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Godzilla 4K : une édition techniquement remarquable (en UHD et Blu-ray)

UHD Godzilla 2014 00

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile grise(3,5/5)

Synopsis

En 1999, la centrale nucléaire de Janjira fut mystérieusement détruite, entraînant de nombreuses pertes dont l'épouse et collègue du superviseur Joe Brody. Des années plus tard, Brody fait équipe avec son fils, officier de la Navy, sur les lieux mêmes de la catastrophe, afin de découvrir la vérité sur cet accident. Ils sont alors témoins du réveil de terribles menaces contre l'Humanité, menaces que, seule, la non moins terrible créature Godzilla pourrait contrer…

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• Titre original : Godzilla
• Support testé : UHD
• Genre : science-fiction, action
• Année : 2014
• Réalisation : Gareth Edwards
• Casting : Aaron Taylor-Johnson, Bryan Cranston, Ken Watanabe, Elizabeth Olsen, Sally Hawkins, Juliette Binoche, David Strathairn
• Durée : 2 h 03 mn 07
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 2,39/1 (HDR 10)
• Sous-titrage : français, allemand, italien, coréen, norvégien, polonais, suédois, castillan, espagnol (Amérique latine), roumain, hongrois, thaïlandais, danois, tchèque, chinois (mandarin), anglais, allemand, italien
• Pistes sonores sur l’UHD : Dolby Atmos anglais - DTS-HD MA 7.1 français, italien, français - Dolby Digital 5.1 anglais, thaïlandais, espagnol, portugais, français canadien, tchèque
• Bonus : Combo avec l’UHD et le Blu-ray du film - un livret collector de 34 pages - pochette avec des Artcards et le poster du film
• Bonus VOST : MONARCH déclassifié : informations inédites sur l'existence de Godzilla : Opération Lucky Dragon (2 mn 44), le dossier M.U.T.O. (4 mn 29), la révélation Godzilla (7 mn 25) - Godzilla, une force de la nature : coulisses du film avec l'équipe et les acteurs (19 mn 18) - Un niveau de destruction jamais atteint (8 mn 24) - Saut dans le vide : saut H.A.L.O. (5 mn 00) - Vieil ennemi : les M.U.T.O (6 mn 49)
• Éditeur : Warner Home Vidéo France

Commentaire artistique

En 1954, en pleine paranoïa nucléaire, le cinéma japonais de monstres (Kaijū eiga) lâche sur les écrans Godzilla (ou Gojira, le dragon), une créature gigantesque, sorte de dinosaure écailleux, qui aurait été créée à la suite d’expérimentations d’armes atomiques. Bien que détruit à la fin du film d’Ishirō Honda, l’engouement qu’il suscite chez les spectateurs du monde entier démarre une série ininterrompue de suites (36 entre 1954 et 2021 dont 30 films japonais). En 2014, pour le soixantième anniversaire de la sortie du premier film, Hollywood sort un nouveau Godzilla réalisé par Gareth Edwards (et accessoirement le premier opus d’une trilogie avec Godzilla 2 Rois des monstres, en 2019, et Godzilla vs. Kong, en 2021). Le tournage se déroule au Canada et dans l’île d’O’ahu (Hawaï) et la musique est confiée au français Alexandre Desplat. Cette fois-ci Godzilla n’est pas une méchante bébête vindicative mais un « superhéros » capable de défendre les hommes contre d’autres créatures nocives, les MUTO (Massive Unidentified Terrestrial Organism). Le casting international comprend Juliette Binoche, assez vite disparue, et Bryan Cranston, qui regrettera que son rôle soit également sévèrement abrégé. Tout en étant fidèle au modèle original (un costume porté par un acteur), le nouveau Godzilla a été rendu plus organique par des effets visuels numériques sophistiqués (un demi-million de polygones pour la bestiole qui apparaît dans 327 plans d’effets spéciaux sur 960 !) et il est plus massif (90 000 tonnes et plus de 100 m de haut). Jouant de la rareté, Godzilla n’étant visible que 11 minutes au total, Gareth Edwards s’est inspiré de la tension initiée par Steven Spielberg dans Jaws (1975). Ce Godzilla se voulait un renouvellement du légendaire dinosaurien, après la déconfiture de la version de Roland Emmerich (1998), mais se révèlera parfaitement conforme au blockbuster hollywoodien banalisé à plusieurs centaine de millions de dollars et presque sans idée. Les amateurs de créatures colossales et de soldats yankees héroïques (comme toujours) devraient apprécier cette débauche d’action et ce déluge d’images et de sons : techniquement la vision en 4K est «décoiffante» mais le scénario ne fait guère dans la dentelle et laisse peu de place à la psychologie. Difficile, en effet, de compatir au sort du lieutenant Brody (Aaron Taylor-Johnson) et de sa jolie épouse (Elizabeth Olsen) et, malgré tout leur charisme, Ken Watanabe (docteur Ishiro Serizawa) et Sally Hawkins (docteur Vivienne Graham) auront beaucoup de mal à nous intéresser à leurs observations scientifiques. Heureusement Godzilla est totalement impressionnant grâce aux effets spéciaux vraiment convaincants et il assure le spectacle, en compagnie de ses affreux congénères. Cependant, quitte à être nostalgique et malgré ses trucages terriblement surannés, le Godzilla original d’Ishirō Honda possédait au moins l’attrait d’avoir engendré un mythe alors que la version américaine se contente d’affirmer son savoir-faire technique dans la lignée d’un Pacific Rim pour IMAX. Assez prévisible et provoquant un air de déjà-vu assez peu excitant, Godzilla manque véritablement du souffle épique qui fait la force des films d’aventures mémorables. Quoi qu’il en soit, l’édition collector réunit un livre de photographies, un poster et des artcards dans un bel écrin cartonné qui offre une version UHD techniquement remarquable à la mesure de ce blockbuster énergique.

 

UHD Godzilla 2014

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Commentaire technique

Image : copie UHD, définition remarquable et très bon piqué sur les détails et les textures (tournage numérique avec Arri Alexa Plus, Master Format 2K), excellente maitrise des contrastes dans les nombreuses séquences en basses lumières très bien nuancées en HDR 10, pas de noir bouché, excellente restitution des jeux de lumières, étalonnage homogène et subtil, colorimétrie naturaliste dans les teintes froides bien servie par la HDR 10, compression sans faille dans les nombreuses scènes avec brumes et brouillards

Son : mixage anglais Dolby Atmos, dialogues toujours clairs au centre, dynamique très élevée à base d’ambiances énergiques boostées par des LFE impressionnants, spatialisation spectaculaire, totalement immersive (hélicoptère, bateaux, mer déchainée, vent), occupant tout l’espace, canaux de hauteurs ultra efficaces (explosions, tirs, hurlement des monstres, destruction des bâtiments, etc.), un mixage de référence pour tout équipement HC à la hauteur ; VF 7.1, doublage soigné, bonne dynamique, effets immersifs bien restitués, mix très proche de l’original

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rouge(4,5/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleue(5/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleue(4,5/5)

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0831387/

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