Horrible : un pâle copie du slasher culte, Halloween (en Blu-ray et DVD)
Note artistique : 
(3/5)
Synopsis
Un être mystérieux, au pouvoir de guérison phénoménal, multiplie les crimes atroces et déroute les forces de l'ordre.
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- Titre original : Rosso sangue
- Support testé : Blu-ray
- Genre : horreur, gore
- Année : 1981
- Réalisation : Joe D’Amato
- Casting : Annie Belle, Katya Berger, Charles Borromel, George Eastman, Kasimir Berger, Hanja Kochansky, Ian Danby, Ted Rusoff, Edmund Purdom
- Durée : 1 h 33 mn 56
- Format vidéo : 16/9
- Format ciné : 1,85/1 (tournage en 1,66/1)
- Sous-titrage : français
- Pistes sonores : DTS-HD MA 2.0 monophonique anglais, italien, français
- Bonus : Digipack limité avec le Blu-ray du film (96 mn) et le DVD du film (92 mn) - Rosso sangue, version courte alternative italienne du film (1 h 28 mn 40) - Le Halloween italien par David Didelot (16 mn 52) - Rouge comme le sang, entretien avec George Eastman (Luigi Montefiori) (30 mn 58) - bandes annonces : version française (2 mn 45) et américaine (2 mn 42) - bonus caché (3 mn 07)
- Éditeur : ESC Éditions
Commentaire artistique
Horrible (Rosso sangue en VO, Absurd en version anglaise) est un film d’horreur réalisé par Joe d’Amato qui se qualifiait d’artisan du cinéma et qui construisit sa pléthorique filmographie éclectique en touchant à tous les genres, dont notamment le gore et l’érotisme. Très curieusement Horrible qui relève du premier genre est un film très raisonnable concernant le second : le film réussit l’exploit de ne montrer aucune scène dénudée ! Bien éloigné des films de sa période « érotico-exotique » des années 80, le réalisateur italien fait revenir dans ce nouveau film son personnage de psychopathe grec de Anthrophagus (1980) sous le nouveau nom de Mikos Stenopolis mais toujours interprété par Luigi Montefiori, alias George Eastman. Sorte de fausse suite avec des scènes tout à fait traumatisantes (perceuse, scie à ruban, four de cuisine) qui ont été parfois censurées, Horrible ne peut rivaliser en horreur avec son modèle, mais la stature du tueur est toujours aussi impressionnante. Si l’acteur américain Edmund Purdom, qui joue sans trop de conviction le prêtre, n’est pas à la hauteur des rôles de sa carrière antérieure à Hollywood (L’Égyptien, 1954, Le Fils prodigue, 1955), le casting compte dans le rôle d’Emily la française Annie Belle qui fut actrice entre 1974 et 1989 avant de se reconvertir comme assistante sociale. Le scénario, qui n’est pas des plus inventif, a été réécrit par George Eastman : c’est plus une pâle copie des intrigues propres aux slashers américains, notamment Halloween (1978) qu’une véritable suite à Anthrophagus. Ce récit ne tient qu’à un fil : un tueur psychopathe, dont on ne saura rien des motivations mais, qui se révèle hors du commun car « auto-cicatrisant », élimine toutes les personnes qu’il rencontre selon des méthodes les plus gores possibles. Traqué par un prêtre et le policier Ben Engleman (Charles Borromei), il s’introduit dans la demeure des Benett qui, en visite durant le Super Ball chez les voisins, ont laissé seuls, gardés avec une baby-sitter (Annie Belle), leur fille handicapée Katia et leur garçonnet Willy. Cette histoire cousue de fil blanc (le titre anglais est pour une fois explicite) n’est qu’un prétexte pour enchainer très régulièrement les scènes les plus sanglantes et les moins ragoutantes possibles. Horrible , étant destiné à l’exportation, c’est le premier film en langue anglaise réalisé par Joe D’Amato tout en étant tourné très rapidement en Italie, dans le Latium et dans une maison de la municipalité de Riano (banlieue de Rome) qui a servi de décor. Critiqué pour ses emprunts évidents au film Halloween et pour son esthétique d’œuvre grandguignolesque fauchée, Horrible est sauvé de la vacuité par l’efficacité de ses scènes violentes malgré de trop nombreuses séquences bavardes dépourvues d’action. À réserver aux amateurs du genre.
Commentaire technique
Image : copie HD, bonne définition et excellent piqué sur les détails et gros plans, texture argentique fine et homogène (tournage en 35 mm, Master Format 2K restauré à partir du scan du négatif original en 2018), copie propre bien nettoyée, très bon contraste, image lumineuse aux éclairages francs et noirs denses, étalonnage et colorimétrie chatoyants, teintes vives et tons saturés
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Son : mixage anglais 2.0 monophonique, dialogues clairs, pas de distorsion, excellente dynamique sur les sons d’ambiances et sur la musique suggestive de Carlo Maria Cordio, mixages 2.0 monophoniques italien et français clairs et dynamiques, doublages corrects, postsynchronisations bien intégrées
Notre avis
Image : (4/5)
Mixages sonores : 
(3,5/5)
Bonus : 
(3,5/5)
Packaging : (3/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0084028/
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