humanité, Alien, par son montage habile, son mélange des genres (une idée pas totalement nouvelle), son interprétation intense et ses très bons effets spéciaux, ne cesse de plonger le spectateur dans une angoisse sans fond. Si depuis sa sortie son succès ne s’est jamais démenti, cette édition UHD de référence, offre un tel renouvellement visuel que les plus blasés seront assurément médusés par le résultat qui va leur permettre de redécouvrir leur film favori ! Quel plaisir d’apprécier Alien 40ème édition, dans toute la splendeur de la cinématographie chevronnée de Ridley Scott et de sa photographie ingénieuse et mobile. Pour Sigourney Weaver et pour l’épouvante que ce film suscite toujours aussi intensément, même si on connaît par cœur son intrigue, ce chef-d’œuvre indispensable est remarquablement sublimé par ce nouvel écrin technique

 

 UHD Alien 4K

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Commentaire technique

La version 4K présente sur cet UHD est issue d’une restauration très récente de 2018 effectuée pour 20th Century Fox par la Company 3/Deluxe Entertainment Services Group sous la supervision de Ridley Scott et Pam Dery. Le scan des négatifs 35 mm a été fait par EFilm et la restauration audio chez Audio Mechanics

Image : copie UHD, la nouvelle restauration est carrément miraculeuse permettant de revoir Alien avec une qualité jamais atteinte jusqu’à ce jour ! Film aux nombreuses séquences dans le clair-obscur des coursives du Nostromo, Alien combine une définition exceptionnelle (tous les agencements technologiques du vaisseau spatial) et une maîtrise incroyable du niveau de contraste qui a su conserver la légère granulation argentique de l’original (tournage en 35 mm Panavision puis intermédiaire numérique 4K) : on redécouvre, au milieu de l’exubérance des décors, des détails insoupçonnés (même des fans les plus avertis) et un rendu prodigieux des textures, l’apport du HDR sans être stupéfiant enrichit vraiment la qualité de l’étalonnage, surtout dans les scènes sombres, et de la colorimétrie savamment ajustée par le réalisateur. Il convient de noter que la version Director’s Cut est plus hétérogène (avec de courtes séquences supplémentaires en 2K upscalés et non en 4K natif)

Son : mixage 5.1 anglais, donc pas de nouveau mixage en Dolby Atmos, Aurora et DTS-X (mais en revanche les puristes pourront choisir le mixage Dolby Surround 4.1 conforme au mixage cinéma de 1979 et un peu moins ouvert qu’en 5.1) ce qui n’empêche pas la spatialisation d’être extrêmement immersive avec une incroyable répartition des ambiances (bruits techniques et structurels du vaisseau ou, par exemple, la scène avec les chaines…), une superbe mise en valeur de la partition de Jerry Goldsmith (la BOF originale et une BOF alternative peuvent être entendues séparément), un usage angoissant des LFE, des surrounds hautement efficaces, des dialogues clairs et une dynamique sans faille ; la VF, soignée, est incontestablement en dessous, question spatialisation, avec un ajustement des niveaux vraiment plus artificiel et une dynamique plus anémiée

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rouge(5/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleue(5/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0078748/

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