Skip to main content
PUBLICITÉ

Ring 4K Edition Collector : le film culte référentiel de la J-Horror (en UHD et Blu-ray)

UHD Ring 1998 00

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)

Synopsis

Tokyo, fin des années 2000, une rumeur se répand parmi les adolescents : visionner une mystérieuse cassette vidéo provoquerait une mort certaine au bout d'une semaine. Après le décès inexplicable de sa nièce, la journaliste Reiko Asakawa décide de mener l'enquête mais se retrouve elle-même sous le coup de la malédiction. Pendant les sept jours qui lui restent à vivre, elle devra remonter à l'origine de la vidéo fatale et affronter le spectre Sakado qui hante les télévisions…

LA SUITE APRÈS LA PUB

• Titre original : Ringu (ング)
• Support testé : UHD
• Genre : horreur
• Année : 1998
• Réalisation : Hideo Nakata
• Casting : Nanako Matsushima, Miki Nakatani, Yûko Takeuchi, Hitomi Sato, Yoichi Numata, Yutaka Matsushige, Katsumi Muramatsu, Rikiya Otaka
• Durée : 1 h 35 mn 25
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 1,85/1 (HDR10, Dolby Vision) Couleur et Noir et Blanc
• Sous-titrage : français
• Pistes sonores : DTS-MA HD 6.1 et 2.0 japonais - DTS-HD MA 5.1 français
• Bonus : Digipack avec étui avec l’UHD et le Blu-ray du film - pas de bonus vidéo sur l’UHD
• Bonus sur le Blu-ray : Psychologie de la peur, interview inédite de l'auteur de Ring, Koji Suzuki (25 min) - L'écran démoniaque, documentaire exclusif de Yves Montmayeur sur la conception de Sadako (17 min)
• Éditeur : The Jokers

Commentaire artistique

Le film original Ring, sorti en 1998, a été écrit par Hiroshi Takahashi et réalisé par Hideo Nakata. Ces deux auteurs prometteurs ont indubitablement peaufiné leur style dans leur film précédent Joyû-rei (le fantôme de l’actrice) de 1996 : on y retrouve la malédiction par un média (film) et un spectre aux cheveux longs. Cependant, c’est avec Ring qu’ils livrent leur meilleur film d’horreur, devenu culte, qui assura leur renommé internationale et marqua définitivement le genre en propulsant la J-Horror (horreur japonaise). Ring s’inscrit dans le courant des films de fantômes des années 50 (Yūrei eiga et Kaidan eiga) avec une intrigue fusionnant légende urbaine, malédiction et fantôme vengeur terrifiant. Elle est adaptée, avec beaucoup de liberté du roman éponyme à succès de Kōji Suzuki paru en 1991 et dont l’inspiration partielle était le film Poltergeist (1982). Le scénario a féminisé le personnage masculin qui enquête et a supprimé la dimension science-fiction du livre pour ne conserver que l’horreur et le surnaturel. Le roman avait déjà été adapté une première fois dans le téléfilm Ringu réalisé en 1995 par Chisui Takigawa. Le fantôme de Sakado est basé sur l’onryō qui désigne, dans la croyance traditionnelle, une entité maléfique courroucée qui veut se venger des vivants : son physique codifié comprend un kimono blanc, de longs cheveux noirs et un visage maquillé en blanc. Il faut souligner que le sujet de Ring ne fait que respecter l’importance du paranormal dans la culture japonaise qui trouve ses racines dans les croyances animistes de la religion Shinto. Sakado possède un pouvoir médiumnique appelé nensha qui lui permet d’impressionner par la pensée la bande magnétique vidéo de la cassette VHS. Car, en effet, le film conjugue des éléments tirés de la tradition et l’avancée technologique : Ring décrit de quelle manière la vengeance d’un fantôme aux spécificités ancestrales s’exerce par le biais d’une VHS. Cependant, Ring possède aussi une modernité sociale en décrivant deux familles ne respectant plus la norme : la famille Asakawa éclatée qui doit faire front à la malédiction et la famille marginalisée de Sakado, la fillette martyrisée et tuée qui deviendra le spectre vengeur. Par son titre, le film n’est guère réjouissant car il laisse supposer que le mal est cyclique, donc sans fin, et effectivement le salut individuel passe par la copie de la VHS... Le film est minimaliste en effet spéciaux (image vidéo granuleuse, projection hors du téléviseur comme dans Poltergeist) mais définitivement terrifiant par son traitement de l’enchaînement diabolique inexorable (vision de la VHS, coup de téléphone, une semaine à vivre) entrainant la mort. Contrairement aux slashers américains des années 80, Ring revient à une règle fondamentale du genre : c’est en ne montrant pas en détail l’horreur, mais en la suggérant, qu’elle devient d’autant plus angoissante et mémorable. Lorsque le film sort au Japon et à Hong Kong, conçu comme une série B d’horreur, il devient instantanément un blockbuster aux recettes phénoménales et un phénomène de société jusque dans les cours d’école : le mythe de Sakado fascine et sera décliné en de nombreux autres films, suites ou remakes, allant jusqu’à influencer le cinéma occidental. Revoir Ring, l’original qui a tout déclenché, en très haute-définition est non seulement plaisant et captivant, mais aussi instructif sur le développement de la J-Horror.

 

UHD Ring 1998

LA SUITE APRÈS LA PUB

Commentaire technique

Le négatif original 35 mm de la caméra a été numérisé en résolution 4K à Imagica, Tokyo.  Les mixages ont été remastérisés à partir des fichiers audio originaux. Tous les éléments utilisés pour cette restauration ont été mis à disposition par Kadokawa Corporation. L'étalonnage a été supervisé et approuvé par le directeur de la photographie Jun'ichirō Hayashi.

Image : copie UHD, excellente définition et piqué impeccable sur les détails, texture argentique discrète excepté sur les fausses images VHS volontairement granuleuse (tournage en 35 mm avec caméra Arriflex 35 BL4, Master Format 4K restauré), image propre, contraste volontairement sans excès lumineux mais fort bien nuancé en HDR avec du détail dans les scènes en basse lumière, étalonnage froid et colorimétrie naturaliste aux teintes nuancées souvent sans vivacité, compression irréprochable

Son : mixage japonais 6.1, dialogues clairs et équilibrés, excellente dynamique qui favorise les ambiances sonores sophistiquées et les passages angoissants, spatialisation naturaliste immersive aux effets surrounds efficaces mais discrets (réverbération), usage efficace des graves par le biais du LFE ; VF 5.1, claire , dynamique, bien spatialisée, doublage correct mais aux intonations artificielles

 

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rouge(4,5/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
Bonus sur l’UHD : etoile griseetoile griseetoile griseetoile griseetoile grise(0/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile griseetoile grise(3/5)

LA SUITE APRÈS LA PUB

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0178868/

 

Combo UHD/Blu-ray disponible sur Amazon



Autres articles sur ON-mag ou le Web pouvant vous intéresser


PUBLICITÉ