La Malédiction de la Dame Blanche : une franchise qui s’étiole (en Blu-ray, DVD et VOD)
Note artistique : 
(3/5)
Synopsis
Patricia, une jeune mère, perd ses enfants dans de mystérieuses circonstances. Dévastée, elle défend corps et âme que ses progénitures ont été tuées par la Dame Blanche. Anna, l’assistante sociale qui s’occupe de Patricia ignore les avertissements de la jeune femme jusqu’à ce que sa propre progéniture soit choisie par la Dame Blanche. La mère de famille est à son tour prise dans une tourmente maléfique qui ne peut être résolue qu’avec l’aide de Rafael, un ancien prêtre devenu guérisseur et spécialisé dans ce genre de phénomènes…
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• Titre original : The Curse of La Llorona
• Support testé : Blu-ray
• Genre : horreur
• Année : 2019
• Réalisation : Michael Chaves
• Casting : Linda Cardellini, Roman Christou, Jaynee-Lynne Kinchen, Raymond Cruz, Marisol Ramirez, Patricia Velasquez, Sean Patrick Thomas, Tony Amendola
• Durée : 1 h 33 mn 14
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 2,39/1
• Sous-titrage : français, néerlandais, allemand, italien, grec, norvégien, espagnol, suédois, finlandais, danois
• Pistes sonores : Dolby Atmos anglais, Dolby Digital 5.1 français, allemand, italien, espagnol, anglais
• Bonus : Le Mythe de la Dame Blanche sur l’origine du mythe (2 mn 29) - Derrière la Malédiction expliquant la création du tout dernier film de l’univers Conjuring (9 mn 43) - La Création d’un Monstre de Cinéma expliquant la conception du design de la Dame Blanche et de son costume (5 mn 53) - scènes coupées (11 mn 10 ) - story-boards (17 mn 32)
• Éditeur : Warner Home Video
Commentaire artistique
La Malédiction de la Dame Blanche est la sixième production appartenant au cycle « Conjuring », une franchise essentiellement composée de trois films Conjuring ainsi que de trois films Annabelle. En 2018, La Nonne de Colin Hardy était consacré au démon Valak de Conjuring 2 et se déroulait en 1952 avant Annabelle 2. L’action contemporaine narrée par La Malédiction de la Dame Blanche se déroule en 1973, entre Annabelle 3 et Conjuring 2, mais, hormis les nombreuses allusions au cycle qui parsèment l’intrigue, seul le personnage du père Perez (Tony Amendola) d’Annabelle (2014) a été repris. Il ne sera donc pas nécessaire d’être initié au cycle « Conjuring » pour apprécier La Malédiction de la Dame Blanche qui se présente comme une histoire classique de démon et d’exorcisme appliquant des recettes efficaces qui ont fait leurs preuves depuis le magistral film de William Friedkin (1973). Et il faut bien le dire clairement, peu de film de genre sur le même thème n’arrive à la cheville de L’Exorciste ! Précisément La Malédiction de la Dame Blanche se contente de reprendre les codes du film d’horreur avec une efficacité manifeste et des fautes de conception agaçantes (par exemple pourquoi l’héroïne Anna Garcia s’obstine-t-elle à circuler dans le noir de sa vaste demeure quand la menace est avérée ?). Heureusement le rythme est soutenu, l’interprétation et les effets spéciaux crédibles et les éclairages saisissants mais la banalité du scénario et les clichés en chapelet (sans jeu de mot) traduisent la vacuité de cette série B tout juste digne de la télévision. Premier long métrage de Michael Chaves, La Malédiction de la Dame Blanche est un film bien trop formaté et si totalement prévisible qu'il ne parvient pas à susciter la moindre fascination et ce n’est pas la brillante idée de recycler la légende mexicaine de « La Llorona » (la pleureuse), plus d’une fois adaptée par le cinéma mexicain, qui creusera l’écart. Un film sans surprise à réserver aux amateurs du genre.
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Commentaire technique
Image : copie HD, excellente définition avec du piqué sur les détails (tournage numérique avec caméra Red Weapon), très bon contraste dans les nombreuses scènes en basse lumière, étalonnage naturaliste, colorimétrie froide, tons nuancés
Son : mixage anglais Dolby Atmos, dialogues clairs au centre, très belle dynamique usant avec énergie de LFE puissants, spatialisation ample ouvrant une large scène sonore aux ambiances et la musique angoissantes, verticalité modérée mais renforçant l’immersion des scènes d’action (sons de l’étage supérieur…) ; la VF 5.1 soignée est moins ouverte et les voix françaises sont trop détachées des ambiances
Notre avis
Image : (4/5)
Mixages sonores : 
(4,5/5)
Bonus : (3/5)
Packaging : (2,5/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt4913966/
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