Paris XVIIIème, Maison Verte : Concert du 19 mars
Le 19 mars, c’était la suite du quatrième festival international Printemps du Jazz de la Maison Verte. Enchanté par le concert du 18, nous sommes retournés à la Maison Verte et dans sa salle d’une centaine de places.
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En première partie, un big band de dix-neuf musiciens, en comptant le chef, M. Didoo : le Wouap Didoo Big Band. Des musiciens amateurs certes, mais amateurs au sens de « qui aiment ». Des riffs très écrits pour un jazz bon enfant qui a eu le mérite de plaire au plus grand nombre, venu avec femme et enfants. Un jazz de bonne volonté, sain et vivant. Quant au tarif, il était laissé libre, au chapeau, comme on dit.
Le second concert, lui, était payant. Mais d’un prix très modeste, trois paquets de clopes, comme nous l’avons écrit hier (voir compte-rendu). Oh, honte sur vous, habitants de ce si plaisant arrondissement. Vous avez eu grand tort de bouder ce concert. Nous étions quinze dans la salle. Mais les artistes sur scène nous ont donné de la belle musique comme si nous avions été trois mille. Jobic Le Masson au piano, Peter Giron à la contrebasse, et John Betsch à la batterie, nous ont offert une démonstration de grand style de ce que peuvent faire des musiciens inspirés. Trois magnifiques solistes se permettant de jouer les uns avec les autres en connivence complète. Le batteur John Betsch jouant les mélodies ou improvisant à la batterie, aussi bien avec les balais qu’avec les baguettes ou les mailloches, le contrebassiste Peter Giron inventant des variations subtiles sur des thèmes subtils, à la Thelonious Monk, le jeune pianiste Jobic Le Masson répondant par un jeu fluide et aérien et relançant la donne à ses coéquipiers. De quoi rester baba, autant par la virtuosité que par le cœur mis dans cette musique.
La Maison Verte : 127, rue Marcadet, 75018 Paris
Photos © Michel Bedin
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