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Sonoro Orchestra : une entrée fracassante dans le monde des enceintes grâce à la magie du transducteur AMT

Sonoro Orchestra ONmag

Sonoro, qui n'est pas la plus connue des marques allemandes, articule avant tout son offre autour des minichaînes connectées, avec et sans enceintes intégrées. Sa science du design et son sérieux lui permettent heureusement de ne pas tomber dans des produits gadgets. Nous avions par exemple évoqué les modèles Prestige et Elite, deux produits à la fois élégants et plutôt haut de gamme dans leur genre. Léger changement de direction avec les nouvelles Orchestra, les premières enceintes séparées de la marque. Si Sonoro conserve son approche du design, nous saluons surtout l'effort particulier de la marque sur la technique, notamment l'utilisation d'un transducteur AMT.

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Deux voies au format bibliothèque, loin d'être basique

Destinées à être associées aux minichaînes de la marque, les enceintes Orchestra sont à première vue de sympathiques enceintes de bibliothèque comme il en existe des centaines ; des modèles deux voies à la belle finition laquée (déclinée ou noir ou blanc), avec coffrage en fibre de bois haute densité.

Mais sous ses petits airs sages, cette enceinte de 37 cm abrite tout de même un haut-parleur de basses/médiums avec cône en fibre de papier de 15 cm de diamètre avec montage bass-reflex, le tout monté dans un châssis en aluminium massif, mais surtout un tweeter AMT.

 

Aparté : pourquoi l'AMT est plus rapide (pas forcément meilleur) ?

Ce fameux tweeter AMT n'est pas simplement une variante plus avancée d'un haut-parleur standard, il utilise une technologie très différente, même si elle est basée sur un même principe électrodynamique. Ainsi, un AMT se base-t-il sur une membrane rectangulaire courbée en accordéon, sur laquelle vient se greffer une bobine plane parcourant sa longueur (un peu comme une bobine plane de casque orthodynamique). Grâce au champ d'un aimant placé juste à l'arrière et au courant traversant la bobine, les différents plis de la membrane se desserrent et se resserrent, créant une perturbation dans l'air et par conséquent un son.

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Représentation schématique du driver AMT.

Son principe de pincement lui permet d'être beaucoup plus "rapide" qu'un transducteur classique, dont la membrane avance et recule. L'AMT constitue ainsi une technologie parfaitement adaptée à la reproduction des aigus. Même si elle est généralement réservée aux tweeters des enceintes, il arrive de retrouver l'AMT dans des casques et écouteurs intra-auriculaires, dont le très haut de gamme HEDDPhone ou encore les Ra C-Cu d'oBravo, tout simplement les écouteurs les plus chers du marché (10 000 $ la paire). À noter qu'il ne faut pas confondre AMT et transducteur à ruban, même si l'AMT est parfois appelé ainsi (merci pour la clarté). En effet, le ruban se base sur une membrane en aluminium qui joue également le rôle de bobine, et son déplacement demeure un classique mouvement avant/arrière (et non un plissement).

 

1 000 euros pour du haut de gamme

Ainsi les Sonoro Orchestra, sans pouvoir rivaliser avec le très haut de gamme, se présentent-elles comme des enceintes clairement audiophiles, qui n'ont rien à envier à ce que proposent les constructeurs historiques.

Nous ne disposons pas encore de détails techniques pour le moment, si ce n'est leur impédance de seulement 4 ohms. Pour pouvoir poser une oreille sur ces intrigantes petites choses, il faudra patienter jusqu'à cet été. Leur prix ? 1 000 euros tout rond pour la paire, un créneau tarifaire bien concurrentiel mais pas fermé pour autant.

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