Amityville : le remake modernisé d’une célèbre affaire de maison hantée (en Blu-ray et DVD)
Note artistique : (3/5)
Synopsis
La nuit du 13 novembre 1974, le commissariat du Comté de Suffolk reçut un appel affolé, en provenance de la communauté d'Amityville. Un spectacle d'horreur attendait les policiers dans la résidence du 112 Ocean avenue : six membres d'une même famille avaient été massacrés dans leur lit, à coups de fusil… Un an plus tard, Georges et Kathy Lutz y emménagent avec leurs 4 enfants. Des événements bizarres et inexplicables ne tardent pas à troubler leur quotidien…
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- Titre original : The Amityville Horror
- Support testé : Blu-ray
- Genre : horreur
- Année : 2005
- Réalisation : Andrew Douglas
- Casting : Ryan Reynolds, Melissa George, Philip Baker Hall, Jesse James, Jimmy Bennett, Chloë Grace Moretz, Isabel Conner, Rachel Nichols
- Durée : 1 h 29 mn 59
- Format vidéo : 16/9
- Format ciné : 2,39/1
- Sous-titrage : français
- Pistes sonores : LPCM 5.1 anglais, français
- Bonus : commentaire audio de l'équipe du film - La Source du mal, Making of (26 mn 28) - Meurtres surnaturels (17 mn 53) - 8 scènes inédites avec ou sans commentaires : on trinque en famille, Katy à la supérette, Katy donne un bain à Chelsea, Charlie et sa petite amie rendent visite à George, Chelsea et Michael se disputent, Katy et George rentrent à la maison qui clignote, Katy et George ont une discussion, dessin sur écran magique tiré des rushes (8 mn) - 9 scènes de tournage (21 mn 11)
- Éditeur : BQHL Éditions
Commentaire artistique
L’affaire Amityville a défrayé la chronique lorsque le 13 novembre 1974 un jeune homme de 23 ans, Ronald DeFeo Jr., a froidement abattu, avec son fusil 357 Magnum, ses parents, ses deux frères et ses deux sœurs dans leur sommeil. Les meurtres ont été perpétrés dans la ville côtière d’Amityville dans une maison cossue de style colonial hollandais qui a été rachetée par un couple, George et Kathleen Lutz, en décembre 1975. Les nouveaux habitants affirmeront être victimes de phénomènes paranormaux les obligeant à fuir la demeure. Ces manifestations surnaturelles vont être romancées en 1977 par Jay Anson dans son best-seller « Amityville : La Maison du diable ». Le livre fera l’objet d’un film au titre identique réalisé par Stuart Rosenberg en 1979 avec James Brolin et Margot Kidder. Le succès du film va entretenir le mythe même si des doutes sérieux laissent penser que toute cette histoire a été « inventée » : les divers propriétaires suivants de la maison n’ont jamais remarqués ces phénomènes. Le film de Stuart Rosenberg, dans la lignée de nombreux longs métrages hollywoodiens consacrés au paranormal et aux maisons hantées va susciter de nombreuses suites, puis en 2005, Andrew Douglas réalise Amityville, un remake avec Ryan Reynolds (George Lutz) et Melissa George (Kathy Lutz). Cette nouvelle version est plébiscitée par le public américain à sa sortie en avril de 2005. Comme pour tous les autres films de la franchise, Amityville est tourné loin de la demeure réelle et le décor (une maison remodelée de Silver Lake) n’est que modérément ressemblant. Ce premier long métrage d’Andrew Douglas est aussi celui de la première apparition au cinéma de Chloë Grace Moretz (Chelsea Lutz) alors âgée de 8 ans. Pour les amateurs d’horreur classique, Amityville manque cruellement d’innovation en se contentant de puiser dans tous les grandes références, en particulier Shining sans jamais l’égaler, et de recycler les clichés du genre (fantôme, reflet, hallucinations, jump-scares, bruits effrayants, mouches, prêtre) : seule la dernière partie s’éloigne des faits pour inventer une explication complètement fictionnelle à la malédiction des lieux. Malgré un casting impliqué et des effets spéciaux qui tiennent la route, Amityville a bien du mal à faire oublier son modèle.
Commentaire technique
Image : copie HD, excellente définition et bon piqué sur les détails, texture argentique discrète et homogène (tournage en Super 35 mm avec caméras Arriflex 435, Panaflex Gold et Panaflex Platinum, Master Format 2K), copie propre, bon contraste avec du détail dans les basses lumières, noirs solides, étalonnage chaud, colorimétrie nuancée aux teintes réalistes et tons saturés
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Son : mixage anglais 5.1, dialogues clairs, excellente dynamique sur les nombreux effets sonores et sur la musique énergique de Steve Jablonsky, spatialisation ouverte aux effets surrounds efficaces et enveloppants, LFE très énergique ; VF 5.1, claire et dynamique, bien spatialisée (cris, bruits divers), doublage assez bien intégré
Notre avis
Image : (4/5)
Mixages sonores : (4/5)
Bonus : (3/5)
Packaging : (3/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0384806/
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