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Mytek Brooklyn AMP+ : un ampli Hifi ultra compact et surpuissant à la classe américaine

Mytek Brooklyn AMP Plus ONmag 1

Marque New-Yorkaise lancée en 1992, Mytek propose toute une gamme de produits audiophiles et compacts, vendus à des tarifs très honnêtes. À ce titre, Mytek est un peu la grande sœur de Schiit, bien que ses modèles soient presque tous fabriqués en Pologne (aux USA pour le châssis). Destiné à remplacer le Brooklyn AMP, l'AMP+ est un tout petit amplificateur intégré stéréo, très puissant, et plutôt abordable au vu de ses caractéristiques.

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Parallélépipède lunaire

Petite touche esthétique caractéristique de la marque américaine : la façade de pratiquement toutes ses électroniques est grêlée ou bosselée façon surface lunaire ou balle de golf. Reste que cette particularité, sans être géniale, a quelque chose d'attrayant et permet surtout d'identifier les appareils de la marque d'un simple coup d'œil. Pour le reste, nous n'avons droit qu'à une enveloppe d'aluminium certes sans défaut apparent, mais sans aucune folie non plus. Ce Brooklyn AMP+ est décliné en deux coloris, noir ou argent, tous deux rehaussés de l'étrange logo rouge de Mytek.

Mytek Brooklyn AMP Plus ONmag 5

Particulièrement compact puisqu'il mesure seulement 216 x 241 x 44 mm pour un poids de 3 kg, le Mytek Brooklyn AMP+ se range dans la catégorie des formats mini. Sa connectique est ainsi très à l'étroit, optimisée et allant à l'essentiel. Elle ne se compose que d'une double entrée XLR 3 broches et d'une double entrée RCA, complétées par deux paires de borniers vissables pour une sortie audio en stéréo. Même sous cette robe compacte, l'AMP+ intègre un circuit d'alimentation et non un module déporté.

 

400 W sous 2 Ohms, Classe D oblige

On pouvait s'y attendre, une telle compacité implique presque obligatoirement un fonctionnement en Classe D. Ici, la marque prend le soin immense de déconstruire le mythe de non musicalité (qui n'est pas toujours un mythe, il est vrai) de ce type d'amplificateur, en insistant sur son expérience en la matière. Le designer Michal Jurewicz explique par exemple que la sonorité de cet amplificateur peut largement se rapprocher de celle d'un appareil à transistors fonctionnant en Classe A, voire d'un ampli à triode en termes de musicalité.  

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Mytek Brooklyn AMP Plus ONmag 2

La marque ne développe pas en détail l'architecture de cette amplification, si ce n'est son fonctionnement articulé autour d'une horloge centrale avec fréquence porteuse de 650 kHz, ainsi que l'utilisation de nouveaux transistors, bien plus rapides et permettant de réduire le temps de basculement par rapport à la version précédente. Pour rappel, un amplificateur en Classe D fonctionne selon un principe de modulation de largeur d'impulsion, voire de modulation Sigma-Delta, ses composants principaux fonctionnant ainsi "en tout ou rien" (ce qui implique une certaine qualité desdits composants). À ce titre, on confond souvent la classe D avec les amplificateurs numériques, pourtant très différents dans le principe.

Si en ce qui concerne la sonorité nous demandons à voir, la puissance est tout à fait impressionnante si l'on en croit les chiffres communiqués par Mytek. Le Brooklyn AMP+ assure ainsi un fonctionnement entre 2 et 16 Ohms, avec des puissances respectives de :

  • 2 x 130 W sous 16 Ohms
  • 2 x 250 W sous 8 Ohms
  • 2 x 300 W sous 4 Ohms
  • 2 x 400 W sous 2 Ohms.

Clairement, cet appareil a de la réserve de courant et une bonne capacité en tension (140 Vpp sans charge). La réponse en fréquence est annoncée à 10 Hz – 30 kHz (+- 3 dB), ce qui reste assez standard, pour un SNR supérieur à 121 dB, un THD inférieur à 0,01%, le tout avec un impressionnant facteur d'amortissement de 400.

Mytek Brooklyn AMP Plus ONmag 3

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Le Mytek Brooklyn AMP+ est donc un bon petit concentré de puissance et de compacité, annoncé au même tarif que l'ancien AMP, à savoir 2500 euros



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