The Shawshank Redemption : un classique indémodable sur la dignité humaine et sur l’espérance (en Blu-ray et DVD)
Note artistique : (4,5/5)
Synopsis
1948. Andy Dufresne, jeune banquier respectable, est condamné à la prison à vie pour le double meurtre de sa femme et son amant. Bien qu'innocent, il est incarcéré au terrible pénitencier de Shawshank. Là, il fait la connaissance de Red, prisonnier depuis vingt ans et qui connaît par cœur la prison, ses codes et ses combines. Mais Andy n'a qu'une idée en tête : s'évader…
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• Titre français : Les Évadés
• Support testé : Blu-ray
• Genre : drame
• Année : 1994
• Réalisation : Frank Darabont
• Casting : Tim Robbins, Morgan Freeman, Bob Gunton, William Sadler, Clancy Brown, Gil Bellows, Mark Rolston, James Whitmore
• Durée : 2 h 22 mn 33
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 1,85/1
• Sous-titrage : français, allemand, norvégien, polonais, suédois, néerlandais, danois, castillan, turc, finlandais, portugais, anglais, allemand
• Pistes sonores : DTS-HD MA 5.1 anglais - Dolby Digital 2.0 français, allemand, espagnol, polonais - Dolby Digital 5.1 thai
• Bonus : commentaire audio de Frank Darabont - Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir, retour sur le film (2004, 31 mn 01 - Les Évadés, le film rédempteur (2001, 48 mn 17) - Charlie Rose avec Franck Darabont, Tim Robbins et Morgan Freeman (2004, 42 mn 21) - The Sharktank Redemption (2000, 24 mn 46, réalisation Natalie Van Doren) - scénarimage : la chute de Bogs (4 mn 31), les nouveaux prisonniers (4 mn ) - galerie photos : Tim Robbins, Morgan Freeman, les seconds rôles, Tim & Morgan les coulisses -bande annonce originale (1 mn 59) - boîtier métal SteelBook
• Éditeur : Warner Home Video
Commentaire artistique
Aujourd’hui devenu film culte, The Shawshank Redemption (Les Évadés en VF) a mal débuté sa carrière par un cuisant échec commercial en 1994 : réhabilité (comme le héros Andy) dans les années 2000, le film de Frank Darabont est considéré, à juste titre, comme une très belle adaptation de la courte nouvelle de Stephen King « Rita Hayworth et la Rédemption de Shawshank » (1982). L’écrivain y racontait la destinée d’un jeune banquier emprisonné par erreur dans le centre pénitentiaire éprouvant de Shawshank où il allait se faire un vrai ami, Red : un plaidoyer de l’esprit de survie et une ode à l’espérance. Les principaux éléments de la nouvelle sont scénarisés pour le film par Frank Darabont qui a obtenu les droits en impressionnant le romancier avec son court métrage Chambre 312 : il va choisir aussi de réaliser son adaptation dans laquelle il développe le passage du temps, l’intrigue courant des années 1947 à 1966. Jusque-là réputé comme scénariste, Frank Darabont se lance dans la réalisation et dirige les deux acteurs au talent indiscutable mais alors relativement méconnus qu’il a lui-même choisi, Tim Robbins et Morgan Freeman, jouant dans une vraie prison désaffectée de Mansfield (Ohio). Si le public de l’époque a peu adhéré à ce très long film en milieu carcéral aux scènes d’action très mesurées, il faut reconnaître l'aptitude de son écriture a mettre en évidence les qualités humaines, positives ou négatives, des différents personnages et a éviter de verser dans le manichéisme primaire : malgré une fin imposée par les producteurs qui affaiblit la tension suscitée par sa puissante narration, The Shawshank Redemption parvient avec brio à combiner le suspense d’un thriller et la fascination d’une histoire de camaraderie, de dignité et d’opiniâtreté. Même si parfois le film frise le sentimentalisme, son message d’espoir n’a pas pris une ride : l’interprétation impeccable et poignante des comédiens, la simplicité d’une mise en scène très classique et la beauté des gros plans photographiés par Roger Deakins assurent l’efficacité de ce drame fondé sur l’espérance. Malgré leur prestation aucun des interprètes n’engrangea d’Oscar, pas plus que le réalisateur ou son équipe, ce qui n’empêcha pas le film de devenir un best-seller en VHS dans les années 90 et une référence (allusions, hommages, citations, jeux vidéo) : l’histoire humaniste et universaliste imaginée par Stephen King et revisitée avec brio par Frank Darabont (The Walking Dead, saison 1) continue d’émouvoir et n’a pas volé sa qualification enviée de classique. À voir ou à revoir sans hésitation.
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Commentaire technique
Image : copie HD, excellente définition avec un magnifique piqué sur les gros plans et les textures (tournage avec caméra Arriflex 35 BL4S et Moviecam Compact,), grain argentique discret, excellente gestion de la compression (codec VC-1 de Microsoft standardisé en 2018), étalonnage naturaliste, colorimétrie chaude, tons saturés
Son : mixage 5.1 anglais (Dolby SR au cinéma), excellente clarté des (nombreux) dialogues, très bonne dynamique et spatialisation naturaliste aux ambiances discrètement immersives, LFE efficaces ; VF 2.0 non « lossless » moins ample et plus artificielle
Notre avis
Image : (5/5)
Mixages sonores : (4/5)
Bonus : (3/5)
Packaging : (3,5/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0111161/
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