Aavik Séries 180, 280, 580 : gros amplis, DACs, lecteurs réseau et préamplis phono High End danois
La marque danoise Aavik fabrique des électroniques à l'allure massive avec une conception bien à elle et des matériaux très haut de gamme. Les designers de la marque nous avaient déjà surpris avec leur ampli intégré U-300 en 2015 (voir l'article ON-mag), au look façon canon de fusil repris sur le préampli C-300 et l’ampli M-300 en 2017 (voir l'article ON-mag). Les séries 180, 280 et 580 affichent un style totalement différent mais des spécificités tout aussi High End.
LA SUITE APRÈS LA PUB
|
Aavik sort trois séries d’un coup et neuf appareils différents
Ce n’est pas intuitif de prime abord, mais Aavik présente au sein de ses nouvelles séries neuf appareils au total. La marque danoise vient de sortir un ampli intégré, un DAC, un préampli phono et un lecteur réseau, sachant que chaque appareil est disponible en version 180, 280 ou 580.
La différence ? C’est le nombre de bobines Tesla actives, de bobines Tesla carrées actives et de circuits de dither que le fabricant a placés dans chaque boîtier afin de réduire le bruit. Le nombre de ces composants augmente selon qu’il s’agit d’un modèle 180, 280 ou 580. Quant aux lettres I, D, S et R, elles désignent respectivement l’ampli intégré, le DAC, le lecteur réseau ou le préampli phono ; la gamme comportera donc les modèles I-180, I-280 et I-580, D-180, D-280, D-580 et ainsi de suite pour toute la série.
Mais tous avec le même boîtier
Comme pour ajouter à la confusion, tous les appareils arborent presque le même boîtier qui est en grande partie… En bois ! Cela ne se voit pas, mais le lecteur réseau, le DAC, l’ampli intégré et le préampli phono d’Aavik ont un châssis en bois composite, armé par une croix métallique qui apporte à la fois de la stabilité aux parois et évite qu’elles soient trop vulnérables aux ondes électromagnétiques.
LA SUITE APRÈS LA PUB
|
Tous profitent d'un écran qui couvre toute la façade avec des LEDs rouges qui donnent l’impression de converser avec les Daft Punk à la grande époque de leurs interviews muettes. Les boîtiers sont conçus pour s’empiler les uns sur les autres et former une chaîne Hifi de composants en découplage complet, avec un design simple et peu de boutons en façade – généralement un potentiomètre et/ou trois petits boutons.
Un ampli intégré qui succède dignement au modèle U-380
L’amplificateur en version I-180, I-280 ou I-580 travaille en classe D et envoie 2 x 300 W sous 8 Ohms ou 2 x 600 W sous 4 Ohms. Il reprend l’étage d’amplification niveau Ligne de l’ampli intégré U-380 d’Aavik. Mais avec un châssis bien plus léger et un circuit plus direct entre ses composants, ce qui le rend plus performant que son prédécesseur. L’appareil a également fait l’objet d’un travail destiné à supprimer les interférences, mené en collaboration avec la société Ansuz, proche d’Aavik.
L’appareil compte cinq entrées RCA, une sortie preamp et une sortie RCA. Cet amplificateur intégré est doté de deux technologies propriétaires, PWM (Pulse Width Modulation) et UMAC (Unmatched Audio Control), qui traitent le signal audio pour éviter les crissements dans les aigus et augmenter la maîtrise de la restitution sonore par les enceintes.
LA SUITE APRÈS LA PUB
|
Un lecteur réseau prêt pour Roon avec deux horloges
Le lecteur réseau S-180 / 280 / 580 est pensé pour fonctionner avec Roon et/ou avec une application propriétaire Aavik qui intègre Qobuz, Tidal, vTuner et la lecture des formats MQA. L’appareil fonctionne en DLNA et surtout, il est doté de deux horloges de haute qualité à faible jitter. La première alimente le DAC interne ainsi que la sortie S/PDIF, et la seconde le reste des circuits.
Le fonctionnement à deux horloges séparées réduit le bruit et les perturbations au maximum. Les formats sont pris en charge jusqu’en 24 bits/192 kHz. Outre la sortie S/PDIF, l’appareil compte une sortie Toslink et une sortie RCA.
LA SUITE APRÈS LA PUB
|
Un DAC qui fait dans la qualité plus que dans "le chiffre"
Ici, Aavik n’a pas cherché à faire flamber les compteurs des formats PCM pris en charge et le DSD n'est pas non plus pris en charge. Une puce DAC gère les flux jusqu’en 24 bits/192 kHz grâce à un circuit construit autour de cinq entrées numériques (2 x S/PDIF, 2 x optiques Toslink, USB). Les circuits imprimés à quatre couches sont les plus courts possible. En outre, tous les circuits du DAC sont isolés par 13 régulateurs de tension embarqués, séparés, à faible bruit et à haut PSRR (taux de rejet de l’alimentation électrique).
L'entrée USB est isolée galvaniquement pour éviter toute pollution sonore. Tous les flux des entrées numériques sont ré-échantillonnés et rechronométrés en PCM 24 bits/200 kHz. Le DAC compte en sortie un bornier RCA pour être relié au reste de la chaîne.
Un préampli phono ultra silencieux
Si le préampli phono est plus gros que votre main, vous savez que vous êtes chez une marque qui ne plaisante pas avec la courbe RIAA (lire notre article ON-mag sur les préamplis phono). Le préampli phono d'Aavik (R-180 / 280 / 580) est basé sur un circuit d'entrée bipolaire discret à très faible bruit. L’appareil prend en charge les cellules phono à bobine mobile (MC), soit les plus haut de gamme - un seul circuit assurant la gestion de ces cellules (et pas les cellules MM à aimant mobile, donc) sur l'ensemble de l'étage phono.
L’appareil est d’autant plus discret qu’Aavik a monté les différentes paires de transistors en parallèle pour créer une section d'entrée absolument silencieuse. L'étage phono a un gain de 62 dB et la charge de la cartouche est réglable de 50 Ohms à 5 kOhms. Le rapport signal sur bruit est de 94 dB mesuré à 1 kHz.
Les prix des appareils sont les mêmes pour l’ampli intégré, le DAC, le lecteur réseau et le DAC. Les tarifs diffèrent en revanche selon que l’on choisit un modèle 180, annoncé à 6 000 €, un modèle 280 annoncé à 10 000 € ou un modèle 580 annoncé au prix de 20 000 €.
Source : aavik-acoustics.com