Skip to main content
PUBLICITÉ

Jane Eyre : une version esthétisante et fidèle du célèbre roman de Charlotte Brontë (en Blu-ray et DVD)

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile grise(3,5/5)

Synopsis 

Après une enfance triste au pensionnat de Lowood, la jeune orpheline Jane Eyre est engagée comme gouvernante de la petite Adèle chez le riche Edward Rochester. Mr. Rochester, homme ombrageux errant dans son immense demeure, ne tarde pas à être sensible aux charmes de Jane, qui, elle, se sent attirée par ce personnage énigmatique. C'est bientôt une folle passion, jusqu'au moment où Jane apprend que son amoureux est déjà marié…

>>> ACHETER SUR AMAZON
- LE BLU-RAY
- LE DVD

LA SUITE APRÈS LA PUB
  • Titre original : Jane Eyre
  • Support testé : Blu-ray
  • Genre : drame, romance
  • Année : 1996
  • Réalisation : Franco Zeffirelli
  • Casting : William Hurt, Charlotte Gainsbourg, Joan Plowright, Anna Paquin, Geraldine Chaplin, Billie Whitelaw, Maria Schneider, Elle Macpherson
  • Durée : 1 h 56 mn 19
  • Format vidéo : 16/9 (1,78/1)
  • Format ciné : 1,85/1
  • Sous-titrage : français
  • Pistes sonores : LPCM 2.0 anglais, français
  • Bonus : entretien avec Claire Bazin, spécialiste de la littérature britannique du XIXème siècle (46 mn 53)
  • Éditeur : BQHL Éditions

  

Commentaire artistique

Publié en octobre 1847, sous le pseudo masculin de Currer Bell, le célèbre roman de Charlotte Brontë « Jane Eyre » est un immense succès dès sa parution en raison de la modernité de son portrait de femme libre (cf. bonus) qui fera scandale. Cet ouvrage va fasciner le monde artistique : dès 1910, une première version muette est réalisé par Theodore Marston et précède plus d’une quinzaine de longs métrages et téléfilms. L’une des plus connue, celle de Robert Stevenson, est produite en 1943 avec Orson Welles, Joan Fontaine et Elizabeth Taylor. A son tour en 1996, Franco Zeffirelli, cinéaste italien, réputé pour son adaptation de Roméo et Juliette (1968) et pour ses opéras filmés, propose sa version. Son Jane Eyre, dont il coécrit le scénario avec Hugh Whitemore, est plutôt fidèle au roman même si des changements et des simplifications inévitables (cf. bonus) ont été apportés à l’intrigue. En grande partie filmée en Angleterre, la reconstitution remarquable (décors et costumes) bénéfice de la très belle photographie suggestive de David Watkin. Le tournage a été perturbé par la tension entre le réalisateur et son acteur principal William Hurt (Mr. Rochester) suite à l’obligation d’engager le mannequin Elle Macpherson (Blanche Ingram) par le producteur Harvey Weinstein… Hormis ce faux pas, le casting de Jane Eyre s’est révélé excellent et complètement crédible : que ce soit Anna Paquin (Jane Eyre enfant), Charlotte Gainsbourg (Jane Eyre adulte) ou Joan Plowright (Mrs. Fairfax) au cœur de l’histoire. Dans des rôles secondaires mémorables, le film a pu compter sur la prestation de Geraldine Chaplin (Miss Scatcherd), Fiona Shaw (Mrs. Reed), John Wood (Mr. Brockelhurst) et Maria Schneider (Bertha Mason). Si le Jane Eyre de Franco Zeffirelli est conforme au penchant esthétisant cher au cinéaste, cette adaptation doit beaucoup à ses interprètes qui, tour à tour, ont su incarner l’orpheline fière et révoltée en proie aux embuches du destin (famille Reed, pensionnat de Lowood), puis la jeune femme amoureuse et droite devenue institutrice de la fillette de Mr. Rochester du manoir de Thornfield. Le film traduit convenablement les thèmes de l’enfermement et du malheur du roman tout en préservant une part de son univers gothique et romantique. Amplement analysée, la version Zeffirelli a divisée la critique qui lui a reproché ses retouches scénaristiques, son manque d’émotion, le jeu presqu’impassible de Charlotte Gainsbourg et celui trop rugueux de William Hurt. Mais, comparée aux autres versions cinématographiques, elle ne manque pas d’intérêt pour sa mise en scène (jeux de vitres et de miroirs) qui insiste sur la modernité du personnage, tout en évoquant l’atmosphère fascinant du récit, et pour ses partis pris esthétiques, spécialement le superbe travail sur la lumière et sur les costumes. Une version plaisante et inspirée qui est desservie par une copie non restaurée criblée de défauts. Ne pas manquer les éclairages captivants proposés dans le supplément. 

 

 

Commentaire technique

Image : copie HD, copie non restaurée et très fatiguée constellée en permanence de taches blanches, bonne définition et piqué sur les détails, texture argentique discrète (tournage en 35 mm avec caméra Panavision), bon contraste aux basses lumières détaillées, noirs solides, étalonnage et colorimétrie réalistes aux teintes nuancées 

LA SUITE APRÈS LA PUB

Son : mixage anglais 2.0 (au cinéma film en Dolby SR), dialogues clairs, bonne dynamique sur les ambiances (cavalcade, coche) et sur la musique romantique composée par Claudio Capponi et Alessio Vlad, pas de distorsion ou de souffle ; VF 2.0 claire et dynamique, doublage correct mais trop détaché des ambiances

 

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile grise(3,5/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5)
Packaging :etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile griseetoile grise(3/5)

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0116684/ 

>>> ACHETER SUR AMAZON
- LE BLU-RAY
- LE DVD

LA SUITE APRÈS LA PUB


Autres articles sur ON-mag ou le Web pouvant vous intéresser


PUBLICITÉ