Melco N10/2 : le lecteur/serveur musical à la sauce High-End pour les mordus de son dématérialisé
Constructeur japonais particulièrement haut de gamme, Melco nous a habitués à des électroniques vraiment soignées sur la forme et sans concessions sur la partie technique. Son dernier streamer/serveur musical en est une belle illustration. Le N10/2, décliné en deux versions (N10/2-H50 et N10/2-S38), se classe parmi ce qui se fait de plus impressionnant en la matière et constitue la suite directe du N10, voire de l'édition limitée N10 45ème anniversaire.
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Un design bien connu, qui fait toujours mouche
Sans cultiver un design incroyablement atypique, les produits Melco se reconnaissent presque instantanément tant le constructeur a donné une patte unifiée à ses différents appareils.
Cette référence se présente sous la forme de deux châssis jumeaux, très compacts (21,5 cm de large seulement). Tous les deux sont entièrement en aluminium massif (anodisé noir ou gris), avec une très épaisse façade. Le premier élément, sans écran, est tout simplement l'alimentation séparée, très haut de gamme. Celle-ci est de type linéaire, notamment composée d'un très large transformateur torique. La connexion entre les deux appareils s'effectue via un câble dédié. Comme toujours, l'intérêt de séparer l'alimentation du reste est d'éviter au maximum de parasiter la partie électronique.
Le second appareil arbore quant à lui un écran relativement large et des boutons de contrôle assez basiques en façade. Enfin, un port USB-A permet de raccorder un périphérique de stockage externe, comme une clé USB.
Centre névralgique
Bien que ce Melco N10/2 permette énormément de choses, il ne faut pas s'attendre à un centre multimédia complet. En effet, il n'intègre par exemple pas d'étage de conversion et par conséquent ne comprend aucune entrée numérique (optique, HDMI eARC, I2S, coaxiale, etc…) et presque aucune sortie. Notons tout de même la présence d'une sortie USB-A data, pour raccorder le Melco N10/2 sur l'entrée d'un DAC. Dommage de s'être limité à cette seule connectique. Un second port permet, à l'instar de celui qui prend place en façade, d'exploiter un accessoire de stockage externe, comme une clé USB ou un SSD, voire les unités de stockage dédiées de Melco.
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Toujours au dos, nous retrouvons simplement, en plus de la prise d'alimentation dédiée, une entrée Ethernet pour raccorder l'appareil au réseau. Plus original et assez bien pensé : une seconde sortie RJ45 autorise la connexion en direct sur un streamer. Ce lien, permettant un échange type TCP/IP, évite les éventuels problèmes liés aux flux type streaming (SPDIF ou AES3 par exemple), en particulier sur le jitter.
L'intérêt principal du Melco N10/2 est de pouvoir bénéficier d'une suite logicielle complète, lui permettant de créer une musicothèque réseau via son stockage interne. C'est là que ce modèle se décline en deux versions. La première, baptisée N10/2-H50, intègre un disque dur de 5 To. Le seconde, appelée N10/2-S38, accueille un SSD de 3,84 To.
Pour la partie software, l'appareil est notamment compatible avec les logiciels MinimServer (serveur UPnP) et SongKong (logiciel d'organisation de musicothèque). Son application dédiée, Melco Music HD, assure quant à elle la prise en charge des services de streaming (Tidal, Qobuz, etc…) ainsi que la lecture réseau si besoin. Ce n'est pas tout, puisque le Melco N10/2 est également compatible Roon Ready. Le lecteur est pour sa part capable de prendre en charge les fichiers PCM 32 bits/384 kHz et les fichiers DSD.
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Melco utilise également des éléments hardware haut de gamme bien à lui, comme une nouvelle PCB, directement issue du modèle N10 45ème anniversaire.
En revanche, il faut s'accrocher avec la tarification. Le modèle N10/2-H50 sera vendu au prix de 7 500 euros et le N10/2-S38 à 10 000 euros.