Glory 4K 35ème anniversaire : une évocation épique toujours aussi exaltante (en UHD)
Note artistique : 
(4/5)
Synopsis
En 1863, la guerre de Sécession ravage les États-Unis. Le jeune Robert Gould Shaw est promu colonel du premier régiment de soldats noirs, engagés volontaires dans une guerre qu'ils ne croient pas la leur. Ils se trompent…
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- Titre original : Glory
- Support testé : UHD
- Genre : guerre, drame
- Année : 1989
- Réalisation : Edward Zwick
- Casting : Matthew Broderick, Denzel Washington, Cary Elwes, Morgan Freeman, Jihmi Kennedy, Andre Braugher, John Finn, Donovan Leitch Jr.
- Durée : 2 h 02 mn 14
- Format vidéo : 16/9
- Format ciné : 1,85/1 (HDR10, Dolby Vision)
- Sous-titrage : français, anglais, allemand, néerlandais, danois, espagnol, italien, portugais, grec, turc, arabe, chinois
- Pistes sonores : Dolby Atmos (TrueHD 7.1) anglais - DTS-HD MA 5.1 français, allemand, anglais, espagnol, italien, japonais
- Bonus : commentaire vidéo avec le réalisateur Edward Zwick - bande annonce cinéma (1 mn 29)
- Éditeur : Sony Pictures Home Entertainment / ESCD
Commentaire artistique
En 1989, Edward Zwick réalise Glory, un film qui met à l’honneur un de ces régiments nordistes composés uniquement d’afro-américains créés en 1862 et 1863 durant la guerre de Sécession. Le scénario de Kevin Jarre, impressionné par une visite au mémorial Robert Gould Shaw de Boston, est basé sur plusieurs sources : les ouvrages, « Brave Black Regiment » (1891) de Luis F. Emilio, « One Gallant Rush » (1965) de Peter Burchard et « Lay This Laurel » (1973) de Lincoln Kirstein et les lettres que le colonel Robert Gould Shaw écrivit à sa famille dont 98 adressées à sa mère. Le film présente toutefois une version romancée héroïque du jeune colonel mort à 25 ans durant la vaine attaque du fort Wagner en juillet 1863. En effet sa correspondance prouve que le fringant militaire a débord été sceptique sur le bienfondé de commander le 54ème régiment d’infanterie du Massachusetts, quatrième régiment d’afro-américains créé. Pour son second long métrage, la mise en scène épique d’Edward Zwick engagé par TriStar se concentre sur la formation et l’entrainement du régiment, puis sur la deuxième bataille du fort Wagner magnifiant l’héroïsme du régiment et de son jeune colonel durant cet assaut désastreux qui se soldera par la mort de Robert Gould Shaw sur le parapet du fort. Le tournage, qui a bénéficié de la superbe photographie de Freddie Francis qui sera oscarisé pour ce film, s’est déroulé en Géorgie et dans le Massachusetts et a mobilisé de nombreux figurants participant sans rémunération à diverses reconstitutions de batailles de la guerre de Sécession dont celle de Gettysburg en 1988 avec des milliers de participants. Le rôle du colonel a été confié à Matthew Broderick jusque-là connu pour ses rôles d’adolescent (Wargames, 1983, La Folle journée de Ferris Bueller, 1986). Outre Cary Wlwes qui joue le major Forbes, le casting réunit le gratin des acteurs afro-américains interprétant des rôles fictifs : Denzel Washington joue le soldat Trip, Morgan Freeman le sergent major John Rawlins, Andre Braugher le caporal Thomas Searles et Jihmi Kennedy Jupiter Sharts. Seul Raymond St. Jacques incarne le réel abolitionniste et ancien esclave Frederick Douglass. Denzel Washington récoltera l’Oscar du meilleur second rôle pour sa composition nuancée. Salué par la critique et plébiscité largement par le public, Glory conserve toute sa puissance romanesque, sublimée par la musique de James Horner, trente-cinq ans après sa sortie : la qualité remarquable de l’interprétation combinée à la force émotionnelle de la reconstitution continuent d’exercer leur fascination. Malgré le forcing des Broderick (mère et fils) à privilégier l’importance du rôle du colonel blanc au détriment de celui des afro-américains, pourtant le véritable sujet de l’évocation, la vision du film reste exaltante. Basé sur des thèmes aussi universels que le racisme et la fraternité, Glory demeure un film habile qui, en mixant le divertissement et les questions sociales, se révèle aussi épique que profond. Cette superbe plongée dans la guerre civile qui ravagea les USA est à savourer en 4K, bien que cette édition UHD en version limitée nous prive des bonus de l’édition blu-ray.
Commentaire technique
Image : copie UHD, excellente définition et superbe piqué sur les textures (uniformes, accessoires) et sur les visages, grain argentique homogène (tournage en 35 mm avec caméra Panaflex Panavision, Master Format 4K restauré en 2024), copie propre, très belle maitrise du contraste en HDR10, image très lumineuse en extérieur et détaillée en basse lumière, noirs profonds, étalonnage chatoyant chaud, colorimétrie naturaliste aux teintes éclatantes bien nuancées en HDR10, compression irréprochable
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Son : mixage anglais Dolby Atmos (remix car Dolby Stéréo au cinéma), dialogues clairs au centre, splendide dynamique sur les nombreux effets sonores (entrainements, combats) et sur la musique épique et mémorable de James Horner, spatialisation spectaculaire aux effets surrounds très immersifs (bataille, tirs, explosions, cavalcades), canaux de hauteur parfois très efficaces (pluie, tirs, bruits des combats), LFE solide ; VF 5.1, claire, bonne dynamique, spatialisation légèrement moins immersive, doublage soigné bien intégré aux ambiances
Notre avis
Image : VO (5/5) VF (4/5)
Mixages sonores : 
(4,5/5)
Bonus : (2/5)
Packaging : (2,5/5)
IMDb : https://www.imdb.com/fr/title/tt0097441/
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