Le Secret de la pyramide : les plaisantes aventures égyptomaniaques du jeune Sherlock Holmes (en Blu-ray)
Note artistique : 
(3,5/5)
Synopsis
À Londres en 1870, le jeune John Watson fait son entrée dans une nouvelle école. Il y rencontre un autre adolescent à l'esprit de déduction très développé : Sherlock Holmes. Très vite, Holmes et le futur docteur Watson se lient d'amitié et sont conduits à mener leur première enquête lorsqu'ils découvrent un complot visant à assassiner une série d'hommes d'affaires britanniques par une secte égyptienne.
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• Titre original : Young Sherlock Holmes ou Young Sherlock Homes and the Pyramid of Fear
• Support testé : Blu-ray
• Genre : aventure, fantastique
• Année : 1985
• Réalisation : Barry Levinson
• Casting : Nicholas Rowe, Alan Cox, Sophie Ward, Anthony Higgins, Susan Fleetwood, Freddie Jones, Nigel Stock, Roger Ashton-Griffiths, Michael Hordem
• Durée : 1 h 48 mn 52
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 1,85/1
• Sous-titrage : français, anglais, danois, allemand, castillan, espagnol (Amérique Latine), italien, japonais, coréen, néerlandais, norvégien, brésilien, finlandais, suédois, anglais
• Pistes sonores : Dolby Digital TrueHD 5.1 anglais - Dolby Digital 2.0 français, allemand, castillan, italien - Dolby Digital 2.0 monophonique espagnol (Amérique Latine), japonais
• Bonus : SteelBook limité à 2300 exemplaires - pas de bonus vidéo
• Éditeur : Paramount Pictures France
Commentaire artistique
La sortie du long métrage Le Secret de la pyramide sur support Blu-ray est un évènement puisque ce film n’avait jamais été édité en haute définition. Cette édition SteelBook bienvenue est hélas très pauvrette puisque dépourvue de tout bonus ! Produit par Steven Spielberg, écrit par Chris Colombus et réalisé par Barry Levinson, auteur peu après du fameux Rain Man (1988), Le Secret de la pyramide avait pourtant de quoi susciter une édition plus copieuse. On se réjouira néanmoins de déguster ce pastiche inspiré du célèbre détective, roi de la déduction, inventé par Sir Arthur Conan Doyle. Chris Columbus imagine la genèse à la Brompton Academy en 1870 de la première rencontre (apocryphe) des jeunes Sherlock Holmes (Nicholas Rowe) et John/James Watson (Alan Cox) et des éléments qui vont caractériser le détective adulte (violon, chapeau Deerstalker, pipe, «élémentaire»…). Le duo va tenter de déjouer le mystère de meurtres hallucinatoires perpétrés par une secte de fanatiques d’adorateurs d’Osiris. Le titre français (comme le titre américain Young Sherlock Homes and the Pyramid of Fear) est plus explicite sur la nature égyptomaniaque de cette secte qui se réunit dans une pyramide temple cachée dans les bas-fonds londoniens et abrite la statue colossale d’une divinité à tête de bélier et couronne atef. C’est là que des jeunes filles momifiées vivantes sont sacrifiées au dieu Rame-tep. Le scénariste malicieux a aussi imaginé de savoureuses scènes de meurtres commis par des objets inertes soudainement animés (cf. scène de Watson attaqué par des pâtisseries !). Il n’a pas oublié d’inclure plusieurs personnages pittoresques comme l’attendu inspecteur Lestrade (Roger Ashton-Griffiths), l’inventeur fantasque Rupert Waxflatter (Nigel Stock) et le futur machiavélique Moriarty (Anthony Higgins). La touche romantique est donnée par Elizabeth Hardy (Sophie Ward), supposé amour de jeunesse de Sherlock. Si les extérieurs ont été magnifiquement photographiés par Stephen Goldblatt dans divers châteaux et collèges anglais (Oxfordshire, Kent, Londres, etc.), Le Secret de la pyramide est surtout réputé pour ses effets spéciaux notamment la scène du chevalier vitrail réalisé chez ILM par la jeune société Pixar (John Lasseter) qui a été une première à user de la CGI pour un personnage et exigea quatre mois de travail. Presque quarante après sa sortie, Le Secret de la pyramide est toujours aussi plaisant à regarder : la mise en scène alerte de Barry Levinson, la musique entraînante de Bruce Broughton, la qualité des décors et des costumes et l’alternance bien ordonnée de scènes d’horreur et d’humour, font de ce film bien écrit un spectacle palpitant sans baisse de régime. Ce pastiche, sans doute pas assez respectueux pour les holmésiens, est rythmé d’excentricités (hallucinations), assurément guère orthodoxes, qui constituent un spectacle fertile en péripéties pour ados, dans la lignée des autres productions Amblin (Gremlins, 1984, Les Goonies, 1985) : il devrait satisfaire, encore aujourd’hui, un large public. Très distrayant.
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Commentaire technique
Image : copie HD, très belle définition et excellent piqué sur les gros plans malgré une texture argentique assez prononcée (tournage en 35 mm avec caméras Panavision, Master Format probablement 2K), image propre et lumineuse au contraste restituant les éclairages tranchés de Stephen Goldblatt, noirs francs, étalonnage chatoyant chaud, colorimétrie aux teintes vives et nuancées, tons saturés
Son : mixage anglais 5.1, dialogues clairs, excellente dynamique sur les scènes d’action, notamment toutes les séquences d’hallucination, et la musique très enlevée de Bruce Broughton, spatialisation essentiellement frontale n’usant des surrounds qu’à de rares occasions (scènes d’hallucination) et pour la musique, LFE très ponctuel mais efficace ; VF 2.0, claire, dynamique, spatialisation plus limitée que celle de la VO et très frontale, doublage soigné avec des voix connues comme celle d’André Valmy (le narrateur) et de Jean Topart (Chester Cragwitch)
Notre avis
Image : (4/5)
Mixages sonores : 
(4/5)
Bonus : (0/5)
Packaging : 
(3,5/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0090357/
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