Philharmonia : énigme criminelle au sein de la formation orchestrale (en DVD et VOD)
Note artistique : 
(3,5/5)
Synopsis
Hélène Barizet est une musicienne prodige devenue chef d’orchestre. Nommée à la tête du Philharmonia contre l’avis de la Direction et des musiciens, elle est la première femme à diriger un orchestre permanent. Son audace et sa conduite nourrissent les rancœurs tout autant qu’elles forcent l’admiration. Le Maestro a une saison pour faire sa place et sauver l’orchestre. Elle peut compter sur Selena Rivière, une jeune violoniste virtuose pour l’y aider. Hélène l’a nommée premier violon, bien décidée à lui transmettre sa passion et son génie musical. Mais comment transmettre quand tout ce que l’on souhaite, c’est rompre avec le passé ?
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• Titre original : Philharmonia
• Support testé : DVD
• Genre : minisérie, drame, thriller
• Année : 2019
• Réalisation : Louis Choquette
• Casting : Marie-Sophie Ferdane, Lina El Arabi, Tomer Sisley, Laurent Bateau, Francois Vincentelli, Jacques Weber, Tom Novembre, Véronique Jannot, Charles Dolmans, Charlie Bruneau, Audran Cattin, Marie Vincent
• Durée : 4 h 55 mn 07 (50 mn, 51 mn 48, 48 mn, 48 mn 35, 47 mn 13, 49 mn 31)
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 2,00/1
• Sous-titrage : français
• Piste sonore : Dolby Digital 2.0 stéréo français
• Bonus : aucun
• Éditeur : Francetvdistribution
Commentaire artistique
Créée par Marine Gacem, Philharmonia, mini-série de six épisodes en forme de thriller, profite de l’originalité de son thème : un meurtrier menace un orchestre dont le maestro disparu est remplacé par une femme, prodige musical, malheureusement difficilement acceptée par ses musiciens. Outre la tension du suspense lié au mystère de l’identification de l’assassin, la série plonge le spectateur dans les coulisses d’un grand orchestre parisien sans jamais sombrer dans le didactisme rébarbatif : le divertissement parvient ainsi à captiver son auditoire grâce à son intrigue à rebondissements tout en « l’initiant » à la musique classique et au quotidien d’une formation de haut niveau avec ce que cela suppose de répétitions, de tensions et de moments de bonheur musicaux qu’un tel groupe de professionnels doit nécessairement éprouver et partager. Le challenge était de montrer des comédiens en train de jouer d’un instrument, ou de diriger un orchestre, sans trucage afin de convaincre le spectateur, même sans culture musicale, de l’authenticité des évènements. Si les nombreux morceaux entendus (souvent des musiques bien trop connues exceptée « Philia’s Song » créée pour la série par Etienne Perruchon) au cours des épisodes ont été enregistrés par l’orchestre national d’Ile-de-France, les comédiens montrés avec un instrument (certains étant d’ailleurs effectivement des musiciens) exécutent réellement la gestuelle appropriée. Ainsi Tom Novembre et Lina El Arabi ont dû s’entraîner à jouer du violon tandis que François Vintentelli s’est mis aux percussions et Charlie Bruneau au cor. À l’écran, la magie opère et il serait difficile de ne pas être convaincu que tous ces acteurs sont de vrais musiciens ce qui facilite grandement l’adhésion à la narration qui, de surcroît, a été tournée en grande partie dans l’auditorium Pierre Boulez à la Cité de la musique avec son architecture originale très photogénique. Quant à Marie-Sophie Ferdane, pensionnaire de la Comédie Française, son rôle de cheffe a nécessité le « coaching » de Christophe Dilys pour réussir à nous persuader qu’elle conduit l’orchestre. Philarmonia reste cependant un divertissement… ce que, visiblement, certains professionnels ont du mal à admettre même si effectivement la dramaturgie a poussé les auteurs, Marine Gacem et Louis Choquette, à grossir le trait parfois à la limite de la caricature. Leur scénario cherche manifestement à fasciner et à fidéliser le public et donc tous les moyens sont bons pour installer une ambiance générale inquiétante et singulière à partir des codes classiques des séries télévisées. Quelques rôles secondaires incarnés par des comédiens chevronnés, Veronique Jannot, Marie Vincent, Jacques Weber et Tomer Sisley, ajoute au plaisir de suivre les péripéties de Philharmonia qui ne peut que captiver par son milieu insolite savamment « orchestré ». Fort divertissant.
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Commentaire technique
Image : copie SD, bonne définition pour un support DVD mais pas de piqué renversant, excellent contraste, étalonnage et colorimétrie naturalistes, teintes nuancées réalistes sans dominante particulière
Son : mixage 2.0 stéréo, dynamique et clairs mais pour un thème aussi musical on aurait aimé un mixage 5.1 ; néanmoins la prise de son est énergique et l’ampleur de l’orchestre n’est pas étouffé par cette stéréophonie forcément frontale
Notre avis
Image : (3,5/5)
Mixage sonore : 
(4/5)
Bonus : (0/5)
Packaging : 
(2,5/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt7707100/
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