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Les Imposteurs : un film d’aventures sur l’éradication de la secte des Thugs (en Blu-ray et DVD)

Blu ray Les Imposteurs 00

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5)

Synopsis

En 1895, l'Inde est ravagée par le culte Thug, une secte d'assassins professionnels dévoués à la déesse Kâli. Aucune route n'est sûre pour les voyageurs, quelle que soit leur origine, leur race ou leur croyance. Le capitaine William Savage est chargé d'infiltrer la secte. La mission se révélera beaucoup plus dangereuse que prévue.

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• Titre original : The Deceivers
• Support testé : Blu-ray
• Genre : aventure
• Année : 1988
• Réalisation : Nicolas Meyer
• Casting : Pierce Brosnan, Shashi Kapoor, Saeed Jaffrey, Helena Michell, Keith Michell, David Robb, Tariq Yunus, Jalal Agha
• Durée : 1 h 42 mn 46
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 1,85/1
• Sous-titrage : français
• Piste sonore : DTS-HD MA 2.0 anglais
• Bonus : bande annonce (1 mn 01)
• Éditeur : Rimini Éditions

Commentaire artistique

Les Imposteurs est un film d’aventure réalisé en Inde dans des conditions difficiles comme le raconte son producteur Ismail Merchant qui consacra un livre à ce tournage mouvementé : «Hullabaloo in Old Jeypore. The Making of The Deceivers» (1988). Le scénario de Michael Hirst adapte le roman « Qu’un sourire si proche » (1952) dans lequel John Masters racontait, sous forme de fiction, l’éradication de la confrérie des assassins Thugs menée par le surintendant William Henry Sleeman, renommé William Savage. Le projet de porter le roman à l’écran était ancien mais c’est finalement Ismail Merchant, producteur attitré de James Ivory, qui parvint à le mettre en chantier en confiant la réalisation à Nicolas Meyer qui insista pour que le rôle principal du soldat se déguisant en Thug soit tenu par un britannique. Ce sera l’acteur irlandais Pierce Brosnan, futur James Bond mais connu à l’époque pour ses rôles à la télévision. Bénéficiant de la très belle photographie de Walter Lassally qui a su mettre en valeur les décors (Ken Adam) et les costumes (Jenny Beavan et John Bright), Les Imposteurs est entièrement filmé en décors naturels en Inde, notamment dans la région de Jaipur et au célèbre Fort d’Amber. Le film, souvent comparé visuellement aux productions d’Alexandre Korda, dépeint les Thugs, déjà montrés au cinéma par George Stevens dans Gunga Din (1939), Terence Fisher dans le sanglant Les Étrangleurs de Bombay (1959, Hammer Films) et Steven Spielberg dans Indiana Jones et le Temple maudit (1984). Cette secte d’imposteurs (en sanskrit « thug » signifie dissimuler), vouant un culte à la déesse Kâli, pratiquait le meurtre par strangulation. Lorsque la reine Victoria décide de les faire éliminer, les troupes coloniales britanniques entrent en œuvre, ce que romance Les Imposteurs sous la forme d’un film d’aventure haut en couleurs et riche en péripéties, mais qui peut laisser dubitatif sur l’infiltration dans la confrérie d’un militaire anglais et sa transformation par la drogue (dans une belle scène d’hallucination) en étrangleur ! Cette invraisemblance admise, l’évocation de l’Inde victorienne est spectaculaire et le film digne de ces grands épopée colonialiste cinématographiques fertiles en action et distillant une atmosphère délicieusement nostalgique. Le beau générique de Maurice Binder et la somptueuse musique de John Scott renforcent l’intérêt des faits évoqués « à l’ancienne », avec gravité, par Les Imposteurs. Bien que le contexte historique, avec le rôle ambigu de la Compagnie des Indes, soit passé sous silence et que les Indiens aient reproché au film de ne pas respecter leur culture, Les Imposteurs reste un excellent film d’aventure si on veut bien oublier sa prétention historique d’être basé sur des faits réels.

 

Blu ray Les Imposteurs

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Commentaire technique

Image : copie HD, définition variable, bon piqué sur les gros plans, texture argentique régulière (tournage en 35 mm avec caméras 3-D-C), image propre avec quelques légers défauts, contraste différencié avec une image très lumineuse en lumière du jour mais moins maitrisée en basse lumière, étalonnage chaud, colorimétrie chatoyante aux teintes vives (rouge, vert) et tons saturés

Son : mixage anglais 2.0 (Dolby Stéréo au cinéma), dialogues clairs et équilibrés, très belle dynamique qui profite aux ambiances (foule, combat) et la belle partition de John Scott, spatialisation variable avec ampleur des surrounds pour accroitre l’espace mais, le plus souvent, scène sonore limitée à une stéréo frontale

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)
Mixage sonore : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
Bonus : etoile demi rougeetoile griseetoile griseetoile griseetoile grise(0,5/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile griseetoile grise(3/5)

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0094979/

 

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