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Test KEF LSX II : les mini enceintes connectées les plus réussies du marché

Petites sœurs des enceintes actives et connectées KEF LS50 Wireless II et LS60 Wireless, les LSX II n'en conservent pas moins la majorité de leurs caractéristiques, à une échelle réduite - du moins sur le papier. Élégantes, audiophiles et polyvalentes, elles se placent dans le haut de gamme (1500 euros), où la concurrence au format mini est plutôt clairsemée. Un boulevard pour KEF ?

KEF LSX II

Type : enceintes de bibliothèque connectées
L'avis d'ON-Mag : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleue (5/5)
Prix : 1 500 euros 

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Ne rien changer pour rester différent

On ne s'en offusquera pas, le design atypique des LSX II est dans la droite lignée des premières LSX, elles-mêmes héritières des LS50 de 2011.

Kef LSX II 2

Le coffret de chaque enceinte, très compact (240 × 155 × 180 mm), adopte des arêtes arrondies et un harmonieux baffle convexe. La majorité de l'enveloppe externe est recouverte d'un élégant tissu maillé, ce qui apporte une touche encore plus premium à l'ensemble. Mais l'acousticien KEF ne s'arrête pas là, proposant pas moins de cinq déclinaisons colorées à l'utilisateur, allant du très classique noir mat, jusqu'à un plus folâtre rouge lave. Contrairement aux premières LSX aux robes vives, les LSX II affichent des nuances un peu plus douces, qui s'accordent plus facilement avec un intérieur classique.

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Sans transcender la formule KEF, les LSX II sont aussi irréprochables esthétiquement que les LS50 Wireless II. La construction et la qualité de finition sont admirables, sans aucun jeu dans le coffret ni de visserie apparente. Pour mieux s'adapter aux nombreuses possibilités d'utilisation, KEF propose en option un trio d'accessoires : pieds dédiés, supports muraux, ainsi que des socles de bureau.

L'expérience connectée totale

Paradoxalement, les LSX II parviennent à être un peu plus polyvalentes que leurs grandes sœurs LS50 Wireless II. En effet, si ces dernières font l'impasse sur une entrée USB, ce n'est pas le cas des petites nouvelles, qui s'ouvrent ainsi en grand les portes d'un usage depuis un ordinateur. Cela va de pair avec leur format très compact, bien plus adapté à un bureau.
Le reste de la connectique est particulièrement riche, avec l'incontournable HDMI ARC, une puce Bluetooth, une entrée audionumérique optique, une sortie pour caisson de basses en RCA et une entrée analogique Ligne sur jack 3,5 mm. Les LSX II fonctionnent sur un principe d'enceinte principale (maîtresse) et d'enceinte secondaire (esclave), toutes les deux actives, amplifiées et donc à brancher sur le courant secteur. La première enceinte comporte toutes les entrées et communique avec la seconde via un protocole de communication sans fil Hi-Res, ou en filaire via RJ45.

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Le grand plus de KEF se loge une fois encore dans les fonctions connectées (via WiFi ou Ethernet), propulsées par la récente plateforme W2 et pilotées par l'application KEF Connect. Celle-ci permet aux LSX II d'aller bien plus loin que les moutures précédentes, avec une compatibilité Chromecast, AirPlay 2, Tidal/Spotify Connect et même Roon Ready. C'est simple, elles sont compatibles avec à peu près tout ce qui existe sur le marché et l'application assure le reste, notamment en matière de réglages.
Sur ce point, KEF Connect se rapproche légèrement de l’application Sonos S2, en proposant une expérience très intuitive, avec des options facilement accessibles, tout en ouvrant la porte à des réglages plus avancés pour les utilisateurs avertis.
À l'instar des LS50 Wireless II, il est possible d'ajuster la tonalité de l'ensemble, d'indiquer le placement du duo dans la pièce, d'activer une correction de la phase, ou encore d'associer un caisson de basses supplémentaire. Le seul manque, selon nous, réside dans l'absence de système de calibration acoustique automatique (type Dirac ou Sonos), qui permettrait de gagner en précision sonore.

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Sur le terrain, l'expérience utilisateur est à peu près irréprochable tant la formule KEF semble mature. Présent depuis très longtemps sur le marché de l'enceinte sans fil connectée, le constructeur a largement tiré les enseignements des problèmes passés et met en place un écosystème W2 quasiment dépourvu de bogues et très stable. Cette observation est même valable pour la liaison sans fil entre les deux enceintes, qui ne souffre d'aucun déphasage. Une vraie prouesse.
La navigation dans les commandes passe une fois encore par la doublette télécommande + application, l'enceinte principale ne disposant malheureusement pas de commandes physiques intégrées.

Ampleur et richesse

Comme toutes les enceintes connectées de la marque, l'architecture audio des LSX II s'articule autour du légendaire haut-parleur coaxial (et coplanaire) Uni-Q, composé ici d'un transducteur de basses/médiums annulaire de 115 mm avec membrane en alliage aluminium/magnésium et d'un tweeter de 19 mm avec dôme en aluminium, guide d'ondes en couronne et moteur indépendant doté d'un aimant en néodyme.
Contrairement à l'architecture des LS50 II et des LS60, ici, KEF n'a pas pu placer sa nouvelle technologie d'amortissement MAT, complexe labyrinthique en métamatériaux dédié à l'amortissement des aigus. Toutefois, le duo comporte toujours un DSP maison, ainsi qu'un filtrage actif et un amplificateur par transducteur : 70 W pour les médiums/basses, 30 W pour le tweeter, le tout en classe D.

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À l'écoute, aussi menues soient-elles, les KEF LSX II ne semblent pas être des enceintes de compromis, hormis dans les basses. Dans ce registre, la simplicité est de mise, contrairement aux plus aventureuses PSB Alpha iQ. On retrouve, à quelques Hz près, le caractère pragmatique des LS50 Wireless II.
Mais tout en restant prudentes dans le bas du spectre, les LSX II lâchent les chevaux sur le reste, d'où une sonorité à la fois détaillée, puissante et d'une ampleur assez exceptionnelle. Le haut-parleur Uni-Q distille un savant mélange de musicalité et de rigueur technique, le tout saupoudré d'une dispersion très large, ce qui procure une scène sonore véritablement enveloppante. De plus, le transducteur est particulièrement doué pour conserver une grande dynamique et une distorsion très faible, quel que soit le volume.
Légèrement descendante, la signature sonore du duo reste globalement équilibrée, avec une pointe de douceur et un léger pic dans les aigus. Le haut du spectre ne profitant pas du système MAT, il ne délivre pas encore la "noblesse" sonore des grands modèles, malgré une extension assez exceptionnelle (jusqu'à 28 kHz à -3 dB selon KEF).

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En revanche, l'énergie est bien là, et KEF maîtrise à merveille la réactivité de ses enceintes. Sur ce plan comme celui de l'ampleur sonore, les LSX II nous semblent un peu plus réussies que les PSB Alpha iQ, ces dernières adoptant une approche qui s'apparente plus à la "Hifi traditionnelle". Une autre différence en découle : les KEF LSX II sont très dépendantes de la qualité de l'enregistrement. Elles peuvent osciller entre un rendu extraordinaire et une sonorité plus bouchée, quand les PSB conservent un caractère potentiellement moins spectaculaire, mais plus magnanime face aux accidents de mixages.

En résumé

Belles, compactes, polyvalentes et parfaitement au point ergonomiquement, les KEF LSX II sont probablement les enceintes connectées au format mini les plus abouties du marché. Leur connectivité et leur ergonomie n'appellent quasiment aucun reproche. À l'écoute, sans être parfaites, notamment dans le bas du spectre, elles procurent des performances sonores de premier ordre.

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Spécifications

  • Type : enceintes de bibliothèque connectées
  • Architecture acoustique deux voies avec filtrage actif
  • Haut-parleur Uni-Q : avec transducteur de basses/médiums de 115 mm à cône en alliage magnésium/aluminium ; tweeter de 19 mm avec dôme aluminium et guide d'ondes en couronne
  • Amplification (par enceinte) : amplificateur en classe D de 70 W pour le transducteur de basses/médiums ; amplificateur en classe D de 30 W pour le tweeter
  • Réponse en fréquences annoncée (-3 dB) : 54 Hz – 28 kHz
  • Réponse en fréquences annoncée (-6 dB) : 49 Hz – 47 kHz
  • SPL max (à 1 m) : 102 dB
  • Connectique (enceinte principale) : Ethernet RJ45, WiFi, Bluetooth, HDMI ARC, USB-C, 1 optique Toslink, entrée Ligne jack 3,5 mm, RCA pour caisson de basses externe, RJ45 pour la connexion avec l'enceinte secondaire
  • Connectique (enceinte secondaire) : RJ45 (raccordement à l'enceinte principale)
  • Plateforme connectée KEF W2
  • Compatibilité réseau : KEF Connect, AirPlay 2, Google Chromecast, Roon Ready, Spotify Connect, Tidal Connect, UPnP, Elan, RTi, Crestron Home, Savant, Control4
  • Dimensions (par enceinte) : 240 x 155 x 180 mm
  • Poids (paire) : 7,2 kg
  • Coloris : noir carbone, blanc minéral, bleu cobalt (version testée), rouge lave, Soundwave par Terence Conran (couleur crème et tissu avec motif en vaguelettes)
  • Prix : 1 500 euros

Notre avis

  • Construction :etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orange(5/5)
  • Ergonomie :etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleue(4,5/5)
  • Connectique/connectivité :etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orange(5/5)
  • Qualité sonore :etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleue(4,5/5)
  • Musicalité :etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile demi orange (4,5/5)
  • Intérêt :etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleue (5/5)



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