1926-1961
Durée : 2h 6’ 30’’
FA 5375 (www.fremeaux.com)
Notre avis : (5/5)

Le travail accompli pour réaliser cette anthologie sur les aspects du vaudou en Amérique témoigne d’une excellente connaissance du sujet, trop souvent négligé par les illustrateurs du blues, du rhythm n’ blues, du rock ou du jazz, voire du calypso (« Zombie Jamboree », « Spirit Rum »). Or s’il y a bien quelque chose qui fait partie intégrante de la culture afro-américaine, notamment de New Orleans, puis, après les années trente, de Chicago, puis de Harlem, c’est bien le vaudou, le voodoo, et sa pratique, le hoodoo, avec ses gris-gris, ses sacrifices de coqs égorgés, ses zombies, ses malédictions, ses danses, ses transes, ses os de chat noir, ses poudres aphrodisiaques, et ses grandes prêtresses comme Marie Laveau (1794-1881) évoquée par Papa Celestin.

et le Baltic Chamber Orchestra
dirigé par Emmanuel Leducq-Barôme
Durée : 1h 2’ 1’’
Saphir LVC 1176
www.saphirproductions.net
Notre avis : (5/5)

Le grand violoniste Régis Pasquier nous régale d’un CD de Beethoven remarquable. Enregistré à Saint-Pétersbourg en mars 2006, avec les excellents solistes de la Philharmonie de Saint-Pétersbourg réunis sous le nom d’orchestre de chambre balte avec le violoniste solo Léon Klychkov et sous la direction soignée d’Emmanuel Ledurcq-Barôme, Régis Pasquier nous donne à entendre le concerto pour violon et les deux romances de Ludwig van Beethoven.

Durée : 50’40’’
Abalone 011 (Musea)
www.jeancharlesrichard.com
Notre avis : (4/5)

L’excellent contrebassiste Peter Herbert (très joli solo sur “Misfit-Bandit”) et l’inventif batteur Wolfgang Reisinger accompagnent Jean-Charles Richard, qu’il joue du saxophone baryton (« Tumulte ») ou du sax soprano (« Le Reliquaire du bonheur »). Voire encore quand il joue du bansuri, cette flûte traversière en roseau de l’Inde du Nord (« Bengalis »).

et l’ Orchestre philharmonique de Radio France
dirigé par Myung-Whun Chung
au Théâtre du Châtelet (Paris) - le vendredi 1er juin 2012

Un concert placé sous le signe de la Corée qui débutait par une œuvre de jeunesse d’Olivier Messiaen « Les Offrandes oubliées ». Une œuvre où s’affirme déjà la griffe du futur compositeur de la Turangalila Symphonie, de l’Ascension, de Chronochromie et de Et Expecto resurrectionem mortuorum.

et l’Orchestre Philharmonique de Radio France
dirigé par Myung-Whun Chung
vendredi 8 juin 2012 - Salle Pleyel (Paris)

Composé entre 1800 et 1802, ce troisième concerto en ut mineur opus 37 de Beethoven bien qu’ouvrant la voie aux grands concertos romantiques rend tout de même hommage à un autre concerto composé dans la même tonalité : le Vingt-quatrième concerto pour piano de Mozart, avec lequel celui de Beethoven semble entretenir d’étonnants rapports.

Durée : 47’ 26’’
Saphir LVC 1175
www.saphirproductions.net
Notre avis : (4/5)

Ce CD nous donne à entendre deux compositeurs juif ashkénazes de la diaspora, Osvaldo Golijov, d’Argentine, et Ernest Bloch, Suisse des Etats-Unis. Ils sont contemporains, Ernest Bloch nous ayant quittés en 1959 et Osvaldo Golijov, qui nous a naguère régalés d’un opéra délicieux, Ainadamar, chroniqué dans le magazine Prestige Audio Vidéo, vit encore.

Durée : 56’ 2’’
Autoproduit sans numéro
www.manaswing.com
www.noomiz.com/les2R
Notre avis : (4/5)

Rectificatif (ajouté le 14/10/2012) : Le groupe des 2 R est en fait un duo d'accordéonistes, Sonia Rékis et Johann Riche. Toutes nos excuses pour cet impair.

Le trio Manaswing, c’est-à-dire les 2R (l’accordéoniste Sonia Rekis et le guitariste ERic Legrand) augmentés du contrebassiste (une autre « R ») ERich Pralat, nous présente son deuxième CD intitulé Le Sentier du Trèfle. C’est effectivement un CD bucolique et agreste que ce Sentier du trèfle qui va jusqu’à se terminer, avec une jolie version du Petit Bonheur de Félix Leclerc, par un coq qui chante et une voiture qui part dans le lointain.

Le 9 juin 2012 - Saint-Denis - Maison d'éducation de la Légion d'honneur
Berlioz, Ravel par Alain Altinoglu (p) et Nora Gubisch (mezzo-soprano)

C’est dans les imposants bâtiments de la Maison d’éducation de la Légion d’Honneur de Saint-Denis (92), juste à côté de la basilique, que la mezzo-soprano Nora Gubisch donnait un récital le samedi 9 juin. Accompagnée au piano par Alain Altinoglu, sous le portrait en pied de Napoléon 1^er et sous les frises dorées d’une salle Empire, elle nous interprétait tout d’abord les Nuits d’été d’Hector Berlioz.

Durée : 58’ 10’’
INDE 046
www.indesens.fr
www.indesensrecord.com
www.duointermezzo.com
Notre avis : (4/5)

Oh ! Qu’il aurait été content, Astor Piazzolla, de voir son propre nom entre ceux de Pergolese et de Francis Poulenc dans un catalogue de musique classique ! C’est ce qui lui arrive aujourd’hui, chez Indésens, avec ce CD, Balada para un loco, qui reprend, dans une réduction pour piano et bandonéon, neuf compositions célèbres d’Astor Piazzolla écrites originellement pour quintette.

à l’Opéra Bastille (Paris) - le 4 juin 2012

C’est à une soirée de rêve que le public était convié le 4 juin (et ce, jusqu’au 2 juillet) à l’Opéra Bastille (www.operadeparis.fr).  On y donnait le Barbier de Séville, en italien, Il Barbiere di Siviglia, et l’orchestre de l’opéra était placé sous la direction vigoureuse de Marco Armiliato.