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La Nuit se traîne : un thriller belge violent mais captivant (en Blu-ray, DVD et VOD)

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile grise(3,5/5) 

Synopsis 

Ce soir-là, Mady, étudiant le jour et serrurier la nuit, voit sa vie basculer quand il ouvre la mauvaise porte et devient accidentellement complice d'une affaire de grand banditisme. Au cœur d'une ville en pleine ébullition, Mady n'a qu'une nuit pour se tirer d'affaires et retrouver la trace de Claire, celle qui a trahi sa confiance. Le compte à rebours est lancé…

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  • Titre original : La Nuit se traîne
  • Support testé : Blu-ray
  • Genre : thriller, action
  • Année : 2024
  • Réalisation : Michiel Blanchart
  • Casting : Jonathan Feltre, Jonas Bloquet, Romain Duris, Sam Louwyck, Thomas Mustin, Nabil Mallat, Guillaume Kerbusch, Natacha Krief
  • Durée : 1 h 37 mn 06
  • Format vidéo : 16/9
  • Format ciné : 2,35/1
  • Sous-titrage : français
  • Pistes sonores : DTS-HD MA 5.1 et 2.0 français
  • Bonus : Making of (33 mn 25) - film annonce (1 mn 29)
  • Éditeur : Gaumont 

  

Commentaire artistique  

La Nuit se traîne est le premier long métrage de Michiel Blanchart, cinéaste belge qui s’est forgé une réputation avec ses courts métrages, notamment T’es morte Hélene en 2020 qui a tapé dans l’œil de Sam Raimi. Thriller, dont le titre s’inspire d’une chanson de Petula Clark, La Nuit se traîne se déroule le temps d’une nuit à Bruxelles où il a été filmé en 2023 et où il a été écrit au moment où la capitale était secouée par des manifs Black Lives Mater : le cinéaste a d’ailleurs tenu à utiliser ces protestations urbaines comme un des éléments dramatiques de son intrigue. Mais cet aspect sociétal n’est que l’un des ingrédients d’un récit au rythme insensé et spectaculaire mais pas toujours exempt d’invraisemblances. Il est question d’un mauvais concours de circonstance qui fait basculer la vie du serrurier Mady (Jonathan Feltre) contraint d’échapper à des truands locaux et à leur chef psychopathe Yannick (Romain Duris). L’affaire va se compliquer lorsqu’un des trafiquants Théo (Jonas Bloquet) et sa sœur Claire (Natacha Krief), cherchent à flouer Yannick. Fort d’un casting très impliqué et d’une habileté technique certaine palliant à la faiblesse du budget (cf. bonus), La Nuit se traîne est un film d’action totale qui tend parfois à surenchérir excessivement sur la castagne et l’hémoglobine. Mais le spectateur sera servi en matière de course poursuite (cascades dans le métro et dans les rues de Bruxelles). Selon le cinéaste, son film, qui a pour modèle Steven Spielberg (Duel, 1971), vise certes le divertissement, mais sans négliger une analyse nuancée des caractères : le traitement des bons, Mady et Claire, comme des méchants, Yannick et Théo, s’est évertué à éviter les clichés (choix de Romain Duris) tout en donnant au thriller une petite touche bienvenue de romanesque. Si La Nuit se traîne peut revendiquer une influence du film noir coréen, celle des polars américains est patente, mais selon une vision occidentale savoureuse : Bruxelles devient sans rougir l’équivalent de New York  grâce au talent de Michiel Blanchart et de son directeur photo Sylvestre Vannoorenberghe. La Nuit se traîne doit aussi beaucoup de son intensité à la composition toujours juste de son acteur principal Jonathan Feltre qui sait faire ressentir l’évolution de son personnage, passant de la peur à une décision morale finale, et le rend crédible malgré les situations inimaginables qu’il va subir. La Nuit se traîne n’évite pas, en effets, les grosses ficelles du film d’action dans lequel le héros très maltraité semble toujours échapper au pire : si ce parti pris, propre aux thrillers anglo-saxons, est fort réjouissant pour le spectacle, son schématisme pénalise les aspects humains et sociaux entrevus au fil de l’action.  Un thriller distrayant, digne héritier de ses modèles.  

 

 

Commentaire technique 

Image : copie HD, excellente définition et très bon piqué sur les détails, image impeccable (tournage numérique avec caméras Sony Venice), bon contraste avec des éclairages artificiels très variés (tout le film se déroule en une nuit), parfois tranchés, noirs profonds mais avec du détail dans les basses lumières, étalonnage chaud avec des variations colorimétriques importantes selon les séquences et les ambiances lumineuses, teintes naturalistes, tons nuancés  

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Son : mixage français 5.1, dialogues clairs au centre, excellente dynamique sur les nombreuses scènes d’action et sur la musique électro rythmée de Tepr (Tanguy Destable) et sur la chanson de Petula Clark « La nuit n’en finit plus » (1963), spatialisation immersive aux nombreux effets surrounds spectaculaires (tirs, trafic, cascades), LFE énergique et efficace 

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile griseetoile grise(3/5)

IMDb : https://www.imdb.com/fr/title/tt16826430/

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