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Cellule phono High-End AT-ART1000X : la quintescence de l'art Audio-Technica

Cellule phono la plus haut de gamme du catalogue d'Audio-Technica, l'AT-ART1000 est un objet aussi impressionnant que déraisonnable, comme bien des produits de l'univers vinylique. Ce modèle est pourtant loin d'atteindre les sommets tarifaires de certaines références de chez Grado ou Nagra. La nouvelle version de ce classique, l'AT-ART1000X, hérite du design de la précédente mouture, tout en bénéficiant de diverses optimisations.

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué

Impressionnante à tous les niveaux, l'AT-ART1000X est une cellule à bobine mobile sur laquelle Audio-Technica tente d'optimiser absolument tous les éléments habituels. Premier point, cette nouvelle version adopte un châssis très étonnant, directement dérivé de celui de sa grande sœur. L'intégralité du circuit magnétique de cette cellule repose sur une structure en titane, qui offre un support parfaitement inerte (très peu sensible aux vibrations). Cette partie est elle-même reliée à deux autres structures, l'une en polymère rigide, l'autre en aluminium, association qui permet, selon la marque, de réduire au maximum les résonances.

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Audio Technica AT ART1000X 4

Assez atypique, le circuit magnétique, à bobine mobile, affiche plusieurs particularités. La première, que la marque appelle "Power Direct System", consiste à placer les bobines directement au-dessus de la partie supérieure du diamant. L'intérêt, selon Audio-Technica, serait d'offrir une "réponse aux transitoires sans égale et de restituer les détails sonores les plus subtils". Un discours intéressant, mais qui n'est pas accompagné d'explications concrètes.

Audio Technica AT ART1000X 1

Second point digne d'attention, les deux bobinages utilisés sont rectangulaires (1,1 x 0,6 mm), une forme qui permettrait de se passer de noyau magnétique. ATH évoque ainsi la sensibilité de sortie déjà correcte (quoique dans la moyenne basse), annoncée à 0,22 mV. Les bobines sont revêtues d'un film de 0,25 µm d'épaisseur les protégeant de la corrosion et insérées dans une cavité (de l'aimant) de 0,5 mm de large. Enfin, le fil utilisé ici est en cuivre dit "PCOCC" (Pure Copper Ohno Continuous Casting), de 20 µm de diamètre. Huit tours sont nécessaires pour créer chaque bobine.
La partie mécanique n'est pas en reste. Audio-Technica met en avant le fin du fin de ses diamants, à savoir un modèle intégral (taillé dans une seule pièce) à profil Special Line Contact. Cette topologie est décrite comme la plus efficace, puisqu'elle couvre la plus grande surface de sillon possible. Son efficacité, d'après ATH, s'exprime surtout dans la reproduction des hautes fréquences et dans sa distorsion très contenue. Cette pointe est fixée sur un cantilever de 0,26 mm de diamètre intégralement en bore, un matériau utilisé uniquement sur les modèles haut de gamme.

Audio Technica AT ART1000X 5

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Bien sûr, difficile de se faire une idée de la qualité technique de cette dernière-née. Le constructeur livre néanmoins quelques chiffres, comme une réponse en fréquences (sans précision de mesure) de 15 Hz – 30 kHz, une séparation des canaux de 30 dB (1 kHz), ou encore une inductance inférieure à 1 µH (1 kHz).
Sans trop de surprise, cette cellule jusqu'au-boutiste est entièrement fabriquée au Japon. Audio-Technica met les petits plats dans les grands et livre son AT-ART1000X dans une boîte de rangement en bois. Le packaging comprend également un tournevis "démagnétisé", un capot de protection pour la cellule, une brosse et un jeu de visseries destiné à la fixation de la cellule sur un bras de lecture.

Audio Technica AT ART1000X 2

Déjà disponible, la cellule très haut de gamme AT-ART1000X est vendue au prix de 5500 euros. Une paille par rapport à certaines concurrentes !

Spécifications Audio-Technica AT-ART1000X

  • Cellule à bobine mobile
  • Diamant Special Line Contact
  • Cantilever en bore
  • Architecture Power Direct System
  • Bobines rectangulaires de 1,1 x 0,6 mm avec fil de cuivre PCOCC de 20 µm de diamètre
  • Support du circuit magnétique en titane, châssis en polymère et en aluminium
  • Réponse en fréquences : 15 Hz – 30 kHz
  • Séparation des canaux (1 kHz) : 30 dB
  • Impédance de la bobine (1 kHz) : 3,5 ohms
  • Angle de suivi vertical : 19°
  • Inductance de la bobine : <1 µH
  • Tension de sortie (1 kHz, 5 cm/s) : 0,22 mV
  • Dimensions : 17,3 × 17 × 25,5 mm
  • Poids : 11 g
  • Prix : 5500 euros



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Audio-Technica

Commentaires (10)

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Commentaire de
  • Curieuse , cette inflation des tarifs , qui concerne surtout les cellules mc . Les fabricants surfent sur le " Vinyl Revival " , phénomène qui me stupéfie : les actuels vinyles vendus neufs sont absolument tous à base d'enregistrements numériques ou sont remastérisés numériquement : on est donc bien loin du délicieux et imparfait " son analogique " des vinyles des années précédant le cd ! De mon temps , c'est à dire il y a un certain temps , et  au moment où le cd n'était pas apparu , seul Koetsu proposait des cellules vraiment très coûteuses . Il ne faut pas oublier , non plus , le coût de l'échange standard , qui s'envole vite ...  
    • bonsoir 
      entièrement d'accord avec vous 
    • C’est ce que j’aie penser toujours. J’achète seulement des anciens Lp en bon état, des éditions originalement conçues en vinyle.
      Barcelone.
      • Hola, anònim

        Pourtant il existent des éditeurs qui produisent des vinyles qui sont supérieur en tout termes à ceux sortie à l'époque.

        La qualité des matériaux à augmenté, et à peu près tout ce à été édité après la crise pétrolière est plutôt de mauvaise qualité. Et déjà à l'époque la courbe RIAA n'était pas toujours respecter, à la conceptions des masters pour ces vinyles.

        Le CéDés commencent en 1982, 1983, il se démocratisera par la suite, mais de bons albums ont été produit depuis ces années là, et beaucoup n'ont pas été conçu pour le vinyles, faut t'il les jeter à la poubelle.

        Bona escolta
        • Bien sûr la cohabitation du cd et le vinyle dans les années quatre-vingt n’a pas empêchez  de fer des bons vinyles, et mêmes aujourd’hui on fabrique de bon vinyles, mais c’est l’exception. Les fameux 180grs no sont toujours garantie d’un bon pressage, même devant un bon label dédicacé a les rééditions. Parfois, voire, les eurobootlegs son meilleurs. En tout cas ma décision d’acheter presque seulement des anciens Lp a pour bu le collectionnisme. 
          ¡Salut!
  • Pour la énième fois, déjà dans les années glorieuses du vinyles, des enregistrement numériques existait, chez DENON mais aussi chez Telarc avec le système "Soundstream" en 16 bits, 50 KHz, avec une première sortie en 1978, mais aussi dans d'autre genre le "Bop till You Drop" de Ry Cooder en  1979, qui est aussi le premier enregistrement et donc sortie vinyle dans le genre Pop musique, et en plein début du CéDé des album comme "Guardian of the Light" de George Duke en 1983, "Brothers in Arms" des Dire Straits en 1985.

    Eh oui, c'est dur aujourd'hui de trouver un CéDé estampillée AAD, et des ADD, ou des DAD. les remasterisassions on surtout apporté le "Loodness War", et pour posséder des Cédés sortie dans les années 80, 90, et réédité actuellement, on se retrouve avec des pertes d'informations perdus dans le magma sonique de ses remasterisassions, décelable même par un débutant audiophile. Ne pas oublier que certains enregistrement ancien, dont les bandes sont fragiles une numérisation pour des sorties futures permet de préserver ces bandes, quand elles ne sont pas perdue dans des incendies, comme cela c'était passé chez "ATLANTIC", il y à des années, pour exemple les albums de la "First Lady", n'existent que à partir de bande de deuxième générations, voir plus, finito les bandes originales.

    Par contre ici on parle de Audio Technica, qui est plus connu pour équipé des platines vinyles entrée de gamme et des cellules elles aussi entrée de gamme abordables.
  • Dear Edouard. Te rappelles tu avoir vu passer dans On Mag la chronique (pas un test) d'un matériel "étrange" genre lecteur de vinyle "laser". Pas de cellule ni rien de classique MAIS une lecture sans contact et donc "non destructive/abrasive" ! Pour les sources disponibles actuellement : disons que c'est plus que probablement du 99,90% "tout numérique" à la prise de son et après c'est selon la "conscience professionnelle" qui va mener à une masterisation de plus ou moins bonne qualité qui va NOUS "offrir" du HighRes moins qualitatif qu'un très bon "CD 16/44" et autres joyeusetés. Peace Audiophiles.
    • Concernant la lecture vinyle au laser, on a fait un article sur la platine ELP LT Ultimate. Il y a aussi les cellules phono DS Audio qui font de la lecture optique

      Pierre
      responsable de la rédaction ON-mag
  • Merci Pierre pour cette réponse.
    La platine Laser semble déclinée d'après l'article en 3 modèles 8 200 euros - 14 700 euros et 17 400 euros MAIS en Février 2016 ! Le site est toujours actif mais très peu informatif... Donc pour l'actualisation des prix voire de la gamme : je verrai bien si ils répondent à ma demande de contact ! Un VRAI DRAME : seul le haut de gamme permet la lecture des 78 tours :).
    Suis retourné sur l'article concernant la cellule "lecture optique" et non pas "laser" c'est plus récent ce qui rime avec "indécent" au niveau du prix : 20 000 euros pour la cellule seule + 40 000 euros pour l'obligatoire préampli dédié. Le choix du bras restant libre. A ce niveau c'est anecdotique. De plus c'est contrairement au laser un dispositif mécanique qui se pose physiquement dans le sillon d'où l'inévitable usure à l'usage !
    Si la lecture laser s'était répandu, je pense que cela se saurait et j'en déduis que ce n'est pas le cas Dommage car cette technologie "sans contact physique" est alléchant !
    Peace Audiophiles
  • Et il y a des pigeons qui achètent ça ?
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