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Technics SU-R1000 : le premier ampli Hifi de la série R est un petit bijou bardé de technologies numériques

Technics SU R1000 ONmag 1

Premier amplificateur intégré stéréo de la récente et très prestigieuse série R de Technics, le SU-R1000 est un produit extrêmement ambitieux mais véritablement innovant, ce qui devient, soyons honnêtes, beaucoup trop rare dans la Hifi haut de gamme. Malgré son design très rétro, il s'annonce pourtant comme le plus moderne des amplificateurs numériques.

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Le débat pourrait être long pour déterminer ce qui est et ce qui n'est pas un amplificateur numérique. D'un côté, nous pourrions considérer que seul un produit qui amplifie le signal numérique avant conversion (ce qu'on appelle un FDA / Full Digital Amp) peut prétendre à rentrer dans cette catégorie, de l'autre il peut être logique d'accepter que les amplifications de signaux analogiques, mais utilisant des méthodes de traitement numérique, ont également droit à cette appellation. Nous nous garderons bien de trancher et de porter un tel jugement dans cet article.

Un premier intégré dans la plus pure tradition

Le SU-R1000 hérite de l'enveloppe caractéristique des modèles SU de Technics. Il s'agit d'un magnifique et très imposant bijou de métal (430 x 191 x 459 mm pour 22 kg), sobre et épuré, comme les marques japonaises savent en faire. Pour les amoureux de tradition, Technics présente une façade d'allure tout à fait rétro, agrémentée de deux vumètres analogiques et deux grandes molettes (volume et sélection de l'entrée). Seul le tout petit écran indicatif à LED indique que nous n'avons pas affaire à un produit des années 70.

Technics SU R1000 ONmag 4

Cet ampli répond tout à fait à ce que l'on peut attendre d'un bon intégré stéréo. Ainsi, en plus d'une fonction d'amplificateur intégré (topologie symétrique, dual-mono), de préamplificateur phono et de préamplificateur, le Technics SU-R1000 s'acquitte-t-il de la fonction de DAC. Le SU-R1000 reste donc dans la pure lignée des intégrés stéréo classiques. Nous notons que sa connectique est pour le moins complète ; elle se compose de :

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  • entrées numériques : 2 prises optiques, 2 entrées RCA coaxiales, 2 prises USB-B ;
  • entrées Ligne : 1 entrée symétrique en double XLR 3 broches, 3 entrées RCA, 1 entrée RCA REC, 1 entrée phono en double XLR 3 broches, 1 entrée phono RCA
  • sorties analogiques : 1 sortie RCA préamplifiée, 1 sortie RCA REC, 1 sortie casque jack 6,35 mm en façade
  • 4 paires de borniers (2 paires par canal, pour fonctionnement bi-cablé).

Pour les caractéristiques chiffrées :

  • le DAC peut lire les fichiers PCM jusqu'en 32 bits / 384 kHz, DSD512 en natif, et MQA ;
  • l'amplificateur affiche une puissance de 150 W sous 8 Ohms par canal et 300 W sous 4 Ohms par canal.

 

Sagesse numérique à tous les étages

Alors que Technics évoque la maîtrise quasiment parfaite des techniques analogiques dans l'audio, la marque en profite pour mettre en avant les immenses possibilités des outils numériques, leurs apports évidents dans l'audio, tout en étant encore loin de la maturité.

À ce titre, Technics regroupe tout son savoir-faire dans une palette de fonctions et technologies propriétaires, numériques et analogiques, pour le moins impressionnantes. À la base de son système, son alimentation à découpage Advanced Speed Silent Power, utilisant pas moins de quatre blocs d'alimentation indépendants.

Technics SU R1000 ONmag 2

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La conversion numérique-analogique, peu détaillée, va surtout de pair avec un circuit numérique JENO (Jitter Elimination and Noise Shaping Optimization). Celui-ci agit sur le problème de Jitter (gigue en français), un phénomène marqué par de petits écarts de synchronisation d'horloge. Ici, Technics développe à la fois un circuit d'horloge dédié dans son circuit de réduction de bruit des fréquences basses, mais met également en place un convertisseur d'échantillonnage spécifique pour les hautes fréquences, là-aussi afin de réduire le jitter. Fonctionnant avec un circuit PWM (Modulation de Largeur d'Impulsion), l'ensemble a pour but de réduire au maximum (sur le papier) les erreurs de conversion numérique/analogique. Le circuit de génération d'horloge est alimenté par une simple pile, ce qui permet de conserver un niveau de bruit très faible.

 Technics JENO

Autre technologie prometteuse et déjà introduite dans quelques amplificateurs de la marque, le LAPC (Load Adaptive Phase Calibration). Ici, Technics entend analyser/calibrer avec précision les caractéristiques profondes des enceintes (impédance, phase, réponse impulsionnelle), afin d'adapter l'amplification en permanence, via un circuit d'analyse numérique, pour une réponse optimale.

Technics LAPC

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Le circuit ADCT (Active Distortion Noise Cancelling) se propose quant à lui de monitorer en permanence la différence entre la sortie du circuit JENO, considérée comme le signal analogique de référence, et la sortie aux bornes des HP. Le système de correction numérique a alors pour but d'adapter son amplification en permanence. Cela permet de réduire au maximum le phénomène de contre-réaction, ou "effet de Lenz", une tension générée par le mouvement de la bobine, s'opposant de fait au signal lui ayant permis ce déplacement.

La seule réelle précision fournie concernant l'amplification de puissance, si ce n'est son fonctionnemment en classe D (d'où la modulation PWM), est l'utilisation de transistors FET au nitrure de gallium dans l'étage driver (premier étage de l'amplificateur de puissance), optimisant la résistance et la vitesse commutation par rapport à un MOS FET, ce qui est crucial pour cette topologie.

Technics GaN FET

Enfin, Technics a implémenté son savoir-faire numérique dans le plus analogique de tous les éléments, le préamplicateur phono. Ici, la marque utilise un DSP (traitement numérique du signal) couplé avec sa technologie LAPC, afin de travailler sur les trois points suivants : courbe d'égalisation RIAA la plus précise possible, réduction sensible de la diaphonie et optimisation de la réponse en fréquence.

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Toutes ces technologies font du SU-R1000 un appareil d'exception, qui sera normalement vendu autour des 7 500 à 8 000 euros (à confirmer) à partir de novembre. Un tarif très élevé, mais pour un ampli qui au moins propose une réelle innovation, et pas seulement un empilement de composants haut de gamme.

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