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L'Homme au bras d'or : un numéro d’acteur et une musique de film inoubliables (en Blu-ray et DVD)

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)

Synopsis 

Frankie Machine revient chez lui après un séjour en cure de désintoxication. Après s'être découvert un talent pour les percussions, il rêve de faire carrière, au grand dam de sa femme handicapée, Zosh, qui le veut loin de cette vie de tentation. Mais l'ambition et les fréquentations de Machine le font replonger dans la drogue…

  • Titre original : The Man with the Golden Arm
  • Support testé : Blu-ray
  • Genre : drame
  • Année : 1988
  • Réalisation : Otto Preminger
  • Casting : Frank Sinatra, Eleanor Parker, Kim Novak, Arnold Stang, Darren McGavin, Robert Strauss, John Conte, Doro Merande
  • Durée : 1 h 50 mn 05
  • Format vidéo : 16/9
  • Format ciné : 1,37/1 Noir et Blanc
  • Sous-titrage : français (blanc ou jaune) - anglais
  • Pistes sonores : DTS-HD MA 2.0 monophonique anglais, français
  • Bonus : combo avec le Blu-ray (119 mn 05) et le DVD du film (114 mn 13) - jaquette réversible - le film par Eddy Moine (2023, 20 mn 29) - 3 bandes annonces de la collection
  • Éditeur : Elephant films

 

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Commentaire artistique  

Adapté du roman de 1950 de Nelson Algren, L’Homme au bras d’or, qui devait être réalisé par John Garfield mort prématurément, l’a été en 1955 par Otto Preminger. C’est le premier film hollywoodien d’importance à traiter du thème de la drogue et des effets terribles de son addiction. Il a été produit en indépendant par la société qu’Otto Preminger a fondée pour aborder les thèmes délicats au cinéma. Dans le film, dont le rôle principal du musicien Frankie Machine est incarné par Frank Sinatra, la dépendance et le sevrage sont, en effet, décrits sans complaisance : l’interprétation mémorable du chanteur est devenue une référence en la matière. L’Homme au bras d’or cumule les atouts : une mise en scène efficace (avec clins d’œil à Marcel Carné), un générique culte (Saul Bass), une photographie admirable (Sam Leavitt) et une partition de prestige d’Elmer Bernstein qui fera date et deviendra un standard. Frank Sinatra est aussi très bien servi par le reste du casting avec une interprétation sensible de Kim Novak (Molly) et touchante d’Arnold Stang (Sparrow). Eleanor Parker, qui joue la perfide Zosh, demeure un peu factice et apprêtée et Darren McGavin (Louie) surjoue le vilain dealer. Sur un sujet aussi sensible que la drogue - le film n’obtint tout de suite son visa de sortie et provoqua une modification du code Hays - L’Homme au bras d’or  était à sa sortie un choc pour le public et une révélation pour le talent de comédien de Frank Sinatra. Otto Preminger pensait faire bouger les mentalités avec son film et attirer l’attention sur les dangers de l’addiction à la drogue. Aujourd’hui ce film, tourné entièrement en studio qui parait plus artificiel que documentaire, ne peut cacher l’aspect suranné de sa progression dramatique et de ses rebondissements, mais cet aspect romanesque (surtout dans ses scènes finales) n’enlève rien à la composition admirable de son interprète, totalement crédible en junkie en manque à la limite de la folie durant sa désintoxication brutale (Cold Turkey). La déchéance du personnage est splendidement concrétisée par la musique jazzie suggestive d’Elmer Bernstein, les mouvements de caméra et les gros plans saisissants du toxicomane. Un film à revoir pour son acteur principal, son thème musical indémodable et son courage à aborder sans crainte un sujet tabou (à l’époque).       

 

Commentaire technique 

Image : copie HD, bonne définition et piqué convenable, texture argentique discrète (tournage en 35 mm, Master Format 2K), format 1,37/1 (celui du négatif car ce film est normalement projeté en 1,85/1 ou 1,66/1), image pas exempte de quelques défauts, contraste manquant parfois de densité avec des noirs pas assez profonds et une gamme de gris manquant de gradation

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Son : mixage anglais 2.0 monophonique, dialogues clairs et équilibrés, excellente dynamique sur les sons d’ambiances, sur la brillante partition d’Elmer Berstein et sur les morceaux interprétés par Shorty Rogers and His Giants, pas de distorsion ; VF 2.0 monophonique claire, doublage soigné correctement intégré mais moins dynamique que dans la VO

  

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile griseetoile grise(3/5)

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0048347/

 

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