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My Fair Lady 4K : le chef-d’œuvre de la comédie musicale comme jamais vu ! (en UHD et Blu-ray)

UHD My fair Lady 00

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rouge(5/5).

Synopsis :

Eliza Doolittle est une jeune fille des milieux populaires qui gagne sa vie en faisant et vendant des bouquets de violettes. Elle rencontre accidentellement le professeur Henry Higgins qui voit en elle la possibilité de mettre en pratique ses théories linguistiques et d'en faire une femme distinguée.

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• Titre original : My Fair Lady
• Support testé : UHD
• Genre : comédie musicale
• Année : 1964
• Réalisation : George Cukor
• Casting : Audrey Hepburn, Rex Harrison, Stanley Holloway, Wilfrid Hyde-White, Gladys Cooper, Jeremy Brett, Theodore Bikel, Mona Washbourne, Isobel Elsom, John Holland
• Durée : 2 h 53 mn 01
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 2,20/1 (HDR 10, Dolby Vision)
• Sous-titrage sur l’UHD : français, anglais, allemand, coréen, danois, espagnol, finnois, hollandais, italien, japonais, norvégien portugais, suédois
• Pistes sonores sur l’UHD : Dolby TrueHD 7.1 anglais - Dolby Digital 2.0 monophonique français, allemand, espagnol, italien, japonais
• Bonus : combo avec l’UHD et le Blu-ray du film avec bonus sur le Blu-ray - commentaire de Gene Allen, Marni Nixon, Robert A. Harris et James C. Katz (VO) - Plus belle que jamais, Making of de My Fair Lady d'hier à aujourd'hui présenté par Jeremy Brett (1994, More Loverly Than Ever, SD, VOST, 57 mn 53, réalisation Suzie Galler) - court métrages originaux de 1963-64, images et son : le dîner de début de tournage de 1963 (23 mn 19), George Cukor dirige la baronne Bina Rothschild (2 mn 36), la plus Lady des Ladys (9 mn 33), Première à Los Angeles le 28 octobre 1964 (4 mn 51), le discours de Rex Harrison pour sa récompense aux Golden Globes (0 mn 43), Les meilleurs moments des Oscars de 1965 (0 mn 25) - Chansons alternatives d'Audrey Hepburn : Show Me (2 mn 38), Wouldnt it be loverly ? (4 mn 26) - galeries d’images : croquis, photos en noir et blanc et en couleurs, document et promotion, posters et affiches avec entretien à la radio de Rex Harrison (1 mn 03) - commentaire sur une Lady par Andrew Lloyd Webber (1 mn 06) et Martin Scorsese (1 mn 19) - bande annonce cinéma 1964 (5 mn 04), ressortie 1994 (3 mn 46)
• Éditeur : Paramount

Commentaire artistique

Est-il encore nécessaire de présenter cet archétype de la comédie musicale dont les origines complexes remontent à la pièce de théâtre « Pygmalion » de George Bernard Shaw présentée à Londres en 1914 et inspirée du mythe grec de Galatée et Pygmalion ? Le dramaturge irlandais avait en tête de souligner la fracture sociale qui affectait la Grande Bretagne d’avant-guerre avec la question in fine du bienfondé d’un éventuel changement de classe. Façonnée par le misogyne professeur Henry Higgins, Eliza Doolittle, une fois éduquée, parviendra-t-elle à se réinsérer dans son modeste milieu d’origine ? La pièce est un triomphe (presque 3000 représentations entre 1914 et 1962) et son potentiel ne pouvait qu’intéresser le cinéma. Parmi les diverses adaptations qui suivent, Pygmalion (1938), scénarisé par l’auteur et réalisé par Anthony Asquith et Leslie Howard avec Wendy Hiller dans le rôle d’Eliza, est la meilleure version. Aussi, quand Alan Jay Lerner et Frederick Loewe écrivent My Fair Lady, ils suivent l’intrigue du film, nettement moins cynique que celle de la pièce : créée à Broadway en mars 1956, leur comédie musicale est interprétée par Rex Harrison (Higgins), Julie Andrews (Eliza) et Stanley Holloway (Alfred Doolittle). Succès confirmé, My Fair Lady va devenir le film célèbre de George Cukor qui récolte huit Oscars en 1965, récompensant le réalisateur, l’acteur principal et divers techniciens, tout en « oubliant » Audrey Hepburn battue par… Julie Andrews (pour Mary Poppins) ! Il faut savoir que Julie Andrews, qui avait créé Eliza sur scène, n’avait jamais encore joué au cinéma et qu’Audrey Hepburn lui fut préférée, doublée vocalement (à son grand dam) par Marni Nixon. En revanche, Rex Harrison et Stanley Holloway ont repris les rôles qu’ils jouaient sur scène. Quant à Wilfrid Hyde-White, délicieux colonel Pickering, et Gladys Cooper, mère railleuse de Higgins, leurs compositions pittoresques ne sont pas chantées : c’était un choix des auteurs, désireux de conserver une partie des dialogues savoureux de George Bernard Shaw. Entièrement tourné en studio, My Fair Lady est un enchantement à voir et à entendre : les chansons sont devenues des classiques, les décors et les costumes de Gene Allen, Cecil Beaton et George James Hopkins demeurent mémorables (costumes d’Eliza, chapeaux de la course hippique d’Ascot, costumes de la scène de bal, intérieur au mobilier hétéroclite de la demeure huppée de Higgins, reconstitution de Covent Garden, etc.) et le film bénéfice d’une superbe photographie oscarisée en format extra-large Super Panavision 70. Il est d’ailleurs amusant de savoir que le directeur de la photographie Harry Stradling Sr. avait déjà filmé le Pygmalion de 1938 : la comparaison entre les deux films et les similitudes de certains plans sont étonnantes ! Tous ces ingrédients ne pouvaient que concourir à un film d’exception : contrairement à de nombreuses autres comédies musicales, My Fair Lady associe la virtuosité dramaturgique et les répliques mordantes de la pièce de George Bernard Show et le savoir-faire musical de deux génies du genre, Frederick Loewe (musique) et Alan Jay Lerner (paroles) qui ont enrichi l’intrigue de 16 chansons inoubliables. Mais la réussite justifiée de cette comédie musicale incombe aussi à ses interprètes, Audrey Hepburn et Rex Harrison, absolument fascinants et au travail de son réalisateur, George Cukor, dont tout le monde reconnaît le talent exceptionnel à diriger les meilleures actrices du monde. Voir ou revoir ce joyau du genre, une des dernières grandes comédies musicales hollywoodiennes de l’âge d’or, est un pur délice, d’autant que cette version UHD offre la possibilité de disposer, enfin, d’une copie époustouflante du chef-d’œuvre. Malgré le manque de bonus dignes de ce nom (ce sont ceux de 1994 !), My Fair Lady en 4K c’est l’assurance de découvrir le film comme jamais vu !

 

UHD My fair Lady

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Commentaire technique

Selon Paramount, My Fair Lady a été transféré en UHD 2160p/HEVC H.265 à partir du scan 8K de la restauration 2015 effectuée par Robert A. Harris, historien et conservateur du cinéma, à qui l’on doit aussi la restauration de Spartacus. Le transfert redonne à l'image son cadre 2.20/1 originel de la Super Panavision 70 (procédé sur pellicule négative 65 mm) et révèle le film comme jamais auparavant, offrant une image si pure qu'on a l'impression de voir le film pour la première fois.

Image : copie UHD, nouveau Master restauré à partir du scan 8K des éléments 65 mm originaux en 2015, définition bluffante et piqué constant sur les détails : on redécouvre le film comme jamais vu auparavant, le grain argentique présent est d’une finesse totale (tournage sur pellicule 65 mm, Master Format 8K), profondeur de l’image incroyable, gestion nuancée en HDR10 des contrastes restituant les éclairages sophistiqués d’un tournage entièrement en studio, y compris en basse lumière (scènes d’ouverture) étalonnage naturaliste, somptueusement chatoyant (costumes, décors), noirs profonds, palette chromatique d’une richesse infinie en HDR10 (générique fleuri) aux teintes délicates et tons discrètement saturés, compression impeccable

Son : mixage anglais « lossless » 7.1, parfaite restitution des chansons (difficile de distinguer l’actrice de son double vocal Marni Dixon) et des dialogues qui se déplacent avec les acteurs (et non pas centrés comme c’est devenu la règle au cinéma), dynamique exceptionnelle autant pour les ambiances (Covent Garden, Ascot…) que sur l’orchestration énergique des morceaux musicaux, spatialisation ample qui privilégie néanmoins la scène sonore frontale au détriment des surrounds, usage très limité mais efficace des LFE, piste sans défaut : aucun souffle ou distorsion ; la VF 2.0 monophonique fait piètre figure en comparaison, exit la spatialisation, mixage centré sans aucun relief, voix factices et traduction discutable des jeux de mots, à déconseiller !

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rouge(5/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleue(5/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile griseetoile grise(3/5)

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0058385/

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