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Ghoulies : un film culte peu convaincant (en Blu-ray et DVD)

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5)

Synopsis

Lorsque son père meurt, Jonathan et sa petite amie s'installent dans le manoir reçu en héritage. En y découvrant des grimoires, le jeune homme est poussé à s'en servir pour se livrer à d'étranges cérémonies. Pendant l'un des rituels, des créatures démoniaques, les Ghoulies arrivent pour semer la terreur…

  • Titre original : Ghoulies
  • Support testé : Blu-ray
  • Genre : horreur, comédie
  • Année : 1984
  • Réalisation : Luca Bercovici
  • Casting : Peter Liapis, Lisa Pelikan, Michael Des Barres, Jack Nance, Peter Risch, Tamara De Treaux, Scott Thomson, Ralph Seymour, Mariska Hargitay
  • Durée : 1 h 21 mn 01
  • Format vidéo : 16/9
  • Format ciné : 1,85/1
  • Sous-titrage : français
  • Pistes sonores : DTS-HD MA 2.0 monophonique anglais, français
  • Bonus : combo avec le Blu-ray et le DVD du film - le film par Caroline Vié (2023, 6 mn 27) - bande annonce d’époque (1 mn 48) - 4 bandes annonces Elephant Films
  • Éditeur : Elephant Films

 

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Commentaire artistique

Série B d’horreur, Ghoulies de Luca Bercovici, produite par Charles Band, aurait dû développer initialement une autre intrigue. En 1983, le projet, qui devait être réalisé par Charles Band avec des créatures conçues par Stan Winston, brodait sur un enfant qui découvrait que les horreurs des histoires de son grand-père existaient réellement, mais après abandon de Stan Winston, le scénario final a été réécrit par Luca Bercovici et Jefery Levy pour cibler un public d’adolescents. Sorti en 1984, quelques mois après Gremlins, Ghoulies  a bien du mal à supporter la comparaison en dehors de l’existence similaire de petits monstres sanguinaires. Le récit est fondé sur la vogue dans les années 80 du satanisme : Jonathan (Peter Liapis) et Becky (Lisa Pelikan), emménagent dans une étrange maison avec, dans le jardin, la tombe hantée du père de Jonathan, grand maître d’une secte occulte. Son héritage (livres, attirail) plonge Jonathan dans la magie noire et découvre ses nouveaux pouvoirs lorsqu’il peut faire surgir des ghoulies, minuscules créatures aux dents bien acérées, et deux nains protecteurs Grizzel (Peter Risch) et Greedigut (Tamara De Treaux). Cet argument sert de moteur à des tueries bien sanguinolentes : suite à un rituel en compagnie de ses potes, Jonathan ressuscite son père qui va s’employer à occire toutes les personnes invitées. Pour la petite histoire, Donna, une des participantes, est incarnée par Mariska Hargitay, fille de Jane Mansfeld, dans son premier rôle. Le film, qui se déroule dans un lieu unique, la maison Jualita de Los Angeles (Wattles Mansion de 1907), a été débuté en relief 3D avant d’être finalement réalisé en 2D. Mais comme le public avait pour signal de mettre ses lunettes 3D chaque fois que les personnages porteraient des lunettes de soleil, cela explique ces plans incongrus des protagonistes façon Men in Black restés dans le montage final. Filmé au rabais avec un scénario plein d’incohérence, Ghoulies est une série B peu qualitative dont les aspects ringards ont paradoxalement assurés sa notoriété de film culte… au point d’avoir suscité trois suites (1987, 1991, 1994) et d’être récemment édité en UHD 4K aux USA ! Les créatures reptiliennes conçues par John Carl Buechler, ont un aspect vicieux très efficace et répugnant : l’affiche avec l’un d’elles sortant de la cuvette des WC est devenue référentielle dans le genre. Pourtant, étonnamment, bien que constituant le «clou du spectacle», elles restent assez marginales : le film plutôt statique préfère, à tort, traiter de satanisme d’opérette. Distrayant tout au plus.

 

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Commentaire technique

Image : copie HD, excellente définition et piqué sur les gros plans, texture argentique minimaliste et homogène (tournage en 35 mm avec caméras Arriflex 35 BL3, Master Format 4K), copie très propre, excellente gestion du contraste, image lumineuse, noirs profonds, étalonnage chatoyant chaud, colorimétrie vive aux teintes nuancées et tons saturés

Son : mixage anglais 2.0 monophonique, dialogues très clairs, pas de souffle ou de distorsion, excellente dynamique sur les effets sonores et sur la musique énergique de Richard Band et Shirley Walker ; VF 2.0 monophonique claire, dynamique, doublage d’époque moins convaincant que la version originale anglaise

 

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(2/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile griseetoile grise(2,5/5) 

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0089200/

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